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Véhicule de secours routier

Ces engins ont le plus souvent été pourvus d'équipements permettant de faire face aux risques de commencement d'incendie en cours d'opération : d'autres sont dotés de treuils et palans grâce auxquels peuvent être effectuées des opérations de traction et levage d'une certaine puissance, en l'absence de camion-grue.


Dans un souci d'harmonisation et d'efficacité, la Direction de la Sécurité civile a défini trois types d'engins dits "véhicule de dégagement" qui ont fait l'objet de notes d'information techniques. Il s'agit des véhicules de dégagement moyen et lourd.


Ainsi, le véhicule de dégagement léger comporte deux coussins pneumatiques grand modèle de force de 5 tonnes minimum et un coussin petit modèle de force minimum 1 tonne, un appareil de dés-incarcération complet avec accessoires, un moteur à l'avant du véhicule, deux dispositifs manuels de traction développant ensemble une force de 50 kN avec installation de mouflage sur le véhicule, permettant une utilisation séparée ou simultanée. Il comporte également un matériel de protection et d'éclairage, ainsi que du matériel de protection contre l'incendie.


A défaut d'un véhicule de dégagement spécial, les corps de sapeurs-pompiers peuvent être dotés d'une remorque de secours routier, transportant un lot élémentaire de matériels de balisage, de dégagement et de dés-incarcération et qui peut être tractée par un engin pompe-tonne, constituant un ensemble d'intervention très suffisant pour certains secteurs.


Dans un certain nombre de départements, des réalisations de véhicules de secours routier ont été menées à bien et représentent des réalisations relativement sophistiquées. Ce matériel prototype a été crée par la D.S.C. pour promouvoir le concept de véhicule de dégagement léger.


Le véhicule lourd a été monté sur un châssis choisi parmi la gamme des constructeurs par exemple. Dodge 7,5 tonnes. L'équipement comprend de protection incendie (citerne, dévidoirs et lances, extincteurs à poudre), gyromâts d’éclairage et mâts télescopiques.


L'ensemble mobile comprend : des extincteurs, un ensemble de dés-incarcération complet, des coussins de levage, des appareils respiratoires isolants, un treuil électrique de 3 tonnes, du matériel de balisage, sablage, nettoiement et calage etc.

Echelle à crochets


L'échelle à crochets est une échelle étroite et légère de 4 m de longueur qui sert, en principe à monter d'étage en étage à l'extérieur des maisons.

Il y a deux sortes d'échelles à crochets : l'échelle à un plan et l'échelle à crochets à deux plans :

-  l'échelle à un plan, plus légère et plus solide, est utilisée toutes les fois qu'il est possible : à l'instruction elle l'est à l'exclusion de l'échelle à crochets à deux plans ;
-  l'échelle à deux plans, moins encombrante, permet de passer plus facilement à l'intérieur des maisons.

    On utilise ce genre d'échelles :

    - quand les escaliers sont absolument impraticables ;
    - lorsqu'on n'a pas d'autres échelle à sa disposition ;
    - dans une cour intérieure, une impasse, un passage étroit qui ne permettent pas le développement
       d'une autre échelle.

A - Échelle à Crochets à Un Plan.

Nomenclature :

Les montants en frêne et leurs crochets, les bandes de renforcement et les sabots en acier, les échelles en cornouiller, l'entretoise métallique.

Caractéristiques :

- longueur de l'échelle     :    4 m
- largeur de l'échelle        :   0,25 m
- ouverture des crochets  :   0,30 m.
- poids :  12 kg.
- résistance horizontale :  nulle.

L'échelle à crochets est faite pour ne supporter qu'un homme, elle ne doit être employée que suspendue par ses crochets et jamais appuyée ou posée sur les pieds des montants.

Elle doit être essayée tous les mois en faisant reposer les crochets sur un appui et en y suspendant deux hommes sans saccade.


