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M.2 Alimentation d’une prise d’eau.



CHEF D’AGRÈS


CHEF  BAL

ÉQUIPIER

Binômes d’alimentation

En reconnaissance

Une division mixte

Emplacement ….

Prise….

Établissez.

Décroche le dévidoir muni de

la division et suit le chef d’agrès

Pose la division à terre.

Donne le ½ raccord au

conducteur.

Vérifient  l’établissement en

remontant vers le point

d’attaque.

Se mettent à la disposition du

Chef d’agrès.


Bascule la flèche du dévidoir

Inondation de Sous-Sol.

Les secours n'interviennent en principe que si un avis précis ou la reconnaissance d'un gradé font connaître qu'il y a danger pour des personnes ou des installations matérielles essentielles (boulangerie, chaufferie, transformateur électrique, entrepôt, musée etc.).

Il faut, au besoin, faire évacuer l'immeuble et l'épuisement est effectué s'il y a danger pour sa solidité ou ou pour le contenu du sous-sol.

D'une manière générale, se conformer aux prescriptions énoncées à la septième partie, chapitre VI : "Le Fourgon de protection".

S'il s'agit d'une inondation peu importante, intéressant un sous-sol en terre-battue ou disposant d'un moyen d'évacuation propre, l'eau disparaîtra d'elle-même, lentement mais sûrement, dès que la cause de l'apport d'eau aura disparu. Il n' y a pas lieu d'opérer s'il n'y a aucun danger pour des denrées ou installations. Il suffit d'informer le sinistré de la réalité de la situation.

Employer la moto-pompe légère d'épuisement, la pompe électrique d'épuisement ou l'hydro-éjecteur pour épuiser des quantités d'eau inférieures à 20 m3 (pour mettre l'hydro-éjecteur en oeuvre il faut disposer, à 60 mètres au plus, d'un hydrant à 5 bars au moins).

Si le volume d'eau dépasse 20 m3, employer moto-pompe (s) et vide-cave (s).

En période de crise (très fortes pluies, crue, entraînant l'inondation de nombreux locaux), il y a lieu de noter les appels des sinistrés au fur et à mesure de leur arrivée et de procéder, à des reconnaissances groupées, à la suite desquelles un ordre d'urgence d'exécution des opérations est établi.

Il peut arriver que le sol du local inondé se trouve à un niveau inférieur à celui de l'égout, d'un plan ou d'une nappe d'eau voisins ; en cas d'inondation, l'eau y a atteint un niveau tel que des infiltrations peuvent se produire, même à travers un sol de cave cimenté. Dans ce cas, tout épuisement est inutile, sauf menace grave pour des installations (chaufferies importantes, boulangerie, transformateur), menace qui ne pourra être écartée qu'au prix, de la mise en œuvre continue de moyens suffisants. Si ce n'est pas le cas, il faut attendre que la cause de la crue ou de l'inondation cesse.

Le Véhicule de Secours aux Asphyxiés, Accidentés et Malades. (V.S.A.B).

Ce véhicule est spécialement conçu et équipé pour les opérations de dégagement simple et de premier secours aux asphyxies de toute nature et victimes d'accidents de la circulation ou autres et pour leur transport à l'hôpital.

S'il est appelé à intervenir seul, le V.S.A.B, doit être servi par un conducteur et une équipe de trois hommes, dont au moins deux secouristes brevetés.

Il peut transporter deux blessés couchés et deux assis.


Son armement comporte notamment :

- deux brancards pliants ;
- des pièces de toile pour grands brûlés ;
- une ou deux bâches pour corps sans vie ;
- du matériel de traitement des fractures ;
- du matériel de ranimation ;
- un matériel élémentaire de dégagement et désincarcération (si le corps de sapeurs-pompiers ne dispose pas
   d'un engin spécialisé ;
- un poste électrosecours ;
- un matelas coquille.

Ce véhicule doit être doté d'un poste radio émetteur-récepteur entrant dans le réseau radio des services de secours et de protection contre l'incendie.

Pour ce qui concerne l'emploi des matériels de dégagement des victimes, on se reportera aux notices techniques des constructeurs.

Le relevage, le transport, les soins aux victimes font l'objet d'un manuel spécialisé :

- Manuel pratique de secourisme (Édition France-Sélection).

