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Sandock Mbéféthie - Ndiaganiao


La Commune de Ndiaganiao est limitée au Nord par la communauté rurale de Ngoudiane, au Sud par celle de Sessène et Sandiara, à l'Est par celle de Fissel , et à l'Ouest par la commune de Tassette et Sindia.

Elle couvre une superficie de 378,5 km2 est composée de trente sept (37) villages :
- Sandock (13 villages), fondé par une personne de ce nom ;
- et Ndiaganiao (24 villages). Les familles qui vivent dans cette localité sont parentés et entretiennent des relations étroites.
  
La commune rurale de Ndiaganiao se divise en trois (03) zones :

- zone de bas-fonds  ;
   - zone de Sandock ;      
   - et zone de Ndiaganiao.

La population est composée de trois ethnies :

- les Sérères représentent 75 %  ;
- les Wolofs 13 %  ;
- les Pulaars 11 %.

Les autres ethnies minoritaires sont les maures, les mandjack et les diolas, ils représentent 3 % de la population.

80 % des habitants de la localité sont des musulmans, 10 % des chrétiens et le même taux pour les animistes
(adeptes de la religion traditionnelle).


La Commune connaît un fort taux de migration, notamment celle des jeunes et des femmes. Cette forte mobilité est due à la pauvreté des sols, à l'insuffisance des terres arables et au manque d'emploi caractérisée 
 par l'exode rurale vers des cieux plus cléments (les grandes villes comme Dakar, Mbour et Thiès).
                     

                                                                                                                         




Retrait du Casque du Motocycliste.


Le casque d'un motocycliste n'empêche ni le dégagement en urgence, ni la mise en position latérale de sécurité ; il ne doit donc pas être retiré, sauf si la victime présente des signes de détresse ventilatoire et porte un casque de type "intégral" (les autres casques permettant l'ouverture et le nettoyage de la bouche et la pratique de la ventilation artificielle).

Le retrait du casque est une manœuvre très délicate ; elle est moins dangereuse à deux sauveteurs :
. Le sauveteur le plus expérimenté se place à genoux, à côté de la tête de la victime ; il place une main sous le
cou, l'autre est passée sous le bord inférieur du casque : les doigts sont mis en crochet sous le menton. Il assure le maintien de la tête dans l'axe du corps.

. Le second sauveteur se place dans l'axe de la tête, détache la sangle de la mentonnière, vérifie que rien d'autre ne retient le casque (foulard...), saisit le casque sur les parties latérales du bord inférieur, et le tire doucement dans l'axe. Il est parfois nécessaire de basculer légèrement le casque en arrière pour ne pas accrocher le nez.

Le maintien de la tête dans l'axe du corps n'est jamais relâché ; la tête et le casque sont à peine soulevés du sol de la hauteur juste nécessaire pour que le casque puisse glisser sur le sol ; elle est reposée doucement sur le sol et maintenue en rectitude.

La ventilation artificielle peut être aussitôt commencée dès que les voies aériennes supérieures sont libres.

Cas particulier :

Au cas où l'accès à la nuque et au menton n'est pas immédiatement possible, le premier sauveteur, placé dans l'axe de la tête, maintient le casque (et donc la tête), le second, à genoux sur le côté, défait la fermeture (jugulaire, mentonnière, autre système de fixation...). Il passe ensuite une main sous la nuque, l'autre en crochet sous le menton en maintenant la rectitude de l'axe tête-cou-tronc. Le premier sauveteur peut alors retirer le casque dans l'axe du corps de la victime.

Lorsqu'il n'y a qu'un seul sauveteur, la manoeuvre est très dangereuse ;
. Le sauveteur se place à la tête de la victime, passe une main sous le cou et de l'autre tire doucement le casque, bien dans l'axe du tronc.

Une fois le casque oté, il pose doucement la tête sur le sol, la maintient basculée en arrière, et pratique immédiatement la libération des voies aériennes supérieures et la ventilation artificielle.

Cette manoeuvre ne doit donc être réalisée que s'il y a danger vital manifeste, et dans ce seul cas.

Il faut toujours se rappeler que l'on peut laisser le casque sur la tête d'un blessé inconscient qui ventile tout au long des opérations de secours (P.L.S. notamment).

L'opération de retrait ne s'impose que :
- si la victime vomis ;
- si une ventilation artificielle est indispensable et si le casque est de modèle dit "intégral".