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Prévention des Noyades



La fin de l'été voit  un très lourd bilan de noyades par imprudence le plus souvent, car une prévention simple, facile à mettre en œuvre et efficace existe. En voici les principes selon  la situation géographique et le sport pratiqué.

1) -  Plage

Respectez les consignes de sécurité :

- drapeau vert en haut du mât : baignade surveillée, absence de danger ;

- drapeau jaune orangé : baignade surveillée mais dangereuse ;

- drapeau rouge : baignade très dangereuse ;

- drapeau violet : baignade interdite, plage polluée ;

- drapeau bleu : limite de baignade ou zone de surveillance

Si vous ne savez pas nager, n'allez pas là ou vous risquez de perdre pied ;
- Si vous savez nager, ne présumez pas de forces, ni de votre habileté. Ne vous éloignez pas de trop du rivage ;
- N'entrez jamais dans l'eau brutalement, mais toujours progressivement, surtout après une exposition prolongée au soleil ;
- Tenez compte des heures de marées pour éviter d'être surpris par le reflux.
Dans tous les cas que vous sachiez nager ou non, il est prudent d'attendre trois heures après le repas pour vous baigner ;
- comme pour la baignade, il faut aussi s'habituer au soleil ; le bronzage systématique est une imprudence à échéance parfois lointaine.

2) -  Sur l'eau.

- Ne vous éloignez pas à plus de 300 mètres du rivage avec un engin de plage ; un coup de vent, un courant de marée peut parfaitement vous entraîner au large ;
- N'oubliez pas enfin que les engins gonflables sont pratiquement inchavirables, mais ils ne sont pas increvables... ;
- Si vous pratiquer le yachting léger, respectez scrupuleusement les consignes et les règlements qui les régissent. Les interventions de secours des personnels spécialisés coûtent fort cher, toujours en argent et parfois en vies humaines.
- Sachiez que le motonautisme et la pratique du ski nautique sont soumis à des règles définies par des textes :
. nécessite de posséder un permis en fonction de la puissance du moteur installé ;
.obligation d'avoir à bord un minimum de matériel de sécurité ;
. interdiction de dépasser 5 noeuds (environ 9 km/h) à moins de 300 mètres du rivage ;
.  interdiction de se déplacer à moins de 50 mètres des plongeurs et des nageurs. Le risque pour eux, en effet, c'est l'hélice.


Sous l'eau

Il faut considérer deux types de plongée sous marine :

- la plongée libre ;

- la plongée à l'air comprimé.

Plongée  libre

Elle est, en principe, accessible à tous et ne nécessite qu'un matériel réduit, peu onéreux.
Il serait cependant imprudent de s'y adonner sans un minimum de précautions.
- avant de la pratiquer, faites-vous examiner par un médecin spécialisé en médecine sportive, qui contrôlera l'état de vos oreilles et vos sinus ;
- ne plongez jamais sans avoir signalée votre présence (bouée) ;
- n'essayez pas d'aller trop parfois (une dizaine de mètres constituent déjà une belle performance ;
- ni trop longtemps : une minute, c'est déjà un record.... ;
- reposez-vous entre deux plongées successives ;
- enfin ne plongez pas si vous êtes enrhumé.

Plongée à l'air comprimé

Il s'agit d'une activité sportive aux exigences particulièrement dures et sévères. il n'est pas question pour un individu isolé de s'y adonner en dilettante après avoir simplement acheté le matériel nécessaire.

Elle demande :

- un équipement en parfait état :

. un véritable apprentissage ;
. un entraînement particulier.

 Les règles de prévention étant donné la spécificité d'une telle activité, ne peuvent résulter que l'observation la plus stricte des techniques enseignées par les moniteurs hautement qualifiés.

La Planche à Voile

Dérivée elle aussi du surf, la planche à voile connaît sur nos plages depuis quelques années une très grande part à celui qui est à la fois l'équipage, le barreur et le test de son esquif.
Là encore, quelques mesures de sécurité et de prévention s'imposent :

- il est indispensable de savoir parfaitement nager ;
- pour une longue course, portez une combinaison caoutchoutées qui vous assurera une bonne flottabilité en même temps qu'elle vous protégera du froid ;
- attention aux nageurs : la nage à voile peut aller très vite et l'ensemble homme-engin constitue une énergie cinétique  respectable ;
- attention en cas de chavirement à ne pas se faire "coiffer par la voile" et, comme pour les petits voiliers, en cas de chavirement avec bris de mât, ne pas s'éloigner de la planche.
   

Que faire en cas de piqûres de guêpes; d'abeilles ou de frélons ?