 Remarque importante :

Les sapeurs-pompiers ne doivent pas se substituer aux ambulanciers privés ou aux ambulances d'établissements hospitaliers pour assurer le transport habituel de personnes malades.

En cas d'urgence et en l'absence de tous les autres moyens, les V.S.A.B. peuvent cependant être utilisés, sur demande formelle d'un médecin, de la police ou du maire, pour transporter des femmes sur le point d'accoucher, des malades dont l'état nécessite une intervention rapide, voire des accidentés à domicile, au travail, sur la voie publique.

Dans ce cas, l'intervention est normalement payante, suivant un tarif qui aura dû être préalablement établi par arrêté municipal ou  préfectoral, dans le cadre du Règlement du service Départemental de secours et de lutte contre l'incendie.



Précautions à prendre pour ne pas détériorer les tuyaux. C'est-à-dire leur enveloppe (usure, déchirure) et leurs raccords (usure déformations voire rupture).

1. Pendant l'établissement des tuyaux et dans tous les cas.

a)  Ne pas marcher sur les tuyaux et dans tous les cas :

Éviter, en roulant un tuyau mouillé, de le piétiner pour l'aplatir.

Les semelles des bottes sont parfois munies de clous qui peuvent percer les tuyaux et des petits graviers peuvent pénétrer dans le tissu.

Éviter d'arrêter le glissement du tuyau avec le pied.

Prendre la peine de le retenir à la main.

b) Ne pas heurter les raccords sinon ceux-ci risquent d'être faussés et il devient difficile de les démonter ou
    de les assembler.

    Empêcher les raccords de tomber à terre lorsqu'on déroule le dévidoir.

c) Veiller,s'ils doivent être déplacés dans le sens de la longueur, à ce que que les tuyaux ne puissent se
     détériorer près des coudes, notamment aux angles des murs.
Éviter, en les hissant, de les faire glisser sur des arêtes vives.

(Les tuyaux s'usent ou se déchirent.).

Ne pas les laisser traîner au cours de ces opérations.

(Porter les tuyaux vides, déroulés, par brassées ou les soulever autant que possible).

d) Disposer les tuyaux qui doivent porter sur une partie angulaire de manière à éviter un pli brusque.

(Conséquences : usure du tuyau sur le chaperon aux arêtes vives et perte de charge.).


2.  Les tuyaux étant pleins d'eau.

Ne pas les laisser franchir par les voitures sans avoir disposé au préalable des madriers ou autres dispositifs
de franchissement.

Rigole pratiquée dans la chaussée si possible (procédé employé couramment lors des bombardements, lorsque les madriers faisaient défaut, et conseillé pour la traversée des chemins de campagne.

Autre moyen de fortune : intercaler le tuyau entre deux madriers d'une épaisseur suffisante.

3. Point d'attaque.

a)  Éviter de laisser les tuyaux reposer sur des décombres brûlants...

b)  Les mettre à l'abri  de la chute des matériaux.

c)  Manœuvrer doucement les robinets et les vannes pour éviter les coups de bélier qui font crever les
     tuyaux et, lors de la mise ou de la remise en eau des établissements, ouvrir partiellement les robinets
     des lances, des robinets, des vannes et des divisions pour purger l'air.

4.  Opération terminée.

     a)  Enrouler les tuyaux et les porter à l'abri dès qu'ils ne sont plus utilisés.

     b)  Ne pas les plier quand ils sont gelés.

     c)  Au cours de leur transport dans les voitures, les protéger des frottements, au moyen de paillassons pa
          exemple.




Matériel de Levage et de Traction : Crics et Vérins.


1.-  Généralités.

Les crics et vérins servent à soulever des masses pesantes telles que véhicules automobiles, blocs de pierres ou de béton, poutrelles diverses.

Il existe une très grande variété de crics et vérins. Pour leur description et leur fonctionnement, les modalités de leur emploi, on se reportera aux notices techniques des constructeurs.

2.-  Règles Générales Pour l'Emploi des Crics et des Vérins.

Prendre toutes dispositions utiles pour empêcher un déplacement inopportun au cours des opérations ; notamment, s'il s'agit d'un véhicule, serrer les freins et caler les roues.

Choisir une pièce suffisamment résistante de la masse à soulever.

