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Comportement du jeune conducteur

1)  - Jeunes conducteurs vous êtes plus sensibles à l'éblouissement et à la fatigue que les autres usagers. Ne surestimez pas vos possibilités.

Anciens conducteurs, beaucoup d'accidents sont causés par l'ignorance des nouvelles règles du Code de la route, en particulier la signalisation et la priorité. Assurez-vous que vous les connaissez.

2)  - Ne croyez pas que vos "réflexes" soient meilleurs avec une petite dose d'alcool ; ils sont au contraire diminués et celui qui manque d'habitude est aussi dangereux que le buveur entraîné.

Méditez ces chiffres :

- pour 1 g d'alcool pour litre de sang, le risque d'accident est 6 fois plus grand qu'à jeun.
- avec,1 5 g le risque est multiplié par 20.
- avec 2 g par 60.

3) -  Sur une route fraîchement gravillonnée, ne dépassez pas 50 km/h.
C'est votre propre vitesse qui est responsable du bris de votre pare-brise.

4) -  Si vous choisissez un véhicule de couleur vive, vous serez mieux vu et vous serez vu plus tôt. Votre sécurité en sera accrue.

5) - L'arrêt en cours de route est une pratique saine et utile. Mais il ne suffit pas de s'arrêter pour se remettre en forme. Après un long parcours, l'air des poumons est vicié, les articulations sont gagnées par l'ankylose. Ce qu'il faut donc, c'est du mouvement et de l'air. Il faut aussi boire de l'eau (l'eau est anti-fatigue).

6) - Conduire vite fatigue beaucoup le coeur. Ne vous forcez pas, conduisez en souplesse. Chaque difficulté de conduite fait faire un bond à la fréquence cardiaque. Dans certaines situations, celle-ci peut arriver à doubler par rapport au repos.
Adaptez vous-même votre vitesse au niveau de trafic que vous rencontrez. Si vous choisissez une vitesse facile à maintenir, vous épargnerez à votre coeur et à vos artères une fatigue inutile et stérile.

 7) - En traversant une ville encombrée, vous ne pouvez abolir ni les feux rouges, ni les encombrements. Si vous essayez de réaliser une forte moyenne, votre véhicule n'ira pas plus vite, mais votre, cœur, lui accélérera à fond.

Au contraire, le simple fait d'accepter une vitesse réduite vous procurera :

- une diminution de fatigue importante ;
- un gain de sécurité.

8) - Tout ce qui précède s'applique au problème de dépassement.

Lorsque le dépassement est difficile :

- soit que la vitesse du véhicule à dépasser vous entraîne à atteindre une vitesse supérieure à celle dont vous avez l'habitude ;
- soit que les conditions de circulation ou de visibilité puissent mettre en cause le succès de votre manoeuvre.

Votre rythme cardiaque s'accroit fortement, ce qui vous place dans une situation physiologique défavorable et parfois dangereuse.

Un second facteur défavorable intervient également. Le délai qui vous est nécessaire pour prendre une décision augmente et vous risquez de vous décider trop tard pour dépasser sans danger.

Donc, si vous avez le moindre doute, n'essayez pas de dépasser.


9) - Beaucoup de conducteurs roulent sans regarder leur compteur, appréciant leur vitesse à partir du cadre extérieur qu'ils traversent ou du bruit du moteur. Or, le cadre extérieur se modifie sans cesse et le bruit du moteur varie selon la charge et le profil de la route. Il en résulte de fortes erreurs d'appréciation de la vitesse elle-même, responsables de fautes de conduite.
Surveillez votre compteur.


Le Stress Cumulatif

 

L'exposition prolongée d'une personne à de nombreuses agressions, même mineures, peut conduire au phénomène de traumatisation et au stress cumulatif. On l'oppose au stress traumatique causé par une seule agression, violente et soudaine (traumatisme psychique type 1).

Le stress cumulatif n'est pas moins sournois. Il doit être identifié avant qu'il ne conduise au burn-out, ou crise de surmenage et d'épuisement professionnel.

Ce dernier touche particulièrement les soignants et les humanitaires, car ils s'attaquent toujours à une tâche considérable, la demande d'aide dépassant l'offre et ne pouvant jamais être satisfaite.

En mission, les petites agressions, liées aux conditions de travail en zone de conflit, sont multiples et quotidiennes  :

. le logement ( précarité, promiscuité, absence de confort, absence d'eau, chaleur, bruit) ;
. les déplacements (risques, menaces, franchissements fastidieux et check-points) ;
. l'alimentation (manque de nourriture ou monotonie des mets) ;
. l'immobilité et l'inactivité (parfois longue durée, comme en situation de stand-by ;
. la non-validation du travail accompli (absence de reconnaissance des victimes ou hostilité des           
   autorités) ;
. les autres (ils peuvent être eux-mêmes victimes de stress cumulatif et des troubles de caractère).