Si possible, identifiez l’insecte qui vous a piqué. Lors d’une piqûre, la douleur est immédiate et un œdème local se développe rapidement. Les abeilles laissent l’aiguillon et la glande à venin accrochées à la peau de la victime. L'appareil continue ainsi à injecter les réserves de venin. Dans ce cas, retirez rapidement le dard avec l’ongle ou avec le bord non tranchant d’un couteau (en glissant parallèlement à la surface de la peau). N’utilisez pas de pincette, la glande à venin pourrait éclater et libérer encore plus de venin. Le frelon a un dard plus long. La piqûre est plus profonde. Le venin peut être injecté directement dans les vaisseaux sanguins, accélérant ainsi la réaction.Ôter les bagues en cas de piqûre à la main.

Certains auteurs recommandent d'approcher de la zone piquée une source de chaleur (sèche-cheveux, eau la plus chaude possible) puis une source de froid (glace). Cela permettrait de diminuer la douleur et le gonflement.Bien désinfecter avec de l’eau et du savon, puis appliquer une solution antiseptique. (Les hyménoptères sont des omnivores et volent des arbres fruitiers vers les poubelles.)

Pour une douleur intense, prenez un antidouleur  par voie orale.Vérifiez si vous êtes en ordre de vaccination contre le tétanos. Consultez un médecin lorsque la réaction locale est importante (gonflement, rougeur, chaleur, douleur) dure plus de 24 heures. Une infection peut se développer à l’endroit de la piqûre.

Quand la piqûre a eu lieu dans la bouche ou dans la gorge, le gonflement peut être rapide et important avec des difficultés respiratoires. Donnez un glaçon à sucer et consultez immédiatement un médecin ou conduisez la victime à l’hôpital. Le traitement est symptomatique

.En cas de réaction allergique suite à une piqûre. Appelez le 18 ou le Samu  pour un transport d’urgence à l’hôpital. L'allergie se manifeste par une éruption cutanée avec fortes démangeaisons, un gonflement du visage, des vertiges, de la pâleur. Retirez rapidement le dard s’il y en a un, désinfectez, couchez la victime et surélevez ses jambes. En cas de piqûres multiples (plus de 20 chez l’adulte), transportez la victime à l’hôpital pour une surveillance.

Feu de dépôt d'hydrocarbures


1 - Avant-propos

               Chaque dépôt d'hydrocarbures, liquides ou (et) liquéfiés, doit et faire l'objet d'un plan détaillé d'intervention  Le présent article ne prétend pas édicter des règles précises, concernant la conduite à tenir, jusque dans les détails, en cas de sinistre dans un tel dépôt, mais seulement énoncer un certain nombre de principes, dont il faudra s'inspirer, pour établir ce plan d'intervention, d'abord, en assurer l'exécution en cas de nécessité, ensuite, si le cas se présente.

2 - En général, un dépôt d'hydrocarbures comprend les éléments constitutifs suivants

       - des installations d'apport de produits ;
       - déchargement de bateaux (pétroliers ou péniches) ;
       - voies ferrées permettant l'apport par wagons-citernes ;
       - terminal de pipe-Line ;
       - un ensemble de réservoirs de stockage, avec une cuvette de rétention ;
       - des installations de pompage et de distribution par canalisations ;
       - des installations de distribution, permettant de le remplissage de wagons-citernes ou de camions-
          citernes ;
       - des installations techniques annexes diverses ;
       - centrales de production de vapeur, d'air comprimé ;
       - installations de conditionnement (embouteillage de gaz liquéfiés par exemple) ;
       - laboratoires de contrôle ;
       - installations de lutte contre l'incendie.
       - pompes ;
       - canalisations ;
       - lances Monitor et générateurs de mousse.
       - ateliers.
       - magasins.
       - garages ;
       - bureaux.

               Les incendies dans la plupart de ces installations ne différent pas de incendies "classiques" et les procédés d'attaque sont les mêmes que ceux qui ont pu être décrits à certains articles précédents.


 3 - Conduite des opérations en cas de feux au dépôt proprement dit :

3.1 - Principes de base

      - arrêter, l'alimentation du dépôt ;
      - si  c'est possible, vider le (les) réservoirs atteints ou menacé (s).
      - refroidir le (les) réservoir (s).
      - protéger le voisinage par refroidissement.
      - attaquer le feu proprement dit au moyen de mousse.

3.2 -  Moyens à disposition

      -      moyens propres à l'établissement ;
      -      moyens apportés par les sapeurs-pompiers extérieurs.