Présenter l'appareil de levage et déterminer son mode d'utilisation : s'il y a lieu, disposer des cales ou des madriers pour le surélever ou pour éviter son enfoncement dans un sol peu résistant.

Caler la charge au fur et à mesure qu'elle s'élève et, si c'est nécessaire, quand elle se déplace sur un plan incliné ou horizontal.

La masse étant calée, on peut retirer l'appareil. Si elle doit être ramenée à son point de départ, enlever les cales ou les madriers au fur et à mesure de la descente.

Pour mettre ou enlever cales et madriers, veiller à ne pas s'exposer à un accident.

Soulever un wagon :

La façon d'opérer diffère suivant que l'on se trouve en présence de voiture à essieux ordinaires ou d'une voiture à boggies.

Dans le premier cas, il peut être suffisant de soulever une roue, en plaçant un vérin sous le corps de l'essieu ou sous un organe résistant du châssis, tel qu'un longeron.

Avec un véhicule à boggies, il est toujours nécessaire d'employer simultanément deux vérins et de soulever deux roues, soit celles d'un même essieu, soit celles d'un même côté du boggie ; les vérins sont disposés sous le châssis de celui-ci près des traverses avant ou arrière.

En règles général, sauf dans les cas où les vérins agissent directement sur l'essieu même, il est indispensable, avant de commencer la manœuvre, d'interposer, des cales pour empêcher les ressorts de se détendre au fur et à mesure que la charge supportée par eux diminue. Faute de cette précaution, en effet, le châssis du véhicule serait soulevé par les vérins, mais les ressorts, se débandant graduellement, les roues ne quitteraient pas le sol.

Les Echelles Aériennes.


Généralités.

Les échelles aériennes (souvent appelées encore communément "grandes échelles") sont employées :

a)  pour effectuer des sauvetages par l'extérieur, aux étages supérieurs des immeubles, lorsque l'accès à  ceux-ci est impossible par les moyens d'accès normaux.

b)  pour attaquer le feu en le dominant si la nature du sinistre ou la disposition des lieux justifie ce procédé.

Les sauvetages et les établissements sont faits, en principe, par l'équipe de l'échelle.

c) Les échelles aériennes peuvent également : servir au cours des reconnaissances : être utilisées pour
    supporter des établissements de tuyaux, des appareils d'éclairage ; sous certaines conditions, être
    employées "en pont" et, très exceptionnellement, comme grues.

          On distingue :

- les échelles sur porteur automobile : de 18 et 24 m ;
- les échelles remorquables : de 18 m ;
- les échelles sur châssis automobile ;
.   échelles pivotantes manuelles de 18 m ;
.   échelles pivotantes semi-automatiques : de 18 et 24 m ;
.   échelles automatiques tous-terrains de 24 m ;
.   échelles pivotantes automatiques :de 30 m (exceptionnellement de 45 et 60 m).

Les véhicules automobiles porteurs ou tracteurs d'échelles transportent :

- le personnel, généralement 4 hommes, chef, sous-chef, servant et conducteur ;
- les matériels nécessaires à l'exécution de sauvetages par l'extérieur, à l'établissement d'une grosse lance ou
  de une ou deux petites lances, sur bouche ou poteau d'incendie.

Cet armement est utilisé quand l'équipe, isolée, de la grande échelle, à l'occasion d'attaquer un incendie ou pour activer l'opération quand un établissement est prescrit sur cet engin.

Ces manœuvres sont exécutées par l'équipe conformément aux règles énoncées à la deuxième partie,
chapitre III.


Camion Citerne Léger pour Feux de Forêts (C.C.L.)

1. Généralités.

Le camion-citerne léger pour feux de forêts est un véhicule porteur d'eau de faible encombrement, à châssis "hors chemins", destiné à l'attaque, en tout premier secours, des feux de récoltes sur pied, broussailles, maquis, forêts.

En fonction du matériel et du personnel qu'il transporte de ses possibilités hydrauliques et de sa grande mobilité hors chemins, le C.C.F léger permet :

- de lutter contre les feux "en espace végétal naturel" en terrain d'accès difficile ;
- éventuellement, de mettre en œuvre une ou deux lances de 20/7 ou 8 respectivement jusqu'à 120 mètres
  (en alimentant la division de 40 X 20 ou une lance de 40/14 jusqu'à 80 mètres d'un point d'eau, dans toute
  opération d'extinction de petit feu courant.

