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Véhicule d'Assistance Respiratoire (V.A.R)

A - Généralités.

Les feux modernes nécessitent, de plus en plus régulièrement, l'emploi systématique d'appareils respiratoires isolants en nombre important et l'armement réglementaire des engins se trouve généralement insuffisant pour faire face aux besoins d'une opération de quelque importance et de quelque durée.

Il faut donc pouvoir au niveau des Centres de secours importants ou au moins au plan départemental, disposer d'un renfort en appareils prêts à l'utilisation, en batteries d'air, comprimé de rechange, voire d'un compresseur d'air portable, qu'on peut amener sur les lieux;

Le véhicule d'assistance respiratoire a été conçu, à cet effet. Il s'agit d'un véhicule de petit tonnage (camionnette 1500 à 2000 kg), servi par un conducteur (et un chef de voiture si possible), dont l'armement peut être, par exemple le suivant :

a) Matériel d'exploration :

-1 chariot portant :
. 40 mètres de tuyaux de 20 mm ;
.    6 caissettes avec équipements individuels comprenant chacun :
.    1 masque ;
.    1 détendeur ;
.    10 mètres de tuyau de 10 mm ;
.     4 sondes pour injection d'air à des personnes ensevelies ;
.     6 appareils respiratoires isolants complets ;
.    12 batteries de rechange ;
.     4 appareils respiratoires isolants à circuit fermé Fenzy ;
.     2 coffrets de rechange pour Fenzy
.     1 liaison filiaire de 200 mètres.

          b)   Matériels divers :

- 4 inhalateurs d'oxygène complets ;
- 5 bouteilles d'oxygène de rechange ;
- 4 projecteurs portatifs ;
- 3 sangles de sauvetages ;
- 3 commandes ;
- 10 bâches ;
- 1 raccord intermédiaire pour rechargement des batteries d'air comprimé des appareils respiratoires isolants
     à partir de compresseurs mobiles.

          c) Un compresseur d'air mobile.

Appareil fixe ou mobile, de débit variable suivant le type, servant à la recharge des bouteilles d'air comprimé des appareils respiratoires isolants, indispensable à l'équipement des C.S ou l'emploi de ces derniers est fréquent, en reconnaissance en atmosphère toxique ou dans le domaine de la plongée.

Il existe de nombreux, modèles de compresseurs d'air, dont les débits peuvent varier de 3 à plusieurs dizaines de mètres cubes/heure sous des pressions de l'ordre de 200 à 250 bars. Se reporter aux notices du constructeur.

C - Manœuvre.

Si les moyens du V.A.R. doivent être employés, il faut d'abord utiliser les appareils et bouteilles d'air de réserve qu'il transporte.

On procède ensuite, au fur et à mesure des besoins, à la recharge des batteries vidées, (il faut en effet considérer que la cadence de recharge n'est que de l'ordre de 2 batteries en 15 minutes).

Le compresseur doit être disposé à une certaine distance du lieu du sinistre, en un endroit à l'abri de la fumée dégagée par le foyer et où l'air n'est pas pollué par des dégagements de gaz d'échappement de véhicules.

Il est préférable de descendre le compresseur du V.A.R et d'employer ce dernier à des rotations pour transporter alternativement les batteries rechargées et celles qu'il faut réapprovisionner.

Éventuellement même, en cas de nécessité, des rotations peuvent être faites entre le lieu du sinistre et un C.S. pourvu d'un compresseur fixe.

La manipulation des bouteilles doit être faite avec précautions, en évitant en particulier les chocs pour les robinets et entretoises des batteries.



Le véhicule de Poste de commandement (Poste de commandement mobile)


Généralités.

Le bateau-pompe est un engin hydraulique très puissant destiné :

a)   A combattre directement un feu sur les voies navigables, dans les ports, sur les berges et sur les quais ;

b)   A attaquer un grand feu dans les zones riveraines avec l'emploi d'un dévidoir automobile
      d'accompagnement ;

c)   A alimenter des engins en relais dans des zones dépourvues d'eau ;

d)  Éventuellement à mettre en œuvre des scaphandriers lourds ou légers. 

Caractéristiques.

Il existe une grande variété d'engins :

-  bateaux-pompes des ports maritimes susceptibles le cas échéant de tenir la mer
-  bateaux-pompes des ports fluviaux ;
-  vedette-pompes rapides.

Leurs pompes peuvent être entraînées soit par le moteur de propulsion du bâtiment, soit par un ou plusieurs moteurs indépendants.

En ce qui concerne les caractéristiques et possibilités hydrauliques respectives de ces matériels, il y a lieu de se reporter aux documents techniques des constructeurs.

Libération des Voies Aériennes (Méthode Manuelle)


           Les voies aériennes peuvent être obstruées accidentellement gênant ou empêchant le passage de l'air. Il faut "alors "assurer la perméabilité des aériennes  pour permettre la ventilation spontanée. C'est la libération des voies aériennes supérieures (L.V.A). On parle de contrôle des voies aériennes supérieures.


         Si la victime vomit, ou a des nausées au cours de la manœuvre, il faut la tourner quelques secondes sur le côté (avec les précautions qui s'imposent s'il y a suspicion de fracture du rachis) en tournant en même temps la tête et les épaules.


         Le renversement de la tête suffit souvent à rétablir la ventilation.


          Mais, si elle ne reprend pas aussitôt ou si elle s'avère peu efficace, insuffler immédiatement, par les méthodes orales de ventilation artificielle, de l'air expiré.


          Donc, ne perdez pas un temps précieux en transports inutiles : soignez le sujet atteint de détresse respiratoire immédiatement et sur place dès qu'il est dégagé.


          Chez le sujet ayant conservé sa vigilance, la langue se trouve normalement éloignée du fond de la gorge de l'air passe aisément par le nez, la gorge, la trachée et gagne les poumons.


          Chez la victime d'une détresse respiratoire - ainsi que chez toute personne inconsciente - la langue, avachie, tombe dans le fond de la gorge et empêche l'air de passer. On dit que le sujet a "avalé sa langue".


          En basculant la tête en arrière, en protusant le menton en avant, c'est-à-dire vers le haut, la langue s'éloigne, le fond de la gorge s'ouvre, les voies aériennes supérieures sont libérées et l'air passe.


          N'oubliez jamais que :


- si la bouche ne s'ouvre pas au premier essai, il faut renoncer et passer au bouche à nez ;
- à la moindre erreur technique d'extraction, vous risquez, soit d'enfoncer plus profondément le corps 
   étranger (ce qui aggraverait la détresse respiratoire), soit de déclencher une hémorragie (ce qui aggraverait
   le devenir du blessé).


          Alors, ne soyez pas brutal.


           Et surtout, n'oubliez jamais aussi que cette manœuvre, après desserrement des vêtements autour du cou et de la ceinture, doit être exécutée en quelques secondes.

Barrages flottants


Ils sont destinés :

- à arrêter l'écoulement d'une nappe de liquides polluants au fil d'un cours d'eau ;
- à isoler une nappe sur un plan d'eau, pour en empêcher l'étalement et permettre, par la suite, la récupération ou le traitement des produits polluants ;
- à constituer une barrière protectrice autour de points sensibles : prise d'eau par exemple, bateaux,...

Il existe divers modèles de barrage qui peuvent être :

- transportés, en éléments préalablement assemblés en tronçons de 5 mètres de longueur environ (ou entièrement assemblés et disposés en écheveau, ou sur bobine dévidoir), sur des véhicules routiers ou sur des
embarcations (barge anti-pollution par exemple.
- transportés démontés, puis assemblés sur les lieux de l'emploi.

