Qui êtes-vous ?

Ma photo
Incendie - Politique -- Société - Prévention Prévision - Divers - Secourisme - Photos.

Appareils Tire-fort

Ces appareils tire-câbles sont manœuvrables par une seule personne. Ils permettent de déplacer, par traction, de lever (sous certaines conditions de mise en œuvre) et de descendre des charges sous toutes orientations et pratiquement sans limitation de course autre que celle de la longueur du câble.

Construits par différentes sociétés, ils sont généralement connus sous le nom de Tire-for suivant l'appellation commerciale choisie par le plus important constructeur de ce genre de matériel.

Il existe ainsi divers types d'appareils genre Tire-for dont la puissance de traction, sans mouflage, peut atteindre jusqu'à 5 tonnes. En levage, où il faut une poulie de renvoi, la puissance peut être de 3 tonnes.


Les Tire-for peuvent être employés :

- pour éviter de déplacer un camion-grue ou lorsque l'accès est impossible ;
- pour amarrer provisoirement des éléments en équilibre instable.

Descriptif.

Ce type d'appareil comprend :

- deux blocs à mâchoires serrant alternativement le câble pour le tracter ;
- un crochet orientable permettant de frapper le Tire-for sur un point fixe ;
- une poignée de débrayage ;
- deux bras de levier ;
 - un ensemble de mécanisme protégés par un carter.

Règles d'utilisation.

a) Le Mouflage.

Le Tire-for peut être utilisé directement ou avec mouflage.

Rappelons que les mouflages sont des procédés permettant de tirer des fardeaux en multipliant la force nominale des appareils de levage au moyen de moufles.

Les moufles sont caractérisées par un ensemble de poulies, de câbles, cordages ou chaînes, permettant de soulever des charges.

Sans mouflage, il suffit d'amarrer le Tire-for à un point fixe et d'attacher l'extrémité du câble à la charge à déplacer.

Dans le cas de mouflage, qui présente l'avantage de multiplier pratiquement par deux l'effort développé, le Tire-for est amarré par l'intermédiaire d'une élingue.

Le câble passe dans la poulie de renvoi retenue à la charge à déplacer et son extrémité est attachée au point fixe.

b) L’ancrage.

Une règle essentielle est celle de l'ancrage efficace.

L'ancrage consiste en l'établissement d'un ou plusieurs points fixes suffisamment résistants pour supporter l'effort appliqué.

Plusieurs solutions peuvent se présenter :


L'utilisation des points fixes existants ou faciles à aménager (arbres, poteaux).

Toujours se fier le plus près possible du sol. Éviter les lampadaires qui n'opposent qu'une résistance bien faible et présentent des risques graves en cas d'arrachement (fils électriques). Égouts, fenêtres, portes : moyennement un aménagement sommaire, ces points peuvent présenter une bonne assise. Il suffit de fixer le câble sur deux madriers en croix dans l'ouverture. Choisir des voûtes d'égout et des maçonneries de bonne facture et en bon état.


Protéger contre un cisaillement par le câble les arbres utilisés.

Établissements des points d'ancrage (par piquets et chaînes en plaques d'ancrage).

Ce système qui donne de très bons résultats est cependant généralement à proscrire en zone urbaines, car il présente des risques de détérioration de la chaussée, des trottoirs ou, ce qui est plus grave, des canalisations de toutes sortes qui cheminent sous le sol. Tirer parti des engins d'intervention sur les lieux.

L'utilisation d'engins lourds de sapeurs-pompiers, tels que fourgons d'incendie, fourgons-pompes, divers,... comme point fixe est réglementaire. Ces engins sont équipés de deux manilles à l'avant. Ces manilles à l'avant  fournissent immédiatement deux points d'amarrage et les engins, freins serrés, non calés et au point mort offrent, sur de bons terrains, des résistances que l'on peut calculer en multipliant le poids du véhicule par un coefficient qui varie de 0,8 sur le macadam sec à 0,2 sur une route mouillée.

On ne doit pas utiliser les crochets de remorquage des fourgons, ni les queues de cochon.

c)  La Mise en Œuvre

Elle s'opère ainsi :

Marche avant ou montée.