Rapidement surtout du fait que vous travaillez en situation de guerre, ces agressions conduisent à  l'épuisement, à la frustration et à l'absence d'efficacité professionnelle. La force de la routine, la mauvaise habitude de prendre de petits risques, la difficulté de communiquer peuvent conduire à la perte de votre objectivité concernant votre propre sécurité et celle des collègues de travail. Ceci, est   dangereux pour tous.

Sur le personnel, le stress cumulatif conduit, via l'hyperactivité stérile, à l'épuisement physique émotionnel, pour aboutir au burn-out.
Ce trait particulier qui peut amener la personne à constater :

- Je ne suis plus efficace dans mon travail, mais ça m'est égal", atteint (e) de stress cumulatif, vous changerez imperceptiblement d'attitude par rapport aux victimes, aux collègues et à vos tâches quotidiennes. Par cynisme ou amertume, vous serez porté (e) à faire des plaisanteries douteuses sur des situations tragiques. Surmené (e) ou désabusé (e), vous ne trouverez de plaisir à faire ce que vous aimez faire. S'il est ignoré, ce stress peut conduire, comme tous les autres stress, à des manifestations psycho-somatiques (maux de tête, douleurs dorsales, symptômes gastro-intestinaux) et à un état dépressif (troubles de sommeil, difficulté de concentration).

Nous sommes parfois responsable du burn-out qui nous consume, mais nous avons toujours les moyens d'éviter cette surchauffe.

Que faire ?

Lorsqu'on se sent atteint de stress cumulatif, , que peut-on faire ? 

- Accepter qu'il est impossible de se préoccuper des autres sans se préoccuper de soi, et de       
  prendre conscience que chacun est à priori responsable, de son stress ;
- Comprendre que le stress est inhérent à l'action humanitaire, puisque les objectifs de cet
   engagement très élevé, ne peuvent être atteints ;
- Éviter le surmenage, la présence prolongée au bureau, le manque de temps pour les                              relations personnelles et faire du sport, la consommation de stimulants                                         rapidement nocifs pour la santé, d'une façon générale, l’excitation qui pousse à brûler                          la chandelle par les deux bouts.

Tout cela ne fait pas inévitablement partie d'une mission du C.I.C.R. On peut travailler valablement    dans l'humanitaire sans être épuisé, en ménageant ses forces et en gardant du temps le Repos,             le Repas,  les Relations (les 3 R), et pour l'entraînement physique.
- Entretenir et protéger l'esprit d'équipe : contribuer à forger une atmosphère propice à la perception      et à l'expression de la vulnérabilité de chacun ;
- Apprendre à partager ses émotions avec le groupe constitue la meilleure prévention.
            

  


   
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Conseils aux utilisateurs de deux roues



-  Souvenez-vous que votre équilibre est fragile ;
Portez toujours votre casque : c'est votre seule carrosserie ;
-  Apprenez à freiner.


 -  Pour tourner :


.  Tendez le bras, ou mieux, faites équipez votre deux roues de clignotants.
.  N' hésitez pas à vous arrêter.
 .  Avertissez aussi les piétons de vos intentions.


-  Soyez habillés de couleurs claires pour être vus :



Casque clair et vêtements clairs peuvent vous sauver la vie de jour comme de nuit ; il vous est même vivement conseillé de vous équipez de dispositifs réfléchissants permettant aux automobilistes de déceler votre présence à plus de 100 mètres.


- Ralentissez aux intersections :


- Même si vous avez la priorité, vous pouvez avoir un accident grave en voulant garder votre élan :



-  Surveillez vos arrières : gardez votre droite ; ne faites pas  d'écarts brusques à gauche.


-  En groupe


-  Roulez en file indienne afin de permettre aux automobilistes de vous dépasser en toute sécurité.


-  Restez toujours vigilant, même sur un trajet familier : méfiez-vous de l'habitude.
- Contrôlez la parfaite fixation et la stabilité de votre chargement sur le porte-bagages et n'accrochez rien à votre guidon, ce qui pourrait vous gèner dans vos manœuvres.
-  Et, bien entendu, restez sobre : les effets de l'alcool sont encore plus sensibles au guidon qu'au volant.
-  Vous êtes tenus de rouler phare allumé de jour comme nuit, en conduisant une motocyclette.
   

Enfin souvenez-vous que pour les deux roues, il y a proportionnellement deux fois plus d'accidents que  pour les conducteurs de voitures. 

