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Les principes généraux du secourisme

I - Définition du secourisme :

Le secourisme consiste à donner les premiers soins en attendant l'arrivée d'un médecin.


2. L'obligation légale de porter secours  (art. 63 du Code pénal) :

3. Que doit faire le secouriste :

          -  Protéger ;        )
     
          -  Alerter   ;        )    P. A. S.
     
          -  Secourir.         )

4.   Les dix commandements du secourisme :

      1)  Appeler les secours organisés.
      2)  Agir rapidement et dans le calme.
      3)  Analyser la situation.
      4)  Coucher la victime, sur le dos si elle est consciente, en position latérale de sécurité dans le cas
            contraire.
      5)   Ne pas le déplacer sans motif impérieux.
      6)   Procéder à un examen minutieux des victimes.
      7)  Ne faire que l'indispensable, sans vouloir jouer au médecin.
      8)  Tenir la victime au chaud.
      9    Ne pas la faire boire.
     10   La rassurer.


5.  Les urgences :

    - Arrêt de la ventilatoire.
    - Hémorragie abondante.

Donc, vérifier si la victime :
     -  ventile ;
     -  ou saigne.

Si elle ne ventile pas : L.V. A. -  V. A.
     -  Si elle saigne : compression (ou garrot si indispensable).

6.  L' A B. C  de  Survie :

.  Disposer une victime en l'allongeant sur le côté , c'est la mettre en position
   latérale de sécurité (P.L.S).

.  Pratiquer le bouche à bouche suppose la connaissance de la technique préalable de libération des voies
   aériennes (L.V.A.).

.  Comprimer à main nue - ou à l'aide d'un pansement - l'endroit qui saigne permet  de limiter les
   conséquences d'une hémorragie externe.

LLONGER


OUCHE  A  BOUCHE


C OMPRESSION

Principes Généraux d'emploi du Premier Secours et Conseils aux Chefs de voiture.

Les principes et conseils suivant ne font que compléter, en ce qui concerne le P.S, les prescriptions du présent règlement : "Extinction des incendies et "Sauvetages".

Mission du Chef de voiture

Le sous-officier au P.S, tant qu'il n'a pas été rejoint par le F.P, le F.P.M ou tout autre engin équivalent, est un véritable chef de garde. Aussi doit-il en connaître parfaitement les devoirs. Il doit, non seulement intervenir, mais aussi renseigner le commandement le plus rapidement possible.

La dépêche de renseignements doit éclairer de façon précise sur le sinistre et sur les moyens dont il nécessite la mise en œuvre. Elle doit notamment donner les renseignements suivants :

1. L'indication "secours suffisants" ou, s'il y a lieu, une demande de renfort.

Spécifier le nombre et la nature des engins jugés nécessaire, sans lésiner.

2. La nature, l'importance, l'adresse exacte et l'étage du sinistre

a)  Nature :

Feu, sauvetage, événement (feu de chambre, asphyxie, accidents divers, de chemin de fer, inondation, effondrement, etc.).


b)  Importance :

Grand feu, accident grave. Pour les feux, indiquer la destination du local et non la nature de ce qui brûle (exemple : "feu de cuisine et non feu de poêle à frire", "feu de cage d'escalier" au lieu de "fuite de gaz
enflammée" si cette fuite se trouve dans un escalier).

c)  Adresse exacte :

S'il s'agit d'un endroit dont l'emplacement ne peut être précisé exactement (feu de forêt par exemple), donner des points de repère connus. De plus, si le lieu d'intervention ne correspond pas à l'emplacement indiqué lors de l'appel, envoyer éventuellement un sapeur pour guider les autres secours à leur arrivée.

d)  Étage :

Précision susceptible de guider le chef de garde pour la nature des engins à faire partir.

3.  Les sauvetages à opérer et les victimes relevées.

Ne pas oublier de signaler s'il y a des victimes, même si celles-ci ont été évacuées avant l'arrivée du
P.S. Mentionner les sauvetages éventuellement effectués ou en cours, ou restant à assurer ; c'est important pour la détermination des moyens supplémentaires à envoyer par les soins du commandement C.S., C.S.P., ou P.C de l'inspection).

4. La reconnaissance.

Le sous-officier fait sa reconnaissance toujours accompagné d'un sapeur en principe le téléphoniste.

S'il s'agit d'un feu, la reconnaissance doit s'étendre non seulement aux tenants et aboutissants sur le plan du feu, mais encore à tous les locaux situés au-dessus et au dessous.