On peut constituer des barrages de fortune au moyen de bottes de pailles, de branchages, de bâches, voire de tuyaux à paroi interne lisse gonflés à l'aide de bouteilles d'air comprimé.

 Cependant, l'efficacité des barrages anti-pollution est fonction de la hauteur immergée et de la hauteur dépassant au-dessus de la surface de l'eau, de la nature du produit polluant (les produits légers arrêtés plus difficilement que le lourds), de la force du vent et surtout de la vitesse du courant (il n' y a pratiquement plus d'efficacité pour un courant supérieur à 0,30 m/s.

Mise en œuvre :

En présence d'un plan d'eau soumis à un certain courant, il faut éviter de tendre le barrage perpendiculairement aux rives car il se forme, au centre, une poche où le produit polluant s'accumule, risquant d'ailleurs, si le courant est un peu important, de franchir l'obstacle, et où la récupération est plus difficile à effectuer.

Il est préférable de disposer la ligne de barrage en oblique, en amarrant son extrémité aval à la rive à partir de laquelle seront effectuées les opérations de récupération. Il se crée ainsi, le long de cette dernière, une poche dans laquelle vient s'accumuler le polluant.

On peut aussi, selon les possibilités d'ancrage (pile de point) disposer le barrage en forme de V, dont la pointe est située en amont des deux points d'amarrage aux rives. Une poche se constitue alors de chaque côté du cours d'eau et les opérations de récupération peuvent être effectuées à partir de chaque rive.

Pour mettre en place une ligne de barrage, il faut disposer d'une embarcation :
- soit un canot pneumatique ou une barque de reconnaissance ou de sauvetage à moteur ;
- soit une barge, portant elle-même le barrage.

Une extrémité de la ligne est amarrée solidement à la rive de départ, puis :

- dans le premier cas, l'embarcation haie l'autre extrémité, tandis que le barrage est mis progressivement à
   l'eau par du personnel à terre ;
- dans le second cas, la barge manœuvre en marche arrière (ou avant selon le cas), et le barrage se déploie     tout seul, sous la surveillance et le guidage éventuel de deux hommes.

En principe, s'il y a du courant, l'embarcation doit toujours opérer en se déplaçant d'amont en aval.

A défaut de pouvoir utiliser une embarcation, ou sur un cours d'eau de faible largeur, il faut opérer le halage de l'extrémité libre du barrage au moyen de cordage ou filins, depuis la rive d'arrivée ; au besoin, utiliser pour cela un tire for ou le treuil d'un engin d'incendie.

Les principes généraux du secourisme

I - Définition du secourisme :

Le secourisme consiste à donner les premiers soins en attendant l'arrivée d'un médecin.


2. L'obligation légale de porter secours  (art. 63 du Code pénal) :

3. Que doit faire le secouriste :

          -  Protéger ;        )
     
          -  Alerter   ;        )    P. A. S.
     
          -  Secourir.         )

4.   Les dix commandements du secourisme :

      1)  Appeler les secours organisés.
      2)  Agir rapidement et dans le calme.
      3)  Analyser la situation.
      4)  Coucher la victime, sur le dos si elle est consciente, en position latérale de sécurité dans le cas
            contraire.
      5)   Ne pas le déplacer sans motif impérieux.
      6)   Procéder à un examen minutieux des victimes.
      7)  Ne faire que l'indispensable, sans vouloir jouer au médecin.
      8)  Tenir la victime au chaud.
      9    Ne pas la faire boire.
     10   La rassurer.


5.  Les urgences :

    - Arrêt de la ventilatoire.
    - Hémorragie abondante.

Donc, vérifier si la victime :
     -  ventile ;
     -  ou saigne.

Si elle ne ventile pas : L.V. A. -  V. A.
     -  Si elle saigne : compression (ou garrot si indispensable).

6.  L' A B. C  de  Survie :

.  Disposer une victime en l'allongeant sur le côté , c'est la mettre en position
   latérale de sécurité (P.L.S).

.  Pratiquer le bouche à bouche suppose la connaissance de la technique préalable de libération des voies
   aériennes (L.V.A.).

.  Comprimer à main nue - ou à l'aide d'un pansement - l'endroit qui saigne permet  de limiter les
   conséquences d'une hémorragie externe.

LLONGER


OUCHE  A  BOUCHE


C OMPRESSION

Principes Généraux d'emploi du Premier Secours et Conseils aux Chefs de voiture.

Les principes et conseils suivant ne font que compléter, en ce qui concerne le P.S, les prescriptions du présent règlement : "Extinction des incendies et "Sauvetages".

Mission du Chef de voiture

Le sous-officier au P.S, tant qu'il n'a pas été rejoint par le F.P, le F.P.M ou tout autre engin équivalent, est un véritable chef de garde. Aussi doit-il en connaître parfaitement les devoirs. Il doit, non seulement intervenir, mais aussi renseigner le commandement le plus rapidement possible.

La dépêche de renseignements doit éclairer de façon précise sur le sinistre et sur les moyens dont il nécessite la mise en œuvre. Elle doit notamment donner les renseignements suivants :

1. L'indication "secours suffisants" ou, s'il y a lieu, une demande de renfort.

Spécifier le nombre et la nature des engins jugés nécessaire, sans lésiner.

2. La nature, l'importance, l'adresse exacte et l'étage du sinistre

a)  Nature :

Feu, sauvetage, événement (feu de chambre, asphyxie, accidents divers, de chemin de fer, inondation, effondrement, etc.).


b)  Importance :

Grand feu, accident grave. Pour les feux, indiquer la destination du local et non la nature de ce qui brûle (exemple : "feu de cuisine et non feu de poêle à frire", "feu de cage d'escalier" au lieu de "fuite de gaz
enflammée" si cette fuite se trouve dans un escalier).

c)  Adresse exacte :

S'il s'agit d'un endroit dont l'emplacement ne peut être précisé exactement (feu de forêt par exemple), donner des points de repère connus. De plus, si le lieu d'intervention ne correspond pas à l'emplacement indiqué lors de l'appel, envoyer éventuellement un sapeur pour guider les autres secours à leur arrivée.

d)  Étage :

Précision susceptible de guider le chef de garde pour la nature des engins à faire partir.

3.  Les sauvetages à opérer et les victimes relevées.

Ne pas oublier de signaler s'il y a des victimes, même si celles-ci ont été évacuées avant l'arrivée du
P.S. Mentionner les sauvetages éventuellement effectués ou en cours, ou restant à assurer ; c'est important pour la détermination des moyens supplémentaires à envoyer par les soins du commandement C.S., C.S.P., ou P.C de l'inspection).

4. La reconnaissance.

Le sous-officier fait sa reconnaissance toujours accompagné d'un sapeur en principe le téléphoniste.

S'il s'agit d'un feu, la reconnaissance doit s'étendre non seulement aux tenants et aboutissants sur le plan du feu, mais encore à tous les locaux situés au-dessus et au dessous.


La reconnaissance doit renseigner sur :


a) Les sauvetages à opérer :

Tenir compte de ce que l'extinction est de nature à les faciliter.


b)  Les endroits les plus exposés à l'incendie :

Penser à la conservation des communications existantes.

c) Les matières qui brûlent :

La nature de ces matières pouvant avoir une grande influence sur le mode d'extinction (transformateur électrique,  aluminium, magnésium, carbure de calcium, sodium, hydrocarbure, etc.).