Emmancher et verrouiller le bras télescopique sur le levier rond. Agir en mouvement de va-et-vient sur l'extrémité du bras télescopique pour obtenir la progression du câble. Utiliser la démultiplication adaptée à la charge.

Marche arrière ou descente.

Changer le bras télescopique du levier. Mettre sur la grande démultiplication (position basse). Agir en va-et-vient comme précédemment.


Débrayage ou libération du câble.

Les mâchoires étant verrouillées par la traction du câble, il est impossible de débrayer l'appareil en charge. Pour le faire, il faut donner du mou au câble au moyen du levier de marche arrière. La poignée de débrayage peut alors être amenée vers l'avant de l'appareil.

Amarrage de l'appareil.


Traction horizontale ou oblique.

L'appareil peut être amarré par sa broche avec une élingue ou un câble.

Levage :

Utiliser une poulie de renvoie fixée au-dessus de la charge. Le Tire-for est amarré broche vers le bas sur un point fixe quelconque, le plus près possible du sol.

Fixer l'appareil à un point fixe au-dessus de la charge à lever.

d)  Précautions D’emploi :

- n'employer que le personnel strictement nécessaire ;
- le tire-for doit être actionné par une seule personne ;
- ne jamais remplacer une goupille de cisaillement par une pièce en acier dur ;
 - ne jamais utiliser le câble de traction de l'appareil  pour élinguer des charges, car il se déformerait et ne
   pourrait plus être employable dans le Tire-for.

e) Entretien-Vérifications :

- mensuellement, faire manœuvrer l'appareil. Huiler le câble en contrôlant son bon état ;
- tous les 3 mois, tremper l'appareil dans un bain de pétrole ou de gazole. Secouer pour chasser les
  détritus par les lèvres supérieures, huiler abondamment.

Le coup de chaleur




Le "coup de chaleur" peut résulter d'une longue exposition à une chaleur excessive : soleil (l'insolation), pièce surchauffée, bébé laissé dans une voiture au soleil, etc.


Les signes de l'insolation sont les suivants :


-  le sujet a le visage congestionné ;
-  il se plaint de maux de tête, d'une sensation de fatigue ;
-  il a des éblouissements des vertiges ;
-  il a des nausées suivies de vomissements ;
-  il a parfois des crampes ;
-  plus tard, il va perdre connaissance et à un degré de plus tomber dans le coma avec une fièvre très élevée.


         Mais n'oubliez pas qu'un coup de chaleur peut fort bien intervenir en dehors de toute exposition au soleil.


          L'évolution est variable suivant l'intensité de la chaleur, la durée d'exposition, l'âge du sujet (les enfants et les gens âgés sont plus sensibles). Mais dans tous les cas une évolution est à craindre vers le coma. Les troubles circulatoires, la déshydratation (surtout grave chez le nourrisson et le jeune enfant).


La conduite à tenir est la suivante :


-  alerter un médecin ou les secours organisés ;
- action de certains végétaux (cérébrales, fourrages, épinards ;
  betteraves, lin, chanvre, jute, chêne, hêtre, frêne, crène, lilas tulipes, artichauts, céleri, ricin...) ;
- action de certains produits d'animaux (poils, plumes, laines...) ;
- petites infections de la peau dues à des germes, des parasites, ou des champignons microscopiques.

Les Extincteurs



A - GÉNÉRALITÉS


           Les extincteurs sont des appareils étanches, qui permettent de projeter et de diriger un agent extincteur sous l'effet d'une pression intérieure celle-ci peut être assurée par :

- une compression préalable du produit ;

- la tension des vapeurs de l'agent extincteur lui-même ;
- la libération d'un gaz auxiliaire ;
- la manœuvre d'une pompe à main.


1 - Selon leur destination.


            A cet effet, on a classé les différents types de feux en cinq catégories : quatre classés et une hors classification.