Manœuvre :

La manœuvre de l'échelle demande du sang-froid, de l'adresse et surtout de l'habitude.

Les sapeurs étant placés à deux pas sur le côté de l'échelle en lui faisant face, l'instructeur les exerce successivement à manœuvre l'échelle à crochets.
Les différents mouvement doivent être faits sans brusquerie et en évitant de donner à l'échelle des secousses qui pourraient briser les montants.

Pèse-Bouche et Pèse-Poteau Manchons de Prise de Pression

1.  Pèse-bouche et pèse-poteau.

Ces appareils sont utilisés, au cours des visites d'hydrants ou lors de la réception d'appareils nouvellement posés, pour vérifier leur pression.

a)  Pèse-bouche de 100 mm.

Nomenclature.

Le demi-raccord Dubois 42, le corps de l'appareil, le manomètre, le robinet ou purge.

Manœuvre :

Pour vérifier la pression d'une bouche, la dégorger, monter le pèse-bouche, robinet de purge ouvert, ouvrir totalement la bouche, fermer le robinet de purge lorsque la purge d'air est complète et effectuer la lecture (pression statique).

L'épreuve terminée, fermer la bouche, ouvrir le robinet de purge, démonter le pèse-bouche et refermer le couvercle de la bouche.

Nota .- Il existe également un coude d'alimentation pèse-bouche de 100.

b)  Pèse-bouche de 150 mm.

Même modèle que le précédent, mais monté sur un demi-raccord à vis femelle de 150.

Pèse-poteau de 100 mm.

Nomenclature :

Le demi-raccord symétrique de 100, le corps de l'appareil, le manomètre, le robinet de purge.

Manœuvre :

Pour vérifier la pression d'un poteau d'incendie de 100 ou 2 fois 100 :

-   s'il y a lieu, ouvrir le coffre de protection à l'aide de la clé spéciale pour poteau ;
-   démonter le bouchon obturateur (ou l'un des deux bouchons obturateurs) de 100 mm ;
-   dégorger le poteau ;
-   monter le pèse-poteau, sur le demi-raccord de 100 mm, robinet de purge soit complète ;
-   fermer le robinet de purge ;
-   assurer l'ouverture totale du poteau (13 tours) ;
-   lire la pression au manomètre (pression statique) ;

lecture faite :

-  fermer le régulateur jusqu'à à ce que l'aiguille du manomètre revienne au zéro ;
-  ouvrir le robinet de purge afin que s'évacue l'eau comprise entre le niveau des prises de refoulement et la
    et la partie supérieure de la colonne du poteau ;
-   remonter le bouchon obturateur de 100 ;
-   refermer le coffre s'il y a lieu.

Nota.-   Le relevé de la pression d'un poteau d'incendie peut être, éventuellement effectué au moyen du pèse-bouche de 100 mm ; il faut alors, utiliser un raccord intermédiaire A.R. de 100 et à levier partie mâle
de 100 mm.


2.  Manchons de prise de pression.

Fabriqués en diamètres nominaux de 40, 65 ou 100 mm, ils servent à mesurer les pressions hydrauliques, en tout point d'un établissement de tuyaux (intercalés entre 2 tuyaux), à la sortie de refoulement d'un engin-pompe, à l'entrée d'un injecteur, d'une lance, même à contrôler la pression d'un hydrant, d'une colonne en charge, d'une colonne sèche alimentée...


Nomenclature :

-   les deux demi-raccords symétriques, avec verrous ;
-   la chambre annulaire : en bronze pour les diamètres de 40 et 65 en alliage léger pour le diamètre de 100 ;
-   le robinet purgeur à 2 voies ;
-   le manomètre, gradué en bars, de 0 à 16 (manchon de 65 mm, ou de 0 à 25 bars (manchon de 100).