Le chef d'agrès doit s'assurer par lui-même de l'existence du feu, de son emplacement, de son importance, et ne pas se contenter des renseignements qui peuvent lui être fournis par les occupants. En particulier, s'il apprend que le feu est éteint, il ne le considérera comme tel qu'après en avoir acquis personnellement la certitude. En conséquence, sauf s'il s'agit d'un feu de cheminée, toujours emmener, pour la reconnaissance, le tuyau du dévidoir-tournant.
Cette précaution évitera de se trouver momentanément désarmé devant un feu non éteint ou une reprise de feu.

La reconnaissance doit être faite à allure vive ; toutefois, le chef d'agrès doit tenir compte de ce que les hommes sont porteurs d'un matériel relativement lourd.

Remarques :

En principe, le P.S doit être arrêté de façon à ne pas encombrer les accès. Si le feu se trouve dans un passage étroit, une impasse ou une cour desservie par une ou plusieurs portes cochères, arrêter le P.S à l'extérieur de l'entrée, procéder à une reconnaissance rapide et n'engager la voiture que si elle peut, à
coup sûr, procéder à elle seule aux opérations d'extinction et si elle ne court aucun risque.

Dans tous les cas, tenir compte de la nécessité de laisser libre les cheminements pour les renforts, notamment des échelles.

En présence d'un feu important, utiliser immédiatement le dévidoir mobile au lieu du dévidoir tournant.

Le sous-officier de premier secours doit demander les renforts ou moyens spéciaux qu'il estime nécessaires toutes les fois qu'il se trouve en présence d'une situation qui dépasse ou risque de dépasser ultérieurement les moyens dont il dispose en personnel et matériel.

Feu dans un E.R.P - Caractères - Evacuation du Public - Intervention.



 I -  CARACTÈRES.


           Le caractère essentiel d'un E.R.P est la présence du PUBLIC, qui n'est jamais homogène et qui comprend, dans des proportions variables selon les établissements :


- des éléments féminins : magasins, centres commerciaux, expositions,
- des enfants : établissements d'enseignement,
- des handicapés, infirmes, personnes âgées, malades : établissements sanitaires,
- des personnes de toutes catégories en état de vulnérabilité : hôtels.


          Certains établissements ne reçoivent le public que pendant les heures d'ouverture : spectacles, restaurants, musées, expositions, écoles etc.

   
           Pour d'autres, le public est présent en permanence : hôpitaux.

      
            Le risque essentiel en cas de feu est la PANIQUE. Aussi le premier souci du chef de détachement est d'empêcher le déclenchement de celle-ci. Ses premiers efforts visent à la protection du public contre les atteintes du feu, des fumées et des gaz chauds.


II -  ÉVACUATION

            
            L'évacuation, si elle est possible est facile dans de très nombreux cas, est une opération complexe et difficile dans des établissements sanitaires et ne doit être entreprise qu'après estimation de la situation. Elle nécessite généralement : un effectif nombreux;


III -  INTERVENTION.


- tenir compte de règles techniques de prévention qui facilitent les opérations :
. l'implantation pour l'accès des secours ;
. les dégagements pour les évacuations des personnels ;
. le cloisonnement intérieur et extérieur pour l'isolement ;
- le dés enfumage des salles et circulations pour les évacuations de fumées.

                
             Les règles de base à respecter sont les suivantes :


. à l'arrivée des secours, se renseigner sur  ;
. l'effectif du public et du personnel ;
. la disposition des salles et circulations ;
. le nombre et la position des façades accessibles ;
. les issues ;
. l'emplacement des moyens et commandes de dés enfumage ;
. les risques particuliers ;
. si le public peut être évacué, s'assurer de sa totale évacuation par des reconnaissances poussées ; s'il ne
  peut être évacué, rechercher de quelles manières le protéger contre le feu et  les fumées : dispositifs coupe-  feu (portes, clapets...) cloisonnement interne, ventilation ;
. si aucun indice ne révèle le feu, éviter de déclencher la panique par des actes intempestifs, effectuer les
  déplacements le casque à la main ;
. demander un service d'ordre important.
Dans un hôpital, il est possible de déclencher le plan rouge.


              En l'absence de public, ou bien après, son évacuation complète ou sa mise en sécurité, l'extinction est conduite selon les règles habituelles. Elle est souvent accompagnée d'une opération de protection.
.

Le Premier Secours Rural.

Il existe existe également un véhicule d'incendie dénommé " P.S. rural ".

Il s'agit en fait d'un C.C.F.M, avec habitacle permettant d'abriter un équipage de six hommes et pourvu de dotations en matériels d'extinction sensiblement comparable à celles du P.S.

Cependant, cet engin n'est muni que d'une M.P.P. 500 l/mn à un seul orifice de refoulement de 65, ne porte pas de dévidoir à bobine de tuyaux de 70 mais seulement des tuyaux de 70 X 20 m roulés sur eux-mêmes et n'a pas d'équipement fixe pour production de mousse ; mais il est susceptible de convenir à l'équipement de certains C.S. ruraux, en région difficile où les F.P.T. ou C.C.I; ne peuvent pas circuler aisément ou dans des secteurs où se produisent, en plus des sinistres classiques, des feux de récoltes sur pied, broussailles, maquis, landes ou forêts (possibilité d'attaquer le feu, avec la M.P.P., le véhicule étant lui-même en mouvement.

Cet engin permet de réaliser les établissements suivants :

- lance du dévidoir tournant ;
- une deuxième petite lance (40/14) ;
- une grosse lance (avec tuyaux roulés sur eux-mêmes) (plus éventuellement, une petite lance en appui si
   l'engin est pourvu d'une division mixte) ;
- deux petites lance sur division.

Feu de Mazout.


Ces feux ont pour origine le mauvais fonctionnement des brûleurs et du dispositif d'arrêt automatique de l'alimentation en mazout. Une quantité plus ou moins importante de liquide se répand alors dans la chaudière ou dans la chaufferie.

Dès son arrivée, le chef de détachement fait fermer l'arrivée du mazout à la chaudière au moyen de la vanne spéciale (dite vanne-police) dont la commande se trouve, en principe, à l'extérieur. Il fait également couper l'alimentation électrique dont la commande se trouve près de la porte d'entrée.

La conduite à tenir est alors celle préconisée dans les feux d'espaces clos.

L'extinction est effectuée au moyen d'eau pulvérisée ou de mousse.

Certaines chaufferies ont leur gaine de ventilation équipée d'un raccord ZAG accessible de l'extérieur. En cas
 d'incendie, il est alors possible de les ventiler en raccordant directement les manches du F.E.V sur ce raccord.

Le transport des matières dangereuses.

 Le transport de produits dangereux connait un développement important et représente un risque nouveau et insidieux car ces produits sont en général peu connus des transporteurs et des éventuels sauveteurs. C'est pourquoi une réglementation était nécessaire pour définir la signalisation de ces transports et la conduite en cas d'incidents ou d'accidents.

Les véhicules transportant des matières dangereuses par la route, qu'il s'agisse de trafic national, en application du règlement approuvé par arrêté ministériel du 14 avril 1945 modifié, ou de trafic international en application de l'A.D.R. (Accord relatif au transport des matières dangereuses par route, en date du 30 septembre 1957) doivent faire l'objet d'une signalisation particulière, et le transport donne lieu à l'établissement, par l'expéditeur, de fiches de sécurité.

Le transport de déchets radioactifs et les difficultés de déterminer leur lieu de stockage, a montré, à cet égard, une insuffisance de contrôles et, notamment, du contrôle douanier.

A - Signalisation des Véhicules.

Deux modes de signalisation des véhicules doivent être conjointement appliqués :

-  les panneaux de signalisation ;
-  les plaques étiquettes.


Les Panneaux de Signalisation.

Dispositions générales.