Classe "A" : "feux secs" intéressant les matériaux à base de cellulose (bois, papiers, cartons), ainsi que ceux à base de carbone et pour lesquels, l'eau est le meilleur agent d'extinction;

Classe "B" : "feux gras", feux d'hydrocarbures ou d'alcool, pour lesquels l'eau est, sauf dispositifs particuliers, généralement inefficace et parfois contre-indiquée.

Classe "C" "feux dits "de gaz", intéressant par exemple : méthane, propane, butane, gaz de ville.

Classe "D" "feu de métaux" (tels que sodium, magnésium, aluminium), qui nécessitent l'emploi de produits particuliers adaptés à chaque cas.


Feux hors classification : feux de caractère particulier, qui n'ont pu à ce jour, être répartis dans les classes bien définies : plastiques, celluloïd, carbure de calcium;


2 - Selon la nature de l'agent extincteur contenu.

- Extincteur à mousse.
- Extincteur à liquide ignifuge.
- Extincteur à eau (jet plein).
- Extincteur à eau pulvérisée.
- Extincteur à eau (jet plein) avec mouillant.
- Extincteur à eau pulvérisée avec mouillant.
- Extincteur à poudre.
- Extincteur à anhydride carbonique.
- Extincteur à hydrocarbures halogènes.


2. En fonction de leur masse.


Extincteurs portatifs : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 16 kg : peuvent être pourvus d'un ajustage fixe ou d'une lance, fonctionnant soit droit, soit par renversement.



Extincteurs portables : dont la masse en ordre de marche est composée entre 16 et 26 kg. Fonctionnant sans renversement. L'ajustage est relié à l'appareil par un tuyau flexible : le jet peut être dirigé sans déplacement de l'appareil.


Extincteurs dorsaux : dont la masse en ordre de marche est inférieure à 30 kg. Pourvus d'un système d'attache permettant le transport à dos d'homme et d'un tuyau flexible avec ajustage pour diriger le jet.


Extincteur sur roues : tractables à bras ou remorquage, dont la charge peut être de plusieurs centaines de litres ou de kilogrammes.

            Sur chaque appareils sont portés les renseignements permettant d'identifier l'agent extincteur et indiquant son mode d'emploi ; obligatoirement.au moins :

- nature et quantité du produit ;
- nature et quantité du gaz auxiliaire contenu dans la cartouche (pour les appareils en comportant) ;
- mode d'emploi, si possible accompagné de figure ;
- la ou les références du ou des foyers-types éteint (classe indiquée par sa lettre dans une étoile).
- les températures limites de conservation et d'efficacité ;
- les dangers d'emploi s'il en existe ; par exemple : "A ne pas utiliser sur courant électrique" "A ne pas utiliser
   sur feux gras" "Aérer ou ventiler après usage" ;
- le nom et l'adresse du constructeur ou du propriétaire de la marque.

            Les extincteurs sont revêtus en rouge, à l'exception des appareils d'un volume inférieur à 0,5 l qui peuvent être chromée.
 Les lettres composant les diverses inscriptions décrites plus haut sont de couleur :
- blanche, si la nature de l'agent extincteur n'entraîne aucun danger particulier d'emploi ;
- jaune vif, dans le cas contraire.
- Les extincteurs doivent être placés de préférences à proximité des voies d'accès aux locaux (porte d'entrée), être facilement visibles et avoir leurs abords dégagés de tout matériel et marchandise. Il y a en outre avantage à les grouper par deux (défaillance possible de l'un d'eux).

             Les extincteurs demandent une vérification et un entretien périodiques (selon indications fourniers par les constructeurs), faute de quoi ils constituent une sécurité trompeuse.

           Les extincteurs fonctionnent soit par percussion, soit par renversement, soit encore au moyen d'une pompe. Il y a donc lieu d'en connaître le mode de fonctionnement avant de les mettre en action : lire avec soin la notice "mode d'emploi".
- Diriger le jet sur la base des flammes.



 B - DIFFÉRENTS TYPES D'EXTINCTEURS.



1 - Les extincteurs à mousse.