Manœuvre :

- pour contrôler un établissement, brancher l'appareil à l'endroit voulu : entre deux tuyaux, à la sortie de la
   pompe, à l'entrée de l'injecteur, de la lance..., faire la purge et lire la pression ;
- pour contrôler un hydrant, placer l'appareil sur un coude d'alimentation ou directement sur le poteau.

Mais, pour avoir une indication correcte, il faut brancher, à la sortie d'un manchon, un élément de tuyau muni d'une lance.

Faire la purge et lire la pression au manomètre (pression statique si la lance est fermée) ; si on ouvre la lance, l'eau s'écoule et le manomètre indique alors la pression dynamique au point considéré.

Les messages

Généralités

Le réseau radio de la brigade est basé essentiellement sur des relations "Chef à Chef". Le chef d'agrès, porteur de son poste radio, transmet lui-même ses messages sur le mode conventionnel, sans aucune contrainte rédactionnelle préalable.

Le suivi chronologique et l'archivage des messages d'une opération sont assurés par les postes de commandement fixes (BCOT et CCOT) ou mobiles (voitures P.C). Ces dernières doivent toujours être en mesure de faire le point de la situation à toute autorité : susceptible de prendre la direction des secours.

Il existe sept sortes de messages :

- le message de départ ;
- le message de présentation à l'arrivée sur les lieux de l'intervention ;
- le message de demande de moyens, bref, transmis le plus rapidement possible ;
- le message d'ambiance, donnant un premier aperçu de la situation ;
- le message de renseignements, compte-rendu simple et clair et précis qui indique la situation, l'évolution
   prévisible ainsi que les mesures prises ;
-  le message de disponibilité des engins.

Destinataires

          Soit le commandant de groupement pour :

      -   les interventions courantes ;
      -   les demandes de services publics ;
      -   les demandes d'engins ou de moyens spéciaux autres que ceux énumérés précédemment ;
      -   les messages indiquant la mise en œuvre d'au moins une grosse lance ou trois petites lances ;
      -   les opérations exceptionnelles par leur nature, leur importance ou leurs éventuelles répercussions ;
      -   les demandes de :
      .    général ;
      .    colonel de garde ;
      .    médecin (victimes) ;
      .    officier de garde technique et N.B.C ;
      .    officier de garde prévention.


1.1 - Message de départ

          Tout engin équipé d'un poste radio annonce son départ dès qu'il part effectivement, selon la procédure,  de "message en l'air " dans la forme :
      
          "Tel engin parti pour tel motif, telle adresse ".

1.2 - Message de présentation

         Le message de présentation est obligatoire pour tout engin équipé de radio (1) dès qu'il arrive sur les lieux des interventions.

          Le message est passé "en l'air" dès l'arrivée sur les lieux, sans aucune forme de procédure (pas d'appel, pas de groupe horaire, de destinataire, de collationnement, ni accusé de réception) même si une autre émission est en cours. Dans ce cas, parler très fort .

Exemple : Le fourgon de Menil Montant se présente".

1.3 -   Message de demande moyens

           La transmission de ces messages est prioritaire.

           Dès qu'il arrive sur les lieux, le chef de garde qui estime que les moyens prévus risquent d'être insuffisants, passe le message suivant :

           "Demande renfort ou X... engins, services publics (2), ou médecin ou A.R, etc, à telle adresse". Le cas échéant  "demande renfort commandement".

           Par la suite, chaque fois que des moyens complémentaires paraissent nécessaires, un nouveau message de demande de moyens, aussi bref que le premier, est transmis, il demande, au minimum, un engin-pompe en réserve. La règle à observer est d'éviter d'être optimiste et de ne pas hésiter à demander les engins jugés  nécessaires.

            Il est rappelé que l'expression "demande de renfort" signifie "demande 2 F, 1 EGP, 2 E, 1 CRAC, 1 PR, ainsi que la nuit, un FEV".
"Demande renfort sans EGP ou avec EGP mousse, sans échelle, etc".