La reconnaissance doit renseigner sur :


a) Les sauvetages à opérer :

Tenir compte de ce que l'extinction est de nature à les faciliter.


b)  Les endroits les plus exposés à l'incendie :

Penser à la conservation des communications existantes.

c) Les matières qui brûlent :

La nature de ces matières pouvant avoir une grande influence sur le mode d'extinction (transformateur électrique,  aluminium, magnésium, carbure de calcium, sodium, hydrocarbure, etc.).

Le chef d'agrès doit s'assurer par lui-même de l'existence du feu, de son emplacement, de son importance, et ne pas se contenter des renseignements qui peuvent lui être fournis par les occupants. En particulier, s'il apprend que le feu est éteint, il ne le considérera comme tel qu'après en avoir acquis personnellement la certitude. En conséquence, sauf s'il s'agit d'un feu de cheminée, toujours emmener, pour la reconnaissance, le tuyau du dévidoir-tournant.
Cette précaution évitera de se trouver momentanément désarmé devant un feu non éteint ou une reprise de feu.

La reconnaissance doit être faite à allure vive ; toutefois, le chef d'agrès doit tenir compte de ce que les hommes sont porteurs d'un matériel relativement lourd.

Remarques :

En principe, le P.S doit être arrêté de façon à ne pas encombrer les accès. Si le feu se trouve dans un passage étroit, une impasse ou une cour desservie par une ou plusieurs portes cochères, arrêter le P.S à l'extérieur de l'entrée, procéder à une reconnaissance rapide et n'engager la voiture que si elle peut, à
coup sûr, procéder à elle seule aux opérations d'extinction et si elle ne court aucun risque.

Dans tous les cas, tenir compte de la nécessité de laisser libre les cheminements pour les renforts, notamment des échelles.

En présence d'un feu important, utiliser immédiatement le dévidoir mobile au lieu du dévidoir tournant.

Le sous-officier de premier secours doit demander les renforts ou moyens spéciaux qu'il estime nécessaires toutes les fois qu'il se trouve en présence d'une situation qui dépasse ou risque de dépasser ultérieurement les moyens dont il dispose en personnel et matériel.

Feu dans un E.R.P - Caractères - Evacuation du Public - Intervention.



 I -  CARACTÈRES.


           Le caractère essentiel d'un E.R.P est la présence du PUBLIC, qui n'est jamais homogène et qui comprend, dans des proportions variables selon les établissements :


- des éléments féminins : magasins, centres commerciaux, expositions,
- des enfants : établissements d'enseignement,
- des handicapés, infirmes, personnes âgées, malades : établissements sanitaires,
- des personnes de toutes catégories en état de vulnérabilité : hôtels.


          Certains établissements ne reçoivent le public que pendant les heures d'ouverture : spectacles, restaurants, musées, expositions, écoles etc.

   
           Pour d'autres, le public est présent en permanence : hôpitaux.

      
            Le risque essentiel en cas de feu est la PANIQUE. Aussi le premier souci du chef de détachement est d'empêcher le déclenchement de celle-ci. Ses premiers efforts visent à la protection du public contre les atteintes du feu, des fumées et des gaz chauds.


II -  ÉVACUATION

            
            L'évacuation, si elle est possible est facile dans de très nombreux cas, est une opération complexe et difficile dans des établissements sanitaires et ne doit être entreprise qu'après estimation de la situation. Elle nécessite généralement : un effectif nombreux;


III -  INTERVENTION.


- tenir compte de règles techniques de prévention qui facilitent les opérations :
. l'implantation pour l'accès des secours ;
. les dégagements pour les évacuations des personnels ;
. le cloisonnement intérieur et extérieur pour l'isolement ;
- le dés enfumage des salles et circulations pour les évacuations de fumées.

                
             Les règles de base à respecter sont les suivantes :


. à l'arrivée des secours, se renseigner sur  ;
. l'effectif du public et du personnel ;
. la disposition des salles et circulations ;
. le nombre et la position des façades accessibles ;
. les issues ;
. l'emplacement des moyens et commandes de dés enfumage ;
. les risques particuliers ;
. si le public peut être évacué, s'assurer de sa totale évacuation par des reconnaissances poussées ; s'il ne
  peut être évacué, rechercher de quelles manières le protéger contre le feu et  les fumées : dispositifs coupe-  feu (portes, clapets...) cloisonnement interne, ventilation ;
. si aucun indice ne révèle le feu, éviter de déclencher la panique par des actes intempestifs, effectuer les
  déplacements le casque à la main ;
. demander un service d'ordre important.
Dans un hôpital, il est possible de déclencher le plan rouge.


              En l'absence de public, ou bien après, son évacuation complète ou sa mise en sécurité, l'extinction est conduite selon les règles habituelles. Elle est souvent accompagnée d'une opération de protection.
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