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"Née un 14 octobre, à Dakar, cette dame à l'apparence"

Née un 14 octobre, à Dakar, cette dame à l’apparence élégante veut être élue, le 26 février prochain, présidente de la République du Sénégal. Elle est de taille élancée et brille d’un teint d’une noirceur pourtant modérée. Son calme est frappant ainsi qu’en témoigne sa voix douce et distincte. Itinéraire d’un professeur qui veut briguer la magistrature suprême.
Amsatou-sow-sidibe
Cette universitaire est entrée, depuis 2003, dans le cercle des juristes qui ont le titre de ‘’professeur agrégé titulaire de Chaire de droit privé’’ à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, plusieurs années après son Doctorat d’Etat à l’université Paris II.
Amsatou Sow Sidibé est une ancienne pensionnaire de l’école Berthe Maubert et du Lycée Kennedy jusqu’à sa réussite à l’examen du baccalauréat, en 1973. Après son certificat de maîtrise en 1977, à l’UCAD, Amsatou Sow Sidibé se rend en France pour approfondir ses études en droit. Trop passionnés d’éducation, ses parents étaient exigeants, laisse-t-elle entendre. « J’ai évolué dans une famille où les filles étaient traitées de manière égale avec les garçons. Nos parents avaient un intérêt particulier pour notre éducation. Mon père était très sévère et ne badinait pas avec les fautes« .
Amsatou Sow Sidibé est la fille  de El Hadji Caab Sow, un ancien cheminot. Elle réclame ses origines walo-walo et ndiambour-ndiambour de par sa mère. « Adja Ndèye Oulèye Diaw, ma mère, est originaire de Guidakhar, dans le Walo. Je suis aussi une Ndiambour-Ndiambour puisque ma grand-mère, Fatou Niang Iba, vient de Ndiagne, de la famille de Ndiaga Marème Niang« . Du côté de son père, la candidate déclarée est originaire de Pété, au Fouta. Son grand-père, Djibril Sow, vient du Macina, dans la boucle du Niger  et s’est installé à Saint-Louis avant de rallier Dakar. Il fait partie de ceux qui ont créé la Médina avec la famille Diène. C’est pourquoi la première femme présidente du jury d’agrégation (CAMES) estime être « Peulh-Lébou ».
Première femme sénégalaise agrégée en droit, Amsatou Sow Sidibé n’est pas seulement une universitaire qui se meut entre les amphithéâtres de l’université. Elle est l’épouse du professeur de médecine El Hassane Sidibé et mère de famille.
Le professeur et d’autres citoyens ont porté sur les fonts baptismaux la structure qu’elle dirige, la Convergence des Acteurs pour la Défense des valeurs (CAR)/ Lennen (Agir autrement). Pour elle, les souffrances des populations ont fait naître ce mouvement. C’est donc un cadre de veille, d’alerte, de réflexion, d’échanges et d’actions visant à susciter un sursaut salutaire.
« L’élection présidentielle de 2012 n’est pas notre objectif et le pays ne doit pas seulement s’arrêter à cette date car il y a des préoccupations plus immédiates et urgentes », a-t-elle laissé entendre. Dans son programme, figure l’éducation, la santé, l’habitat, la crise des valeurs, la lutte contre la manipulation constante des institutions, etc. Amsatou Sow Sidibé compte booster la consommation et améliorer les services sociaux. Elle compte aligner le niveau des retraites sur le coût de la vie, améliorer la prise en charge sanitaire des militaires invalides, promouvoir les PME-PMI ou encore construire des logements sociaux. Madame Sidibé veut aussi la multiplication des écoles et universités techniques ; ce qui sera le levier de l’amélioration de l’éducation et de l’insertion professionnelle. La candidate déclarée à l’élection présidentielle compte réduire le train de vie de l’Etat en matière de consommation d’énergie électrique et de carburant. Dans le court terme, pour sortir de la crise énergétique, elle préconise la généralisation des lampes à basse consommation (LBC) et la réorganisation de la Sénélec. Sur le long terme, une solution sera mise en application avec l’ouverture aux énergies renouvelables tels que l’hydroélectricité et le solaire.
Pour le financement de sa campagne, le professeur Amsatou Sow Sidibé compte sur les bonnes volontés et aussi sur ses anciens étudiants. Elle a même publié un numéro de compte où les contributions devraient être versées. Toutefois, le professeur Sidibé demande encore au Ministère de l’Intérieur de lui accorder l’acte de naissance de son organisation ; ce qui lui permettra de participer à des élections.