1.4 - Message d'ambiance

            L'officier de permanence de la compagnie ou l'officier de groupement peut, s'il l'estime nécessaire, renseigner sans délai, le commandement au moyen d'un message émis sans procédure ni formulation particulière. Ce "message d'ambiance" trace sommairement mais avec précision la situation découverte à l'arrivée.

            Ce message permet au commandement de se faire une idée assez précise de la situation et de son évolution possible. Il permet de réduire les délais ou de prendre des décisions immédiates.

            Il est confirmé dès que possible par le premier message.


Messages de renseignements.


1er Message

            Transmis dès que possible, le premier message de renseignements doit indiquer :

1) - la nature ;
     - l'importance ;
     -  l'adresse exacte ;
     -  le niveau ;
     -  le nombre approximatif d'étages de l'immeuble et, si possible la destination de celui-ci.

      - les premières mesures prises ou en cours (sauvetages, ou mises en sécurité, lances en manœuvre ou
        en cours d'établissement) ;
      - s'il y a présence du public pour ERP et panique.

2) - Si possible, une appréciation nette du chef de garde sur l'évolution prévisible de la situation :

a) - Si le chef de garde n'a pas encore une idée parfaitement précise d'une situation, mais que celle-ci ne présente pas de risques, il passe "Reconnaissance en cours".

c) - Si le chef de garde estime qu'il y a risque d'extension du sinistre ou dangers pour les personnes, il passe
"poursuivons reconnaissances".

          Entre ces trois expressions, le chef de garde a toute latitude pour décrire la situation et son activité.

2ème Message

Complète le premier en indiquant :

- description sommaire des locaux sinistrés (destination ou usage, dimensions, nombre d'étages, volume,
   etc.) ;
- dangers spéciaux ;
- nombre des lances en manœuvre.

Messages de renseignements suivants

          Ils doivent se succéder environ toutes les demi-heures ; ils décrivent l'évolution de la situation, indiquent les moyens mis en œuvre, rendent compte les difficultés rencontrées et des modifications éventuelles apportées au dispositif.

          Les différentes phases de l'extinction d'un feu important doivent apparaître chronologiquement :

- feu circonscrit ;
- maître du feu  ;
- feu éteint ;
- déblai ;
- surveillance ou rondes, etc.

          Le dernier message de renseignements proprement dit, envoyé par le chef de garde lorsque l'extinction est terminée, décrit de manière précise les locaux sinistres.

          Tous les messages sont courts, précis, sans verbiage.

1.6 - Message de disponibilité des engins
Cf - Annexes 7 - Permanence des Secours - Relèves.

1.7 - Message de rentrée

          En rentrant au Centre de secours, le chef de garde ou d'agrès fait transmettre par téléphone à son BCOT et éventuellement au BOT un message dit de "rentrée" contenant les renseignements de détail destiné à compléter l'information du commandement.

          Ce message doit avoir la contexture suivante :

1 - Utilisation des engins et des personnels ;
2 - Victimes (civiles puis militaires - indiquer nombre et état) ;
3 -  Moyens de secours privés (préciser avant ou après "arrivée des sapeurs-pompiers" .
4 -  Moyens laissés sur place
5 -  Relèves et rondes prévues ;
7 -  Évaluation des dégâts ;
8 -  Difficultés particulières rencontrées ;
9 -  Intérêt éventuel d'une visite de prévention.

          Les renseignements transmis ne doivent être précédés que du numéro de la rubrique.
Seules les rubriques apportant un renseignement positif transmises.

          Le chef de garde rédacteur du rapport principal exploite toutes les rubriques du message pour la totalité des engins ayant participé à l'intervention.

          Dans tous les cas, le message de rentrée doit comporter au minimum les rubriques 1, 6, 7.

          Dans les autres centres de secours, les rédacteurs des rapports secondaires ne répondent qu'aux rubriques 1,2 et 4 pour les seuls engins et personnels appartenant à leur C.S

1.8  - Messages Types