2. Équipage.

L'équipage du C.C.F., léger se compose uniquement de deux hommes dont le conducteur.

3. Équipement.


Son équipement hydraulique :

- une citerne de 600 + 200 l d'eau :
. soit : une motopompe légère de 250 l/mn - 7 bars ;
. soit : une pompe de 250 l/mn - 10 bars, entraînée par le moteur.

4. Matériel d'alimentation :

- 10 mètres de tuyaux de 70 roulé sur-même  ;
-   4 aspiraux de 65 X 2 m (ou de 45 X 2 m) ;
 -  1 crépine de 65 (ou de 40) ;
 -  éventuellement :1 coude d'alimentation de 40 et une retenue de 100  X 65 (alimentation sur bouche
     de lavage ou hydrant de 100), 1 clé de barrage, 1 clé pour poteau d'incendie, 1 clé de fontainier ;
-   1 hydro-éjecteur.

Matériel d'extinction :

- 1 dévidoir tournant armé d'au moins 20 mètres (et jusqu'à 60 mètres) de tuyaux semi-rigides de 20 m ;
-  4 longueurs de 20 mètres de tuyaux de 25 roulés sur-eux-mêmes ;
-  1 lance de 40/14 à diffuseur mixte ;
-  2 lances de 20/ ou 8 diffuseurs mixte (dont 1 sur le dévidoir tournant) ;
-  1 division de 40 2 fois 20  à robinets ;
-  1 vanne de 20 ;
-  1 seau-pompe dorsal ;
-  2 battes à feu ;
-  1 extincteur à poudre de 9 kg ;
-  2 clés de tricoises.

Matériels divers :

- 1 projecteur portatif ;
- 1 pelle ;
- 1 pioche ;
- 1 serpe ;
- 1 tronçonneuse légère ; 
- 1 réservoir de 10 l de carburant (option motopompe).

4.  Manœuvres.

A adapter en fonction de la composition réduite de l'équipage et de l'armement de l'engin.
  

Le Camion-Citerne Lourd pour Feu de Forêts (C.C.M.F)

Le camion-citerne lourd pour feux de forêts est également un engin spécialement conçu pour l'attaque des feux énumérés ci-dessus ; il est doté d'un châssis "hors chemins".

Son équipement hydraulique comprend :

- une citerne de 3.000 à 3.500 l (d'eau) ;
- soit : une pompe de 1 000 l/mn (60 m3/h), 15 bars, entraînée par le moteur de traction de l'engin avec :
. un orifice d'alimentation de 100 ;
. deux orifices de refoulement de 65 ;
. et, éventuellement un groupe motopompe de 1000 l/m (6 m3/h) à 6 bars si la pompe ne peut être mise
  en action pendant la marche du véhicule (ce qui est généralement le cas) ;
- soit : une motopompe allégée de 500 l/mn (30 m3/h), 10 bars, normalement reliée à la citerne mais
   facilement amovible ;
- un dévidoir tournant, armé de quatre longueurs de 20 m de tuyaux semi-rigides de 20 m.

En outre, mis à part l'équipement de production de mousse, qui lui fait normalement défaut, le C.C.F est doté du même matériel complémentaire que le C.C.I et, avec un équipage également limité à quatre hommes, il a les mêmes possibilités de manœuvre que ce dernier, en y ajoutant toutefois son aptitude à la circulation hors des chemins.

Le C.C.F est donc un engin de grande capacité, capable, outre le rôle défini ci-dessus, de remplir également les mêmes missions qu'un C.C.I. Il peut par conséquent remplacer ce dernier dans les secteurs où la circulation est difficile en raison du mauvais état habituel ou saisonnier des voies de communications.

Observations sur l'Emploi des C.C.F.

En raison de sa très faible capacité opérationnelle, le C.C.F. léger doit, dans tous les cas, être suivi immédiatement, dès le premier appel, d'un engin plus lourd, C.F.F.M., ou C.C.F., porteur d'eau routier, éventuellement F.I. ou E.F.I., selon la nature du sinistre et l'armement des centres de secours.

D'une manière générale, sauf certitude sur la faible ampleur du sinistre, les C.C.F.M  et C.C.F. ne doivent pas non plus être engagés isolément pour les feux de récoltes sur pied, broussailles, etc. Ils agissent normalement en groupe, soutenus éventuellement, si la situation locale le permet, par des porteurs d'eau routier (C.C.I.,
F.P.T.), et, le échéant, citernes automobiles ou remorques de grande capacité.