La sécurité incendie



La sécurité contre l'incendie est donc un sujet très vaste, qui nécessite une préparation sérieuse, une étude minutieuse de la règlementation émanant de tous les ministères, des connaissances générales de physique, mécanique, chimie, technologie, hydraulique, architecture, médecine, qui ne pouvant être acquises que par un travail soutenu et le désir de se perfectionner.

L'officier de sapeurs-pompiers est appelé à collaborer avec divers services qui font également de la prévention et de la prévision : architecture, Génie rural, Ponts-et-Chaussée, Eaux et Forêts, assurances, police, sécurité sociale.

La police est chargée de faire respecter les prescriptions des commissions de sécurité. Dans certains cas douteux, elle enquête en vue de déterminer si la malveillance est en cause, à cette défaillance de la moralité du sinistré.

La sécurité contre l'incendie est financièrement payante. les compagnies d'assurance ont si bien compris son intérêt qu'elles consentent, sur les primes, des rabais appréciables, pouvant atteindre jusqu'à 50 % voire plus suivant l'état du bâtiment, l'entretien des installations électriques et les moyens de secours dont on dispose.

La prévention et la prévision par les travaux, les servitudes qu'elles demandent aux exploitants, par les dépenses apparemment improductives qu'elles occasionnent, constituent une gène, une entrave, une atteinte à la liberté. C'est ainsi que, dans les grands magasins, les indications "sortie" sont, pour retenir la clientèle, rendues souvent peu apparentes et l'officier de sapeurs-pompiers doit lutter contre cette fâcheuse tendance.

La prévention ne coute rien quand on su l'étudier à temps. C'est avant la construction, au stade des plans, qu'elle est facile à établir et vraiment peu onéreuse. Après la construction, il est plus difficile d'en faire reconnaitre le bien-fondé et de convaincre qu'il est de sont intérêt de se mettre en règle.

Quoi  qu'on fasse, la prévention ne sera le plus souvent qu'un compromis entre les exigences de la sécurité et les possibilités de l'exploitation.

L'inspection du Travail et l'officier de sapeurs-pompiers retiendront de la réglementation l'esprit plutôt que la lettre. Sans se montrer tyranniques, ne sauront concilier sécurité et besoin.

En évaluant un risque, ils feront la part des choses entre ce qu'il faut supprimer ou réduire et ce qu'il faut tolérer.

Chaque incendie coûte, en fin de compte, beaucoup plus cher que l'ensemble des dispositions ou des dispositifs qu'une prévoyance conduirait à mettre en place et en oeuvre.

Trop souvent, la sécurité contre l'incendie (qui est une forme d'assurance) n'est reconnue utile qu'après l'incendie.

L'activité obscure et la vigilance de toute personne, responsable de la protection contre l'incendie, trouvent leur récompense dans la satisfaction d'épargner des ruines et de protéger la vie d'autrui.

L'action du secouriste isolé




L'objectif à atteindre est multiple. Il faut :

- maintenir en vie ;
- empêcher l'aggravation de l'état de la victime ;
- faciliter son rétablissement.


L'observation de quelques règles simples rendra cette approche plus facile :



 Agir rapidement et dans le calme.


Une attitude déterminée, nette et précise donnera confiance à la victime et à l'entourage. Elle empêchera aussi les initiatives intempestives dangereuses ou maladroites des témoins : déplacements inutiles, tentatives de donner à boire (si le blessé et sans connaissance, il risquerait de s'étouffer ; s'il faut l'opérer, l'estomac doit être vide), réflexions déprimantes, discussions inutiles sur les responsabilités, etc.



 Analyser la situation.



Dénombrez les blessés. Recherchez, surtout la nuit, ceux qui pourraient être dissimulés dans un fourré, coincés sous une voiture, projetés en contrebas de la route...
Ne vous attardez pas nécessairement à ceux qui crient le plus fort. Voyez s'il n'y en a pas qui sont sans connaissance, ce sont le plus souvent les plus gravement atteints.
Recherchez s'il n'y a pas d'autres risques possibles : explosion, incendie, éboulements...



Observez attentivement l'accidenté.