Les véhicules isolés ou les ensembles (constitués par un véhicule et une remorque) doivent être signalé par deux panneaux fixes ou amovibles de couleur orange rétro réfléchissante, ayant la forme d'un rectangle de
40 cm de base et 30 cm de hauteur minimum, bordé intérieurement d'un liseré noir de 1,5 cm de largeur.

Ces panneaux doivent être fixés sur la partie gauche, l'un à l'avant de l'unité de transport, l'autre à l'arrière. Ils doivent être bien visibles.

La pose des panneaux incombe au transporteur .

Après déchargement des matières dangereuses, et pour les citernes après nettoyage et dégazage, les panneaux doivent être enlevés ou masqués (on ne peut se contenter de les barrer par un dispositif de fortune).

Dispositions propres aux véhicules-citernes.

Pour les véhicules-citernes, les panneaux rectangulaires tels que décrits ci-dessus doivent en plus être séparés par une ligne noire de 1,5 cm de largeur les traversant à mi-hauteur.

Le transporteur doit apposer sur ces panneaux : dans la partie supérieure le numéro d'identification du danger, par exemple : 33 et, dans la partie inférieure, le numéro d'identification de la matière, par exemple : 1088 (seulement lorsque ces numéros existent).

Ces numéros sont ceux reproduit sur la fiche de sécurité, ils figurent à la nomenclature des marchandises dangereuses du règlement de 1945.

La signification des chiffres utilisés pour le numéro d'identification du danger est la suivante :

             O :  absence  de  danger  secondaire.
              1 :  matières explosibles.
              2 :  gaz.
              3 :  liquides inflammables.
              4 :  solides inflammables.
              5 :  comburants ou peroxydes.
              6 :  matières toxiques.
              7 :  matières radioactives.
              8 :  matières corrosives.
              9 : danger de réaction violente résultant de la décomposition spontanée ou de la polymérisation.

La signalisation de quelques unes des principales combinaisons susceptibles d'être utilisées est par exemple la suivante :

             20 :  gaz,   ni inflammables,  ni  toxiques, ni  corrosifs. 
             23 :  gaz inflammables.
             33 :  liquides très inflammables (point d'éclair à 21° C).
             60 :  matières  toxique.
             63 :  matières toxiques et inflammables.
             70 :  matières radioactives.

Le redoublement du premier chiffre indique une intensification du danger principal.

Ces numéros sont constitués de chiffres de couleur noire de 10 cm de hauteur et 1,5 cm de largeur de trait.

La lettre  X, de même dimension et couleur que les chiffres placée devant un numéro d'identification de danger signifie l'interdiction d'utiliser l'eau sur un épandage de produit liquide.

Les Plaquettes.

Les unités de transport doivent en second lieu être signalées par une plaque, fixe ou amovible, peinte ou émaillée, ou par une étiquette adhésive ayant la forme d'un carré de 30 cm de côté (sauf pour les matières radioactives où cette dimension est réduite à 15 cm) posé sur la pointe, fixée d'une part à l'arrière, d'autre part sur les deux côtés du véhicule, à des emplacements libres sous réserve que ces plaques ou étiquettes soient bien visibles.

Elles reproduisent le symbole, également utilisé pour les étiquettes des colis, correspondant au danger prépondérant de la matière transportée.

La couleur des symboles varie de la manière suivante :

- dangers majeurs (explosion, feu, émanations ou matières toxiques, nocives ou corrosives) ; symbole noir ;
- danger d'incendie au contact de l'eau : symbole blanc sur fond bleu ;
- danger radioactif : plaque particulière.

Le numéro de la plaque étiquette à utiliser en fonction du danger prépondérant figure également à la nomenclature des matières dangereuses du règlement de 1945.




La Convention de 1951 et le Protocole de 1967 Relative au Statut des Refugiés.


I  -  La  Convention  de  1951  relative  au  Statut  des  Réfugiés.

Adoptée le 28 Juillet 1951 par une conférence de plénipotentiaires des Nations-Unies, et entrée en vigueur le 22 Avril 1954, la Convention relative au Statut des réfugiés :


- définit comme réfugié "toute personne qui, par suite d'événements survenus avant le premier janvier 1951 et
et craignant avec raison d'être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de son appartenance à un certain
groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays, ou de qui ; si elle n'a pas de sa
nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut  en raison de la dite crainte, ne veut y retourner. "Article premier Section A - Paragraphe 2 :
 - énonce les obligations des États signataires - ceux qui s'engagent à accorder le statut de réfugié tout
   étranger relevant des conditions imposées par la convention et à ne pas renvoyer des réfugiés contre leur
   gré dans un pays où il risque la persécution.
- établit les droits et devoirs des réfugiés : tout étranger qui bénéficie du statut de réfugié est protégé par une
   législation nationale, mais doit se conformer à la loi du pays qui l'accueille ; il bénéficie par ailleurs de droit
   en matière d'emploi, d'éducation, de résidence, de liberté de mouvement, de recours juridique et de
   naturalisation.

II - Le  Protocole  de  1967  relatif  au  Statut  des  Réfugiés.

La Convention de 1967 ne s'applique qu'aux personnes ayant fui leur pays à la suite d'événements survenus avant 1951. Or la Constitution du bloc communiste entraîne de nombreux mouvements de populations.
En 1967, est donc élaboré un nouveau texte, le Protocole relatif au Statut des réfugiés, qui stipule que les États adhérents s'engagent à appliquer les dispositions des Conventions sans tenir compte de la date limite du 1er Janvier 1951.

Enlèvement d'éléments de construction menaçant ruine : souche de cheminée, enduit, chéneau, balcon, corniche, etc., risquant de tomber sur la voie publique


1. Dangers.

Chute de matériaux sur les passants, sur les vérandas, verrières, enseignes, voitures en stationnement.

2. Précautions.

Demander le concours de la police pour éloigner personnes et voitures de la zone des points de chute possible :
protéger les installations fragiles, situées en dessous, au moyen de bâches, planches... Mettre de côté les matériaux encore utilisables.

S'amarrer s'il y a le moindre risque de faire une chute au cours de l'opération ou simplement de la reconnaissance.

3. Moyens.

Gaffe, hachette, pince ou à la main.

Ne pas hésiter à demander une échelle de type approprié, ou autre engin similaire (B.E.A.).


4.  Remarques.

- Ne pas s'engager à mener à bien jusqu'au bout une opération de grande envergure ou dépassant la
   compétence normale des sapeurs-pompiers.
   Assurer seulement, et si, c'est possible, l'enlèvement des éléments effectivement dangereux
   dans l immédiat, pour le reste, inviter les personnes concernées (propriétaires,...) à s'adresser à
   une  entreprise spécialisée, s'il y a lieu, bien faire délimiter, en outre, la (les) zone (s) dont l'accès devra
   être interdit au public, parce  que dangereux, en attendant les réparations.
- Il est parfois possible d'effectuer une simple consolidation d'un élément menaçant de tomber ;
   exemple : reclouer une tôle en zinc, fixer avec du fil de fer une antenne de télévision... Mais il faut alors bien
   avertir les intéressés de la précarité de la réparation et de la nécessité de la faire effectuer complètement
   dans les meilleurs délais. Le fait sera signalé à la police et mentionnant dans le message de rentrée des
   secours et dans le rapport d'opération.