En cas de feu rural "classique", (maison d'habitation, ferme, grange...) les C.C.F.M et C.C.F. doivent être absolument considérés comme de simples premiers secours et obligatoirement suivis immédiatement par des engins capables de faire face à un sinistre important ou d'assurer, le cas échéant, l'alimentation ou la relève de premiers (F.I ou E.F.I., F.P.T., F.M.), sauf difficultés insurmontables (éloignement excessif du point d'eau par exemple), le procédé des "navettes d'engins porteurs d'eau est à proscrire formellement dans tous ces cas qui sont justiciables d'établissements de tuyaux classiques (grosses lances ou petites lances sur division alimentée).

Camion Citerne d'Incendie (C.C.I.)

Le camion citerne d'incendie est comme le F.P.T, une autopompe utilisé plus spécialement en secteurs ruraux ou semi-ruraux. Il transporte une importante quantité d'eau, est doté d'une pompe entraînée par le moteur de traction, mais son équipage, très réduit, limite strictement ses possibilités à une toute première intervention pour l'attaque d'un feu, au moyen de deux petites lances ou d'une lance de 65/18.

Son dévidoir tournant lui donne la capacité d'intervention immédiate du P.S sur un feu peu important avec cependant une autonomie de manœuvre environ six fois supérieure.

Son fort volume d'eau permet de l'employer utilement pour l'attaque de feux de broussailles, récoltes sur pied, forêts, à partir d'un chemin ainsi qu'au ravitaillement éventuel d'engins porteurs d'eau de moindre capacité.

Le C.C.I ne transporte pas de matériel permettant l'exécution de sauvetages même élémentaires. Le personnel du C.C.I. comprend normalement trois hommes.

Les Echelles Pivotantes Automatiques (E.P.A.)

Les E.P.A sont constituées par un parc à échelles disposées sur un berceau de dressage fixé sur une tourelle, susceptible de pivoter sur un châssis automobile porteur.

Tous les mouvements, ainsi que la mise d'aplomb automatique de l'échelle dressée et développée sur un terrain présentant une déclivité de 10% maximum, sont commandés par des mécanismes dont le fonctionnement est assuré mécaniquement, par le moteur même du véhicule.

Ces échelles sont en outre dotées de dispositifs divers de sécurité (se reporter aux notices techniques des constructeurs).

Sur le carter des mécanismes sont disposés également trois arbres de commandes permettant d'effectuer, le cas échéant, toutes les manœuvres à bras.

Il existe des E.P.A. de 30 m, dont le parc à échelles comporte quatre plans et des E.P.A de 45 m, à cinq plans avec nacelle-ascenseur et même de 60 m.

Les E.P.A. de 30 m peuvent être pourvues, à demeure, soit :

- d'une lance orientable, à orifices interchangeables de 16 à 20 mm (ce dernier ne devant être utilisé que pour un balayage vertical, en raison des effets de réactions qui seraient dangereux latéralement :

- d'une plate-forme supérieure, susceptible de recevoir 2 occupants et d'où les manœuvres peuvent être
   commandées directement. La plate-forme peut être éventuellement, pourvue elle même d'une lance
   orientable en site azimut, à orifices interchangeables 16 à 20 mm, en  plus, une prise de 20, permettant de
   brancher une longueur de 2 m de tuyau de 25 X 20 m roulés en double (pénétration dans un appartement,
   par une fenêtre, avec une lance de 2O/7.

   La plate-forme directement accessible depuis le parc d'échelles et une façade d'immeuble, permet de
   sauvetages en continu ou discontinu (dans ce dernier cas les personnes sont amenés directement au sol
   en reployant et abaissant le parc.

   Les commandes de la plate-forme sont du type "homme mort" et, par mesure de sécurité , une commande
  placée au poste de la tourelle permet de prendre, à tout moment, la priorité de manœuvre à partir de ce
  dernier.

  Le poids total des E.P.A. est de l'ordre de 11 à 13 tonnes.

  Pour les détails de fonctionnement, de mise en œuvre et d'entretien de ces engins, on se reportera aux
  notices techniques des constructeurs.