Vérifiez :



- ventilation : respire-t-il ?
- circulation : saigne-t-il ?
- vigilance : est-il conscient ?
Souvenez-vous qu'il n'y a pratiquement que deux urgences pour lesquelles il n''y a pas une seconde à perdre :
- l'arrêt de la respiration
et
- l'hémorragie abondante.
Donc, la première chose que le secouriste-témoin doit faire est de vérifier si la victime :
- ne respire pas
ou
- saigne.
Si l'accidenté saigne, il faut arrêter l'hémorragie par compression directe.
S'il ne respire pas, il faut pratiquer la ventilation artificielle. Après avoir libéré les voies aériennes en basculant prudemment la tête en arrière et en nettoyant le cas échéant la bouche, pratiquer le bouche à bouche ou le bouche à nez.
Puis, coucher l'accidenté en position strictement horizontale :
- sur le dos, s'il est conscient ;
- sur le côté, s'il est inconscient. C'est la mise en position latérale de sécurité (P.L.S.),
position sur laquelle nous reviendrons en détail, destinée à faciliter le passage de l'air et à permettre le rejet à l'extérieur des liquides (sang, vomissements, sécrétions), qui peuvent encombrer les voies aériennes supérieures et venir inonder les poumons.


Ne pas déplacer inutilement l'accidenté.


Jamais sans vous être assuré de son état - sauf péril imminent - sans lui avoir donné les premiers soins.


 Ne pas jouer au médecin.


Ne pas faites que l'indispensable pour préserver la vie, calmer la douleur et permettre à l'accidenté d'attendre l'arrivée des secours. Surveillez entre-temps : respiration, saignements, vigilance.
Nous vous apprendrons à pratiquer l' A.B.C de la survie.
Évitez le refroidissement de la victime (couvrir mais ne pas réchauffer).


Rassurer l'accidenté.


Les premiers secours psychologiques sont également très importants.
Veillez le mieux possible au confort moral aussi bien que possible de la victime.
Une parole au bon moment vous y aidera.
N'oubliez jamais les réactions psychologiques possibles des témoins telles que nous venons de les évoquer, et préparez-vous à les contrer efficacement le cas échéant (attention au prostré, au surexcité, au paniquard, à l'inutile...).
Et rappelez-vous que les connaissances ne suffisent pas. Il ne faut aussi et toujours du bon sens.


Corps étrangers


On désigne sous ce terme général de petits corps (des poussières, par exemple) introduit accidentellement dans l'organisme. Le corps étranger peut être glissé sous les paupières. Il peut avoir pénétré dans les cavités naturelles (oreilles, nez, voies digestives).


Voyons ce qu'il faut faire dans de tels cas.


A - Œil.


- Ne frottez pas l’œil, cela peut provoquer une irritation qui aggravera les choses ;

  Si le corps étranger est sous la paupière inférieure :

-Tirez-la vers le bas  en priant le sujet de regarder vers le haut ;

  S'il est sous la paupière supérieure  :

 Essayez d'abord de le chasser en faisant glisser la paupière supérieure, saisie par les cils, sur la
  paupière inférieure.


En cas d'échec :


. d'une main, saisissez les cils entre le pouce et l'index ;
. de l'autre main placez un petit bâtonnet (allumette, crayon mince) sur le milieu de la paupière ;
. retournez la paupière vers le haut en priant le sujet de regarder vers le bas (ainsi, pour bien dégager
  l’œil, on fait toujours regarder à l'opposé de l'endroit où est supposé se trouver le corps étranger.
  Vous pourrez alors souvent apercevoir le corps étranger et l'enlever avec le coin d'un mouchoir  propre et humide.

Mais, à propos de corps étranger fixé dans l’œil (particule métallique projetée avec force), il ne faut pas chercher à l'enlever, mais conduire la personne chez un médecin ophtalmologiste :


- qu'après toute projection de caustique dans l’œil (d'acide d'accumulateurs, par exemple, accident
  fréquent chez les garagistes), il faut immédiatement laver abondamment à l'eau courante, sous un
  robinet ou sous une douche, pendant longtemps, jusqu'à disparition des moindres picotements.
  Consultez, là aussi, un médecin ophtalmologiste.


B  - Oreille.

- Ne lavez pas une oreille bouchée ;
- N'essayez pas d'extraire le corps étranger avec une épingle, un fil métallique ;
- Confiez toujours le sujet à un médecin.

 
C - Voies Digestives.


En général, les corps étrangers (billes, boutons...) avalés, ne sont pas dangereux et sont évacués dans les selles.
Mais ils le deviennent s'ils sont piquants (épingles.. ou coupants. On pourra parfois éviter les accidents
en faisant absorber à la personne des substances pouvant enrober l'objet avalé, telles que : purée de pain, poireaux, aspergez... En tout cas, faites assurer au plus tôt le transport de l'intéressé à l'hôpital.


D - Peau.


Retirez les échardes avec une pince spéciale ou, à défaut, avec une pince à épiler préalablement stérilisée.
Badigeonnez ensuite avec un antiseptique.


Si vous n'arrivez pas à retirer l'écharde, consultez un médecin.