         Conviennent pour l'extinction des feux d'hydrocarbures (essence, mazout) et peuvent être utilisés dans la majorité des cas, sauf pour les "feux électriques";

           La mousse est obtenue par la réaction chimique d'un acide A, ou d'un sulfate d'alumine jouant le rôle d'acide, sur une solution basique B de bicarbonate de sodium. Il se dégage du gaz carbonique, et un émulsif, tel que la saponine, le suc de réglisse forme avec le gaz une agglomération de fines bulles;

            10 l de solution donnent 100 l de mousse qui agissent sur le foyer à la manière d'un cataplasme gorgé d'humidité et de couverture étouffante empêchant l'accès de l'air.

            La mousse forme une couche protectrice qui adhère même aux parois verticales, se conserve plusieurs heures et s'oppose aux reprises de feu. Pour répandre la mousse sur une nappe de carburant en feu, déplacer le jet de droite à gauche en"fauchant " et en commençant par le bord le plus rapproché.

Portée du jet : 6 à 12 m.

2 - Les extincteurs à eau et à liquide ignifuge (bicarbonate, sulfate, silicate, chlorure).

            Ils conviennent pour les feux secs de la classe "A".

             Ils peuvent être remplacés avantageusement par les seaux-pompes, d'une grande capacité, d'un fonctionnement plus certain et peuvent être ré alimentés en cours d'emploi.


3 - Les extincteurs à eau pulvérisée (avec ou sans mouillant).

Ils sont efficaces sur les feux des classes "A et "B".

            La vaporisation des gouttelettes d'eau pulvérisée est environ dix fois plus importante que celle de l'eau en jet plein. Il n'en résulte une action de refroidissement du foyer simplifiée et l'effet d'étouffement par la vapeur augmente considérablement. La portée des appareils est plus faible, mais l'opérateur est mieux protégé contre la chaleur rayonnante.


4 - Les extincteurs à poudre.

            La poudre est en général un mélange de bicarbonate de soude ou de potasse de sels divers, de terre d'infusoires de sable fin.

            Les extincteurs à poudre sont utilisés pour les feux sur les appareils et canalisations électriques, sur les hydrocarbures (essence), les gaz de pétrole ou de ville, et d'une manière générale pour les feux de matières ou objets que les liquides pourraient dégrader.

            Certaines poudres ayant l'inconvénient de s'hydrater à la longue de se tasser également, ces appareils ne donnent des garanties de bon fonctionnement qu'autant qu'ils possèdent une soupape de sécurité et que la charge doit être vérifiée périodiquement.

            En outre, les poudres sont de types divers, ne convenant pas indifféremment aux différents types de foyers. Il faut éviter de les mélanger lors de la recharge d'appareils.

            Les poudres sont désignées par une (ou plusieurs) lettre (s) de l'alphabet correspondant aux lettres de classification des feux : exemple : poudre B.C. (ne convient pas pour les feux de classe "A", "B" et "C", mais n'est pas efficace sur les feux de classe "D";


5 - Les extincteurs à anhydride carbonique.

            Ces appareils conviennent particulièrement pour les feux d'appareils électriques pour les feux d'hydrocarbures également. L'extincteur contient du gaz carbonique liquéfié qui, en se détendant , agit sur le foyer par soufflage, étouffement (gaz impropre à la combustion) et par refroidissement par (production de neige).

            Le gaz ne détériore pas les objets qu'il atteint et à dose de 18% rend l'atmosphère inexplosible et même simplement in-comburante.

Portée : 2 m environ.


           Il faut empêcher la formation d'un glaçon qui pourrait boucher l'orifice.



6 - Les extincteurs à hydrocarbures halogènes.


             On appelle "hydrocarbure halogène" un hydrocarbure dans la molécule duquel les atomes d'hydrogène ont été remplacés, partiellement ou en totalité, par un nombre équivalent d'atomes d'halogènes : fluor, chlore, brome ou iode.

              Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, de voitures automobiles et d'appareils ou canalisations électriques. Ils peuvent convenir aussi à n'importe quels autres feux (avec toutefois une réserve quant sur feux hors classification).