"Née un 14 octobre, à Dakar, cette dame à l'apparence"

Née un 14 octobre, à Dakar, cette dame à l’apparence élégante veut être élue, le 26 février prochain, présidente de la République du Sénégal. Elle est de taille élancée et brille d’un teint d’une noirceur pourtant modérée. Son calme est frappant ainsi qu’en témoigne sa voix douce et distincte. Itinéraire d’un professeur qui veut briguer la magistrature suprême.
Amsatou-sow-sidibe
Cette universitaire est entrée, depuis 2003, dans le cercle des juristes qui ont le titre de ‘’professeur agrégé titulaire de Chaire de droit privé’’ à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, plusieurs années après son Doctorat d’Etat à l’université Paris II.
Amsatou Sow Sidibé est une ancienne pensionnaire de l’école Berthe Maubert et du Lycée Kennedy jusqu’à sa réussite à l’examen du baccalauréat, en 1973. Après son certificat de maîtrise en 1977, à l’UCAD, Amsatou Sow Sidibé se rend en France pour approfondir ses études en droit. Trop passionnés d’éducation, ses parents étaient exigeants, laisse-t-elle entendre. « J’ai évolué dans une famille où les filles étaient traitées de manière égale avec les garçons. Nos parents avaient un intérêt particulier pour notre éducation. Mon père était très sévère et ne badinait pas avec les fautes« .
Amsatou Sow Sidibé est la fille  de El Hadji Caab Sow, un ancien cheminot. Elle réclame ses origines walo-walo et ndiambour-ndiambour de par sa mère. « Adja Ndèye Oulèye Diaw, ma mère, est originaire de Guidakhar, dans le Walo. Je suis aussi une Ndiambour-Ndiambour puisque ma grand-mère, Fatou Niang Iba, vient de Ndiagne, de la famille de Ndiaga Marème Niang« . Du côté de son père, la candidate déclarée est originaire de Pété, au Fouta. Son grand-père, Djibril Sow, vient du Macina, dans la boucle du Niger  et s’est installé à Saint-Louis avant de rallier Dakar. Il fait partie de ceux qui ont créé la Médina avec la famille Diène. C’est pourquoi la première femme présidente du jury d’agrégation (CAMES) estime être « Peulh-Lébou ».
Première femme sénégalaise agrégée en droit, Amsatou Sow Sidibé n’est pas seulement une universitaire qui se meut entre les amphithéâtres de l’université. Elle est l’épouse du professeur de médecine El Hassane Sidibé et mère de famille.
Le professeur et d’autres citoyens ont porté sur les fonts baptismaux la structure qu’elle dirige, la Convergence des Acteurs pour la Défense des valeurs (CAR)/ Lennen (Agir autrement). Pour elle, les souffrances des populations ont fait naître ce mouvement. C’est donc un cadre de veille, d’alerte, de réflexion, d’échanges et d’actions visant à susciter un sursaut salutaire.
« L’élection présidentielle de 2012 n’est pas notre objectif et le pays ne doit pas seulement s’arrêter à cette date car il y a des préoccupations plus immédiates et urgentes », a-t-elle laissé entendre. Dans son programme, figure l’éducation, la santé, l’habitat, la crise des valeurs, la lutte contre la manipulation constante des institutions, etc. Amsatou Sow Sidibé compte booster la consommation et améliorer les services sociaux. Elle compte aligner le niveau des retraites sur le coût de la vie, améliorer la prise en charge sanitaire des militaires invalides, promouvoir les PME-PMI ou encore construire des logements sociaux. Madame Sidibé veut aussi la multiplication des écoles et universités techniques ; ce qui sera le levier de l’amélioration de l’éducation et de l’insertion professionnelle. La candidate déclarée à l’élection présidentielle compte réduire le train de vie de l’Etat en matière de consommation d’énergie électrique et de carburant. Dans le court terme, pour sortir de la crise énergétique, elle préconise la généralisation des lampes à basse consommation (LBC) et la réorganisation de la Sénélec. Sur le long terme, une solution sera mise en application avec l’ouverture aux énergies renouvelables tels que l’hydroélectricité et le solaire.
Pour le financement de sa campagne, le professeur Amsatou Sow Sidibé compte sur les bonnes volontés et aussi sur ses anciens étudiants. Elle a même publié un numéro de compte où les contributions devraient être versées. Toutefois, le professeur Sidibé demande encore au Ministère de l’Intérieur de lui accorder l’acte de naissance de son organisation ; ce qui lui permettra de participer à des élections.

Véhicule d'Assistance Respiratoire (V.A.R).

A - Généralités.

Les feux modernes nécessitent, de plus en plus régulièrement, l'emploi systématique d'appareils respiratoires isolants en nombre important et l'armement réglementaire des engins se trouve généralement insuffisant pour faire face aux besoins d'une opération de quelque importance et de quelque durée.

Il faut donc pouvoir au niveau des Centres de secours importants ou au moins au plan départemental, disposer d'un renfort en appareils prêts à l'utilisation, en batteries d'air, comprimé de rechange, voire d'un compresseur d'air portable, qu'on peut amener sur les lieux;

Le véhicule d'assistance respiratoire a été conçu, à cet effet. Il s'agit d'un véhicule de petit tonnage (camionnette 1500 à 2000 kg), servi par un conducteur (et un chef de voiture si possible), dont l'armement peut être, par exemple le suivant :

a) Matériel d'exploration :

-1 chariot portant :
. 40 mètres de tuyaux de 20 mm ;
.    6 caissettes avec équipements individuels comprenant chacun :
.    1 masque ;
.    1 détendeur ;
.    10 mètres de tuyau de 10 mm ;
.     4 sondes pour injection d'air à des personnes ensevelies ;
.     6 appareils respiratoires isolants complets ;
.    12 batteries de rechange ;
.     4 appareils respiratoires isolants à circuit fermé Fenzy ;
.     2 coffrets de rechange pour Fenzy
.     1 liaison filiaire de 200 mètres.

          b)   Matériels divers :

- 4 inhalateurs d'oxygène complets ;
- 5 bouteilles d'oxygène de rechange ;
- 4 projecteurs portatifs ;
- 3 sangles de sauvetages ;
- 3 commandes ;
- 10 bâches ;
- 1 raccord intermédiaire pour rechargement des batteries d'air comprimé des appareils respiratoires isolants
     à partir de compresseurs mobiles.

          c) Un compresseur d'air mobile.

Appareil fixe ou mobile, de débit variable suivant le type, servant à la recharge des bouteilles d'air comprimé des appareils respiratoires isolants, indispensable à l'équipement des C.S ou l'emploi de ces derniers est fréquent, en reconnaissance en atmosphère toxique ou dans le domaine de la plongée.

Il existe de nombreux, modèles de compresseurs d'air, dont les débits peuvent varier de 3 à plusieurs dizaines de mètres cubes/heure sous des pressions de l'ordre de 200 à 250 bars. Se reporter aux notices du constructeur.

C - Manœuvre.

Si les moyens du V.A.R. doivent être employés, il faut d'abord utiliser les appareils et bouteilles d'air de réserve qu'il transporte.

On procède ensuite, au fur et à mesure des besoins, à la recharge des batteries vidées, (il faut en effet considérer que la cadence de recharge n'est que de l'ordre de 2 batteries en 15 minutes).

Le compresseur doit être disposé à une certaine distance du lieu du sinistre, en un endroit à l'abri de la fumée dégagée par le foyer et où l'air n'est pas pollué par des dégagements de gaz d'échappement de véhicules.

Il est préférable de descendre le compresseur du V.A.R et d'employer ce dernier à des rotations pour transporter alternativement les batteries rechargées et celles qu'il faut réapprovisionner.

Éventuellement même, en cas de nécessité, des rotations peuvent être faites entre le lieu du sinistre et un C.S. pourvu d'un compresseur fixe.