Véhicule d'Assistance Respiratoire (V.A.R).

A - Généralités.

Les feux modernes nécessitent, de plus en plus régulièrement, l'emploi systématique d'appareils respiratoires isolants en nombre important et l'armement réglementaire des engins se trouve généralement insuffisant pour faire face aux besoins d'une opération de quelque importance et de quelque durée.

Il faut donc pouvoir au niveau des Centres de secours importants ou au moins au plan départemental, disposer d'un renfort en appareils prêts à l'utilisation, en batteries d'air, comprimé de rechange, voire d'un compresseur d'air portable, qu'on peut amener sur les lieux;

Le véhicule d'assistance respiratoire a été conçu, à cet effet. Il s'agit d'un véhicule de petit tonnage (camionnette 1500 à 2000 kg), servi par un conducteur (et un chef de voiture si possible), dont l'armement peut être, par exemple le suivant :

a) Matériel d'exploration :

-1 chariot portant :
. 40 mètres de tuyaux de 20 mm ;
.    6 caissettes avec équipements individuels comprenant chacun :
.    1 masque ;
.    1 détendeur ;
.    10 mètres de tuyau de 10 mm ;
.     4 sondes pour injection d'air à des personnes ensevelies ;
.     6 appareils respiratoires isolants complets ;
.    12 batteries de rechange ;
.     4 appareils respiratoires isolants à circuit fermé Fenzy ;
.     2 coffrets de rechange pour Fenzy
.     1 liaison filiaire de 200 mètres.

          b)   Matériels divers :

- 4 inhalateurs d'oxygène complets ;
- 5 bouteilles d'oxygène de rechange ;
- 4 projecteurs portatifs ;
- 3 sangles de sauvetages ;
- 3 commandes ;
- 10 bâches ;
- 1 raccord intermédiaire pour rechargement des batteries d'air comprimé des appareils respiratoires isolants
     à partir de compresseurs mobiles.

          c) Un compresseur d'air mobile.

Appareil fixe ou mobile, de débit variable suivant le type, servant à la recharge des bouteilles d'air comprimé des appareils respiratoires isolants, indispensable à l'équipement des C.S ou l'emploi de ces derniers est fréquent, en reconnaissance en atmosphère toxique ou dans le domaine de la plongée.

Il existe de nombreux, modèles de compresseurs d'air, dont les débits peuvent varier de 3 à plusieurs dizaines de mètres cubes/heure sous des pressions de l'ordre de 200 à 250 bars. Se reporter aux notices du constructeur.

C - Manœuvre.

Si les moyens du V.A.R. doivent être employés, il faut d'abord utiliser les appareils et bouteilles d'air de réserve qu'il transporte.

On procède ensuite, au fur et à mesure des besoins, à la recharge des batteries vidées, (il faut en effet considérer que la cadence de recharge n'est que de l'ordre de 2 batteries en 15 minutes).

Le compresseur doit être disposé à une certaine distance du lieu du sinistre, en un endroit à l'abri de la fumée dégagée par le foyer et où l'air n'est pas pollué par des dégagements de gaz d'échappement de véhicules.

Il est préférable de descendre le compresseur du V.A.R et d'employer ce dernier à des rotations pour transporter alternativement les batteries rechargées et celles qu'il faut réapprovisionner.

Éventuellement même, en cas de nécessité, des rotations peuvent être faites entre le lieu du sinistre et un C.S. pourvu d'un compresseur fixe.

La manipulation des bouteilles doit être faite avec précautions, en évitant en particulier les chocs pour les robinets et entretoises des batteries.