               Ces extincteurs servent surtout à l'extinction des feux d'hydrocarbures, ils dégagent des vapeurs lourdes, isolantes,  qui arrêtent la combustion mais peuvent incommoder l'opérateur dans un local. Il faut donc les utiliser avec précaution en éviter l'emploi dans les locaux exigus et mal aérés (sous-sols, par exemples et toujours bien ventiler le local après usage.

               Il faut, en outre, se méfier des risques de corrosion par produits de pyrolyse, de matériels délicats : électronique, mécanographie.

Protection de la personne et de son environnement en cas de conflit





Nombreuses et fort variées selon les tribus, mais convergentes par leur philosophie, sont les règles qui régissent la conduite des hostilités, la capitulation ou la reddition, la fin de la guerre, les représailles et les traités de paix, le sort des captifs, l'asile, la neutralité, les interventions et les alliances ; ensuite celles relatives au traitement de la personne humaine en cas de conflit armé en raison de leur rôle avant et après les hostilités (envoyés spéciaux, médiateurs...), de leurs fonctions spéciales (prêtres, féticheurs, guérisseurs), de leur état physique (vieillards, enfants, et infirmes) et de leur statut (populations non-combattantes...) ; et enfin celles relatives à la protection spéciale de certaines zones et des biens de caractère précieux, soit en raison de leur valeur symbolique (cimetière, bois sacrés...), soit encore à cause de leur importance vitale (puits d'eau, récoltes, bétail...).


 1 - Personnes et biens protégés en cas de conflit armé.


D'abord, il faut reconnaître que parmi les personnes citées ci-dessus, il y a celle qui remplissent une fonction sociale de premier plan. Les prêtres sont à cet égard des hommes qui ont le plus accumulé des forces vitales pour leur expérience, leurs connaissances, leur situation ; ce sont les patriarches des familles les plus anciennes, sont des magiciens qui ont fait leur preuve, qui ont appris les rites, après plusieurs années d'épreuves et d'ascèse, soit dans les couvents comme au Dahomey et au Nigeria, soit sous la houlette d'un ancien comme ce fut le cas dans la plupart des tribus. Ils ont en effet l'art d'interpréter la volonté de Dieu.


Le rite du sacrifice du coq dans les cimetières est une pratique à laquelle ils recourent constamment. Quant aux guérisseurs, ils ont le pouvoir de détecter les maladies grâce aux invocations et soignent les malades ou leur faisant porter des talismans ou boire des décoctions. Ce sont les devins-guérisseurs, appelés aussi féticheurs, à l'opposé des sorciers qui sont possédés par une maléfique volonté de puissance. Par ailleurs, il faut noter l'importance des anciens (vieillards), proches des ancêtres et des esprits protecteurs.


 Ainsi donc, c'est principalement en raison de leur mission sacrée pour les uns (féticheurs, prêtres) et de l'importance de leur rôle historique pour les autres (vieillards, griots) que certaines personnes sont préservées des fléaux et maux causés lors des hostilités. Subsidiairement cependant, les lieux où les premiers œuvrent étant sacrés et protégés, leurs gardiens le sont à  plus d'un titre.


De même, le vieillards, véritables dépositaires des traditions orales et "bibliothèques vivantes", sont épargnés. Ne dit-on pas dans un proverbe zaïrois : "On détruit la pirogue, mais jamais le port.
 En outre, à cause de la conception cosmogonique et vitale de la nature en Afrique déjà mentionnée, on attache une importance capitale à certains biens comme l'eau, le bétail et la terre. D'où leur appropriation et leur exploitation collective. Le bétail, les récoltes. Les points d'eau, dans la mesure où ils sont destinés, de par la tradition, à la survie aussi bien de leurs propriétaires, du groupe social auquel ils appartiennent que des étrangers même de passage, voire des adversaires, sont, en général, épargnés des vicissitudes de la guerre.


 Les professeurs K appeler et Kokooza ont ainsi cité la pratique qui consiste, auprès des peuples lacustres de l'Afrique de l'Est, à interdire aux belligérants de considérer le bétail, les récoltes et les puits d'eau comme cibles de guerre.