La manipulation des bouteilles doit être faite avec précautions, en évitant en particulier les chocs pour les robinets et entretoises des batteries.



intervention des sapeurs-pompiers pour Ouverture de porte.

1.  Généralités.

Il arrive de plus en plus fréquemment que les sapeurs-pompiers soient demandés pour procéder à l'ouverture d'une porte :

- par suite de perte de clés ;
- après fermeture intempestives, clés restées à l'intérieur ;
- l'occupant d'un local (personne âgée par exemple) ne donnant pas signe de vie ;
- une odeur suspecte se dégageant d'un appartement en l'absence de son occupant habituels.

A moins qu'il y ait doute (deux derniers cas) ou en cas d'impossibilité absolue de l'obtenir (milieu de la nuit, jour férié...), le demandeur doit être invité à rechercher le concours d'un serrurier (au besoin lui donner des adresses, répertoriées à priori au C.S).

En tous cas, sauf motif valable, les sapeurs-pompiers ne doivent intervenir que si  l'opération ne leur fait pas courir de risque. Il faut, en outre, informer l'intéressé des dégâts possibles et obtenir son accord formel.

Toute intervention doit alors être effectuée en présence d'au moins un témoin, dont l'identité est relevée : voisin, concierge, police de préférence.

Dans les deux derniers cas mentionnés ci-dessus, demander toujours le concours de cette dernière.

Si, après ouverture de la porte, un sinistre particulier est découvert : asphyxié, fuite d'eau ou de gaz, début d'incendie..., prendre les premières mesures possibles et demander les secours complémentaires nécessaires.

2.  Conduite de l'opération.

Toutes les fois que c'est possible, afin de limiter les dégâts, essayer de pénétrer dans les lieux par une fenêtre, en brisant un carreau, utiliser pour cela l'échelle de longueur voulue, à l'exclusion de l'échelle à crochet, mais ne jamais employer de cordage ; toutefois, s'il y a présomption de personne en danger, il peut être admis d'utiliser l'échelle à crochets, sous réserve que l'opérateur soit amarré par un cordage, assuré en retrait par un deuxième sapeur. Il est préférable, dans ce cas, d'opérer en partant de l'étage immédiatement supérieur au niveau à atteindre.

Se souvenir que, bien souvent, les fenêtres de W.C., salles d'eau, cuisines, sont mal ou pas fermées et constituent un moyen d'accès tout indiqué.

En cassant un carreau éviter de se blesser aux mains ou au visage (attention aux éclats de verre dans les yeux).

Pour cela :

- mettre des gants et utiliser la petite pince ;
- tourner la tête et la baisser, de façon que la visière du casque protège le visage ;
- en frappant par petits coups, essayer de ne briser qu'une partie du carreau à proximité de la poignée de la
  fenêtre.

3.   Pénétration par la porte.

S'il n'est pas possible de pénétrer dans les lieux par une fenêtre, on peut, pour accéder par la porte :

- récupérer la clé située à l'intérieur ;
- forcer la porte ;
- enfoncer un panneau.


3.1.   Récupération d'une clé restée  à l'intérieur sur la porte.

- S'il y a, au bas de la porte, un jour suffisant, y glisser une grande feuille de papier (un journal par exemple),
  à la verticale de la serrure ;
- chasser la clé de la serrure au moyen d'un fil de fer, d'un tournevis (il peut être nécessaire de faire tourner
  légèrement la clé si elle n'est pas exactement dans l'axe du trou de serrure ; le tournevis est alors très
  indiqué car il permet d'obtenir la rotation voulue en faisant appui sur l'extrémité de la tige de la clé) ;
- retirer la feuille de papier (le journal) sur laquelle se trouve la clé.

3.2.   Forcement d'une porte.

Cette méthode cause des dégâts relativement limités : arrachement de l'huisserie, au niveau de la serrure.


On peut procéder de deux manières différentes :

a) Avec une pince (petite ou grande), écarter la porte de l'huissier, en commençant par les extrémités haute et basse et placer une cale en bois un bouchon, pour maintenir l'écartement ; poursuivre l'opération, alternativement, en se rapprochant de la serrure.


La tension ainsi produite finit par provoquer l'arrachement de la gâche.

b) Si la porte est munie d'un verrou de sûreté : procéder d'abord au forcement de la serrure centrale ; pour
cela, introduire l'extrémité de la pince entre l'huisserie et la porte, alternativement juste au-dessus puis juste au-dessous de la serrure, et exercer par-à-coups une forte pression sur l'autre extrémité de la pince ; dès que la serrure centrale a cédé, opérer de même au niveau.

3.3 .   Enfoncement d'un panneau.

a)  Méthode du "coup de boîte".

Elle permet de faire sauter le panneau du bas.

En se plaçant face à la porte, frapper violemment le panneau avec le pied orienté de façon que la semelle de la botte l'atteigne de toute sa surface.

Cette méthode est plus efficace si elle est pratiquée à deux sapeurs, en tenant par la taille.

Elle ne doit pas être employée si on suppose qu'une personne est tombée derrière la porte (selon des renseignements obtenus de voisins, d'après des râles, une respiration haletante, ou l'observation qu'on a pu faire par une fenêtre).

b)  Dans ce dernier cas, faire sauter le panneau supérieur de la porte, en essayant de ne pas le faire tomber sur la victime, atteindre alors la poignée de la porte ou la clé. Si l'ouverture n'est pas possible ainsi, un sapeur se glissera par le passage crée, en partie haute, par l'enlèvement du pansement.

c)  Certaines portes sont pourvues d'un panneau central de petite largeur situé à hauteur de la serrure.

Pour limiter les dégâts, faire sauter de préférence cet élément.

Cette méthode n'est évidemment valable que si la porte peut être ouverte de l'intérieur.

4.   Cas particuliers.

4.1.  Portes coulissantes pleines.

Elles sont de modèles divers. Il faut adapter la méthode d'ouverture ou de forcement à la situation.

Différentes méthodes possibles :

- écartement du mur, le long de laquelle, coulisse le battant, au moyen de grandes pinces ; le battant peut
   alors se trouver dégagé de la glissière et on le fait tomber en le poussant, ou du rail-guide et on peut
   l'écarter par balancement.

4.2.   Portes coulissantes en treillis métallique.

Opérer sur la serrure au moyen de la petite ou de la grande pince. Éventuellement, pratiquer une ouverture en sectionnant des éléments du treillis au moyen d'outils de découpage : scies diverses, chalumeau.

Sinon, il faut essayer de forcer la serrure ou d'enfoncer un panneau.

Certaines de ces portes sont munies d'un verrou par battant.

4.4.   Portes en barreaux métalliques.

S'il n'est pas possible de venir à bout de la serrure, il faut pratiquer une ouverture à l'aide de pinces coupantes, scies, chalumeau. Il peut être possible d'écarter des barreaux au moyen de vérins, écarteurs, coussins pneumatiques.

4.5.   Rideaux métalliques.

Les systèmes de fermeture sont très divers et il faut adapter l'action à chacun dont il y a lieu d'abord de déterminer avec précision la nature.

Il ne faut pas perdre de vue qu'un rideau métallique déformé ne pourra pas être soulevé.

- Si le rideau est verrouillé en partie basse par un simple cadenas il suffit de faire sauter ce dernier
(sectionnement par exemple) ;
- Si le verrouillage est latéral, il peut être possible de faire céder les tenons en exerçant simultanément sur
  chacun une poussée au moyen de grandes pinces ;
- En dernier ressort, pratiquer une ouverture dans le rideau au moyen d'appareils de découpage : scie à
   disque, chalumeau, burin découpeur pneumatique associé à une mâchoire pneumatique.