3.3 - Conduite des opérations :

 3.3.1 - Avant d'entreprendre une opération d'extinction à la mousse d'une certaine envergure :

             Il faut avoir la certitude qu'on pourra la mener sans interruption jusqu'à l'extinction complète et sans risque de reprise de feu postérieure à cette dernière :

           - en conséquence, réunir au préalable par tous les moyens nécessaires à cet effet (en particulier,
             approvisionner l'émulsifiant nécessaire, assurer l'alimentation en eau, constituer une réserve de
             moyens pour parer à toute défaillance du dispositif ;
           - ne pas tenter l'opération tant que ces moyens ne sont pas à pied d'œuvre et leur mise en œuvre
              organisée.

3.3.2 -  Cela n'exclut pas une action immédiate d'éléments de l'établissement ainsi que certains
            des premiers arrivés parmi ceux des sapeurs-pompiers pour :


          - effectuer éventuellement des sauvetages ;
          - attaquer le feu sur des installations annexes ;
          - protéger les alentours du foyer principal (création de rideaux d'eau, refroidissement des parties non
             atteintes ;
          - voire attaquer partiellement une cuvette de rétention pour empêcher la nappe de feu de se propager
             vers un point vulnérable sans avoir l'idée d'en effectuer l'extinction proprement dit en totalité.

                 La répartition de ces missions dépend évidemment des moyens dont ont peut disposer et l'échelonnement des arrivées des différents éléments prévus au plan d'intervention.

3.3.3 - Déroulement de l'attaque proprement dite :

               L'attaque proprement dite comprend trois parties phases principales :

          - refroidissement.
          - extinction.
          - contrôle afin d'empêcher toute reprise du feu.

. Refroidissement

            vise à :

          - protéger contre le rayonnement du feu, les installations non encore atteintes ;
          - abaisser la température des produits en feu.

               Il  doit être entrepris dès le début des opérations au moyen :

          - des installations fixes du dépôt (les sapeurs-pompiers) sont appelés à contribuer à leur mise en
             œuvre, car les équipes propres aux dépôts sont généralement insuffisantes numériquement ;
          - de tous les moyens en lances des sapeurs-pompiers, y compris canons à mousse, mis en œuvre à
             l'eau. Ces opérations doivent cependant être conduite avec le souci d'éviter le débordement           
             du ou des réservoirs en feu.

Premier Secours Routier (P.S.R)


Ces engins ont le plus souvent été pourvus d'équipements permettant de faire face aux risques de commencement d'incendie en cours d'opération : d'autres sont dotés de treuils et palans grâce auxquels peuvent être effectuées des opérations de traction et levage d'une certaine puissance, en l'absence de camion-grue.


Dans un souci d'harmonisation et d'efficacité, la Direction de la Sécurité civile a défini trois types d'engins dits "véhicule de dégagement" qui ont fait l'objet de notes d'information techniques. Il s'agit des véhicules de dégagement moyen et lourd.


Ainsi, le véhicule de dégagement léger comporte deux coussins pneumatiques grand modèle de force de 5 tonnes minimum et un coussin petit modèle de force minimum 1 tonne, un appareil de dés-incarcération complet avec accessoires, un moteur à l'avant du véhicule, deux dispositifs manuels de traction développant ensemble une force de 50 kN avec installation de mouflage sur le véhicule, permettant une utilisation séparée ou simultanée. Il comporte également un matériel de protection et d'éclairage, ainsi que du matériel de protection contre l'incendie.


A défaut d'un véhicule de dégagement spécial, les corps de sapeurs-pompiers peuvent être dotés d'une remorque de secours routier, transportant un lot élémentaire de matériels de balisage, de dégagement et de dés-incarcération et qui peut être tractée par un engin pompe-tonne, constituant un ensemble d'intervention très suffisant pour certains secteurs.


Dans un certain nombre de départements, des réalisations de véhicules de secours routier ont été menées à bien et représentent des réalisations relativement sophistiquées. Ce matériel prototype a été crée par la D.S.C. pour promouvoir le concept de véhicule de dégagement léger.


Le véhicule lourd a été monté sur un châssis choisi parmi la gamme des constructeurs par exemple. Dodge 7,5 tonnes. L'équipement comprend de protection incendie (citerne, dévidoirs et lances, extincteurs à poudre), gyromâts d’éclairage et mâts télescopiques.


L'ensemble mobile comprend : des extincteurs, un ensemble de dés-incarcération complet, des coussins de levage, des appareils respiratoires isolants, un treuil électrique de 3 tonnes, du matériel de balisage, sablage, nettoiement et calage etc.