4.6.   Portes basculantes.

Il faut neutraliser le système de fermeture, après en avoir déterminé la nature, pour pouvoir ouvrir en
poussant en partie haute.

En dernier ressort, pratiquer une ouverture.

5.   Remarques.

Avant d'entreprendre une opération délicate, il ne faut pas omettre, si on se trouve en présence d'une serrure qui semble simple, d'essayer de l'ouvrir au moyen.

6.   Mesures à prendre après une ouverture de porte en l'absence des locataires
     ou propriétaires.

Il faut toujours essayer de refermer, de façon sûre le local concerné.
A défaut de cette possibilité, de confier la garde aux services de la police et, en attendant leur arrivée, faire assurer momentanément cette garde par un sapeur.

6.1   Modes de fermeture d'un local après une intervention.

a) Si la porte et son huisserie, ne sont pas très détériorées :

- porte pourvue d'une serrure simple, il suffit de tirer le battant ; le pêne se referme de lui-même dans
   la gâche ;
- porte pourvue d'un verrou de sûreté à molette ;
.  mettre le verrou en position ouverte ;
.  enrouler une extrémité d'une ficelle mince et résistante, de plusieurs tours dans le sens de rotation de
   fermeture, autour du bouton molette du verrou.
.  tendre l'autre extrémité de la ficelle et la faire passer, si l'espace est suffisant, entre la porte et l'huisserie ;
   si cet espace est insuffisant, par le trou de la serrure.
.  maintenir la porte en position de fermeture et tirer fermement sur l'extrémité libre de la ficelle qui, en se
   déroulant, parvient à entraîner la molette du verrou (il faut se munir d'un gant pour protéger la main de
   traction.

b)  Dans l'impossibilité de procéder comme il vient d'être indiqué ci-dessus ou dans le le cas où la porte et
     huisserie sont dans un état  ne permettant plus à la la serrure et à la gâche de tenir suffisamment, il faut
     procéder à la pose d'un cadenas.

Un piton rond est vissé dans l'huisserie, perpendiculairement, de façon que les deux anneaux se chevauchent.

La clé du cadenas est remise aux services de police qui devront en assure la remise ultérieure aux sapeurs-pompiers.




Sandock Mbéféthie - Ndiaganiao


La Commune de Ndiaganiao est limitée au Nord par la communauté rurale de Ngoudiane, au Sud par celle de Sessène et Sandiara, à l'Est par celle de Fissel , et à l'Ouest par la commune de Tassette et Sindia.

Elle couvre une superficie de 378,5 km2 est composée de trente sept (37) villages :
- Sandock (13 villages), fondé par une personne de ce nom ;
- et Ndiaganiao (24 villages). Les familles qui vivent dans cette localité sont parentés et entretiennent des relations étroites.
  
La commune rurale de Ndiaganiao se divise en trois (03) zones :

- zone de bas-fonds  ;
   - zone de Sandock ;      
   - et zone de Ndiaganiao.

La population est composée de trois ethnies :

- les Sérères représentent 75 %  ;
- les Wolofs 13 %  ;
- les Pulaars 11 %.

Les autres ethnies minoritaires sont les maures, les mandjack et les diolas, ils représentent 3 % de la population.

80 % des habitants de la localité sont des musulmans, 10 % des chrétiens et le même taux pour les animistes
(adeptes de la religion traditionnelle).


La Commune connaît un fort taux de migration, notamment celle des jeunes et des femmes. Cette forte mobilité est due à la pauvreté des sols, à l'insuffisance des terres arables et au manque d'emploi caractérisée 
 par l'exode rurale vers des cieux plus cléments (les grandes villes comme Dakar, Mbour et Thiès).
                     

                                                                                                                         




Retrait du Casque du Motocycliste.


Le casque d'un motocycliste n'empêche ni le dégagement en urgence, ni la mise en position latérale de sécurité ; il ne doit donc pas être retiré, sauf si la victime présente des signes de détresse ventilatoire et porte un casque de type "intégral" (les autres casques permettant l'ouverture et le nettoyage de la bouche et la pratique de la ventilation artificielle).

Le retrait du casque est une manœuvre très délicate ; elle est moins dangereuse à deux sauveteurs :
. Le sauveteur le plus expérimenté se place à genoux, à côté de la tête de la victime ; il place une main sous le
cou, l'autre est passée sous le bord inférieur du casque : les doigts sont mis en crochet sous le menton. Il assure le maintien de la tête dans l'axe du corps.

. Le second sauveteur se place dans l'axe de la tête, détache la sangle de la mentonnière, vérifie que rien d'autre ne retient le casque (foulard...), saisit le casque sur les parties latérales du bord inférieur, et le tire doucement dans l'axe. Il est parfois nécessaire de basculer légèrement le casque en arrière pour ne pas accrocher le nez.

Le maintien de la tête dans l'axe du corps n'est jamais relâché ; la tête et le casque sont à peine soulevés du sol de la hauteur juste nécessaire pour que le casque puisse glisser sur le sol ; elle est reposée doucement sur le sol et maintenue en rectitude.

La ventilation artificielle peut être aussitôt commencée dès que les voies aériennes supérieures sont libres.

Cas particulier :

Au cas où l'accès à la nuque et au menton n'est pas immédiatement possible, le premier sauveteur, placé dans l'axe de la tête, maintient le casque (et donc la tête), le second, à genoux sur le côté, défait la fermeture (jugulaire, mentonnière, autre système de fixation...). Il passe ensuite une main sous la nuque, l'autre en crochet sous le menton en maintenant la rectitude de l'axe tête-cou-tronc. Le premier sauveteur peut alors retirer le casque dans l'axe du corps de la victime.

Lorsqu'il n'y a qu'un seul sauveteur, la manoeuvre est très dangereuse ;
. Le sauveteur se place à la tête de la victime, passe une main sous le cou et de l'autre tire doucement le casque, bien dans l'axe du tronc.

Une fois le casque oté, il pose doucement la tête sur le sol, la maintient basculée en arrière, et pratique immédiatement la libération des voies aériennes supérieures et la ventilation artificielle.

Cette manoeuvre ne doit donc être réalisée que s'il y a danger vital manifeste, et dans ce seul cas.

Il faut toujours se rappeler que l'on peut laisser le casque sur la tête d'un blessé inconscient qui ventile tout au long des opérations de secours (P.L.S. notamment).

L'opération de retrait ne s'impose que :
- si la victime vomis ;
- si une ventilation artificielle est indispensable et si le casque est de modèle dit "intégral".

Précautions à prendre pour transfusion

- Il ne faut d'abord éviter toute souillure microbienne du sang.

- Le matériel doit être stérilisé, la peau du donneur ainsi que celle du receveur désinfectée.

- Pour ne pas transmettre de maladie, le donneur doit être en bonne santé et avoir subi un examen
   médical avant de donner son sang ainsi qu'un bilan sanguin de contrôle.

- Enfin, il faut surtout que les deux sangs soient pratiquement compatibles, c'est-à-dire que le sang

  du receveur ne soit pas détruit par le sang du donneur ou que le sang ne soit pas détruit par le sang

  du receveur.


 D'où les multiples essais de classification du sang humain.

 

Cric Rouleur.


N'est pas compris dans le matériel armant les voitures d'incendie (sauf éventuellement les "véhicules de secours routier", mais peut être emporté et utilisé dans les déblais et pour déplacer les grosses voitures accidentées encombrant la voie publique.


Principe de fonctionnement :

Huile refoulée agissant sur un piston dans un cylindre.

Manoeuvre :


1°  Montée :

Placer la flèche du bouton moleté vers l'avant et pomper en faisant basculer le bras de manoeuvre.

2°  Blocage :

Tourner le bouton moleté à droite, ce qui immobilisera le bras de manoeuvre.


3°  Descente :

Tourner le bouton moleté à gauche (agir doucement de manière à éviter un abaissement brusque si le cric supporte une charge).

Caractéristiques :

- puissance : 10 t ;
- course :  60 cm.
Il existe d'autres types de crics rouleurs.

Etrangleurs.

L'étrangleur permet d'arrêter momentanément l'eau dans un tuyau sans avoir besoin de fermer la retenue, l'hydrant ou la sortie de refoulement de l'engin-pompe. Il est surtout employé lorsque l'établissement de tuyaux a une grande longueur, pour changer ou déplacer un gros tuyau ou pour transformer une grosse lance.


Nomenclature :

L'étrier avec côté mobile, la vis et sa manivelle, la presse, le patin.

Manœuvre :

Abattre le côté mobile, engager le tuyau dans la presse, relever le côté mobile, maintenir l'étrangleur en position en plaçant un pied sur le patin et tourner la manivelle dans le sens de visser pour comprimer le tuyau.

Observations :

Avoir pris le soin de placer le tuyau à étrangler dans l'axe de la presse pour éviter qu'il ne soit coupé sur les côtés. S'assurer également que le côté mobile est enclenché correctement pour éviter de fausser l'étrier.

L'étrangleur nouveau modèle :

Cet étrangleur est plus stable. Le patin a la forme d'une croix et la vis est manoeuvrée au moyen d'une traverse.


NOTA.- L'emploi de l'étrangleur est à éviter quand les établissements réalisés avec des tuyaux à paroi interne lisse. On fermera de préférence les vannes des orifices de refoulement des engins pompes ; on utilisera également de façon régulière, sur les établissements de 110 mm, la vanne spéciale ou mieux, la division, mixte 100/100 :  2 X 65 qui, placées à priori entre les premiers tuyaux, côté lance, permettent de procéder facilement des transformations et prolongement éventuels.

L'emploi de l'étrangleur de 70 devient également inutile, pour effectuer le remplacement d'une grosse lance par deux petites, lorsqu'on utilise la division "mixte".


Immeuble de Grande Hauteur - Définition et classification

Article R122-2 

          Constitue un immeuble de grande hauteur, pour l'application du présent chapitre, tout corps de bâtiment dont le plancher bas du dernier niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plus haut utilisable pour les engins des services publics de secours et de lutte contre l'incendie :

-à 50 mètres pour les immeubles à usage d'habitation, tels qu'ils sont définis par l'article R. 111-1 (1) ;
 -à plus de 28 mètres pour tous les autres immeubles.
Fait partie intégrante de l'immeuble de grande hauteur l'ensemble des éléments porteurs et des sous-sols de l'immeuble.

       En font également partie les corps de bâtiments contigus, quelle que soit leur hauteur, lorsqu'ils ne sont pas isolés de l'immeuble de grande hauteur dans les conditions précisées par le règlement de sécurité prévu à l'article R. 122-4.
        Par dérogation à l'alinéa précédent, les parcs de stationnement situés sous un immeuble de grande hauteur ne sont pas considérés comme faisant partie de l'immeuble lorsqu'ils sont séparés des autres locaux de l'immeuble par des parois coupe-feu de degré 4 heures ou REI 240 et qu'ils ne comportent au maximum qu'une communication intérieure directe ou indirecte avec ces locaux dans les conditions définies par le règlement de sécurité prévu à l'article R. 122-4. Ne sont pas considérés comme faisant partie de l'immeuble les volumes situés en partie basse de l'immeuble de grande hauteur qui répondent aux conditions d'indépendance et aux mesures de sécurité fixées par l'arrêté mentionné à l'article R. 122-4.
         Ne constitue pas un immeuble de grande hauteur l'immeuble à usage principal d'habitation dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 28 mètres et au plus à 50 mètres, et dont les locaux autres que ceux à usage d'habitation répondent, pour ce qui concerne le risque incendie, à des conditions d'isolement par rapport aux locaux à usage d'habitation, fixées par l'arrêté mentionné à l'article R. 122-4.
(1) Lire R*111-1-1.

NOTA : Conformément au décret n° 2009-1119 du 16 septembre 2009, article 5, les dispositions de son article 2 sont applicables aux demandes de permis de construire et aux demandes d'autorisations relatives aux établissements recevant du public et aux immeubles de grande hauteur prévues par les articles L. 111-8 et L. 122-1 du code de la construction et de l'habitation, déposées à compter du premier jour du quatrième mois suivant la publication du présent décret.

 Ne sont pas soumis aux dispositions du présent chapitre les immeubles de grande hauteur dont la destination implique normalement la présence de moins d'une personne par 100 mètres carrés de surface hors œuvre nette à chacun des niveaux.


Article R122-4

Un arrêté conjoint des ministres chargés de l'exécution des dispositions du présent chapitre, pris après avis de la Commission centrale de sécurité prévue par l'article R. 123-29 et portant règlement de sécurité, fixe pour les diverses classes d'immeubles de grande hauteur les mesures d'application des principes posés par le présent chapitre communes à ces diverses classes ou à certaines d'entre elles et les dispositions propres à chacune d'elles. Il fixe en outre les mesures qui doivent être prises par le constructeur pendant la réalisation des travaux pour limiter les risques d'incendie et faciliter l'intervention des sapeurs-pompiers.

Les arrêtés fixant ou modifiant le règlement de sécurité déterminent celles des dispositions qui, compte tenu de leur nature et de leur importance, sont applicables respectivement, soit aux seuls immeubles à construire, soit aux immeubles faisant l'objet de projets déposés en vue de la délivrance du permis de construire ou de la déclaration préalable à la construction, soit aux immeubles en cours de construction, soit aux immeubles déjà construits. Pour chacune de ces catégories d'immeubles, les arrêtés déterminent les conditions et délais d'application des dispositions édictées.
I.-Les immeubles de grande hauteur sont répartis dans les classes suivantes :

GHA : immeubles à usage d'habitation ;
GHO : immeubles à usage d'hôtel ;
GHR : immeubles à usage d'enseignement ;
GHS : immeubles à usage de dépôt d'archives ;
GHTC : immeubles à usage de tour de contrôle ;
GHU : immeubles à usage sanitaire ;
GHW 1 : immeubles à usage de bureaux répondant aux conditions fixées par le règlement prévu à l'article 122-4 dont la hauteur du plancher bas tel qu'il est défini à l'article R. 122-2 est supérieure à 28 mètre et inférieure ou égale à 50 mètres ;
GHW 2 : immeubles à usage de bureaux dont la hauteur du plancher bas tel qu'il est défini ci-dessus est supérieure à 50 mètres ;
GHZ : immeubles à usage principal d'habitation dont la hauteur du plancher bas est supérieure à 28 mètres et inférieure ou égale à 50 mètres et comportant des locaux autres que ceux à usage d'habitation ne répondant pas aux conditions d'indépendance fixées par les arrêtés prévus aux articles R. 111-13 et R. 122-4 ;
ITGH : immeuble de très grande hauteur. Constitue un immeuble de très grande hauteur tout corps de bâtiment dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 200 mètres par rapport au niveau du sol le plus haut utilisable pour les engins des services publics de secours et de lutte contre l'incendie.
II.-Lorsqu'un immeuble est affecté à plusieurs usages différents, les dispositions applicables sont définies par le règlement de sécurité prévu à l'article R. 122-4.