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Feu de gaz de pétrole (propane, butane).


Dangers d'incendie, d'explosion.

a) Fuite de gaz non enflammé :

Vérifier la fermeture du robinet des bouteilles ou canalisations.

Rechercher la fuite, sans feu ni lumière, et l'obturer.

Ventiler énergiquement, surtout en partie basse, en évitant de diriger les mélanges gazeux vers des zones où se trouvent des sources calorifiques quelconques.


b) Fuite de gaz enflammé :

 Fermer le robinet de barrage de la canalisation ou celui de la bouteille et le feu s'eteindra immédiatement
Refroidir les réservoirs menacés.

Feu dans les I.G.H.



1. Généralités.

Par principe, tout I.G.H. doit être répertorié et faire l'objet d'un dossier d'E.R (1).

Ce dossier doit indiquer :

- les moyens de secours propres à l'immeuble : colonnes sèches, humides, poteaux-relais, R.I.A ;
- les dispositifs particuliers de ventilation, de désenfumage, ainsi que les mesures à prendre pour remédier à un
  éventuel fonctionnement défectueux de ces moyens ;
- l'organisation du service de sécurité propre à l'immeuble (en particulier emplacement P.P.S. - Poste
   Permanent de Sécurité) et ses consignes en cas de sinistre ;
- les moyens de secours des sapeurs prévus au premier appel, avec, éventuellement, un 2° échelon de renfort
  déterminé à priori, ainsi que les missions imparties aux différents engins (2).

Ces moyens doivent permettre d'assurer :

- le commandement ;
- les opérations d'attaque et d'alimentation des colonnes s'il y a lieu ;
- des reconnaissances complémentaires, voire mises en sécurité d'urgence.

2. Problème de l'évacuation.

Un feu normal doit, si tout va bien, rester dans les limites du compartiment dans lequel il a pris naissance.

Aussi l'évacuation ne doit-elle, normalement, intéresser que :

- le niveau du feu ;
- le niveau immédiatement supérieur ;
- le niveau immédiatement inférieur.


L'évacuation sera d'ailleurs peut-être déjà effective, ou en cours,  lors de l'arrivée des secours extérieurs, en raison de l'application des consignes internes de sécurité.

Si, par contre, le feu sort de son compartiment et se propage à celui (voire ceux) au dessus, éventuellement même vers le bas, le directeur des secours peut être amené à décider de l'évacuation partielle ( toute la partie de l'I.G.H. au dessus du feu) ou même totale.

Cette décision ne doit être prise qu'en cas d'absolue nécessité, car une évacuation généralisée risque de s'accompagner d'une certaine panique, qui peut causer des victimes. En tout état de cause, une telle évacuation doit, autant que possible, être effectuée progressivement, niveau par niveau.


 3. Organisation du commandement.

3.1 Les devoirs du directeur des secours sont les mêmes que dans toute opération, mais, étant données les caractéristiques topographiques particulières d'un I.G.H., et surtout si le sinistre se trouve dans un étage élevé, il rencontrera des difficultés de communication et de liaison, qui exigent une organisation spéciale du commandement, avec deux postes distincts :

- un poste de commandement avancé : P.C.A., en principe installé deux niveaux en dessous de celui du feu
  (N-2), pour les opérations dans la partie supérieure de l'immeuble, à N-1, voire : au niveau du feu, selon
  la configuration du compartiment, dans les étages inférieurs ;
- un poste de commandement principal : P.C.P., qui doit se trouver au poste permanent de sécurité
  (P.P.S.) de l'établissement.

3.2.  P.C.A.

3.2.1. Emplacement :

Niveau N-2 ou plus proche de la zone d'opérations si c'est possible.

3.2.2. Personnel :

- Au moins un officier, si possible (autre que le directeur des secours lui (même), à défaut un sous-officier
   ancien très qualifié :

- un téléphoniste (en principe celui du premier engin arrivé sur les lieux) ;
- un sapeur liftier (sapeur du premier engin) ;
- un conducteur (qui sera chargé du matériel).

3.2.3.  Moyens :

-  2 postes émetteurs-récepteurs portatifs ;
-  si possible une ligne téléphonique type "de campagne" ;
- matériel en réserve : appareils respiratoires isolants et batteries de rechange quelques tuyaux.

3.2.4.  Mission :

-  Dès l'arrivée sur les lieux, jalonner l'itinéraire entre l'entrée de l'établissement (accès spécial "pompiers"
    s'il y a lieu) et le P.P.S., ainsi qu'entre ce dernier et les ascenseurs ;
-  se présenter au P.P.S où le point de la situation est fait avec le personnel du service de sécurité de
    l'établissement ;
-   y déposer un poste radio portatif, qui doit être, à partir de ce moment, en écoute permanente ;
-   établir, s'il y a lieu, la ligne téléphonique de campagne entre le P.P.C et le P.C.A. ;
-   reconnaître et déterminer les points d'attaque et les moyens à mettre en œuvre ;
-   engager les moyens et diriger les opérations ;
-   constituer et organiser des réserves de personnels et matériels à proximité de la zone d'opération ;
-   distribuer, aux équipes engagées, les moyens complémentaires ou de rechange, en matériels et
     personnels, dont elles ont besoin ;
-   porter éventuellement secours à des asphyxiés ou blessés et en assurer l'évacuation ;
-   renseigner le P.C.P. sur l'évolution de la situation et les besoins.

3.3.  P.C.P.

3.3.1.  Emplacement :

Au poste permanent de sécurité.

3.3.2.   Personnel :

-  Au moins un officier, si possible (ou, à défaut, un sous-officier ancien très qualifié) ;
-  un gradé (en principe le gradé d'alimentation du premier engin-pompe ; à défaut en désigner un).

3.3.3.  Mission

-  Faire le point de la situation à l'arrivée et activer le P.C.P. .
-  recevoir les renforts et les mettre à la disposition du directeur des secours selon ses demandes ;
-  assurer la liaison avec le P.C.A., enregistrer les renseignements qui en proviennent, par messages, les
    renseignements qui en proviennent et renseigner, par messages, les échelons supérieurs (commandement
    du corps, inspecteur départemental, maire...).


4.  Engagement des moyens.

L'engagement des secours dépend des moyens dont on dispose, des conditions de leur arrivée et de la situation.

On s'inspirera des principes suivants :

4.1.  Engagement du premier engin-pompe.

- Le chef de garde se présente au P.P.S., avec son téléphoniste et une équipe (1), munie de matériel
  nécessaire à l'établissement de petites lances et d'appareils respiratoires isolants ;
- il se renseigne sur la situation : nature et lieu du sinistre ;
- il laisse un appareil radio portatif au personnel de sécurité présent, avec mission de garder l'écoute en
   permanence ;
- avec son personnel, il rejoint, par l'un des ascenseurs prioritaires, le niveau le proche de celui du feu,
  auquel il accède finalement par un escalier ;
- un sapeur, désigné comme "liftier" ramène l'ascenseur au niveau d'accès  l'immeuble et attend les
  secours suivants ;
- le téléphoniste est placé à proximité d'un appareil téléphonique (ou interphone) d'alerte et s'assure de la
  bonne liaison avec le P.P.S .
- le chef de garde commence la reconnaissance et, éventuellement, l'attaque (établissements sur colonne (s)
  ou utilisation de robinets d'incendie armés ; on établit du point d'eau au point d'attaque) ; il s'assure de
  la bonne fermeture des portes coupe-feu des ascenseurs ;
- le conducteur, aidé par la deuxième équipe, assure, s'il y a lieu, l'alimentation d'une (deux) colonne (s),
  sèche (s), selon les indications données par le chef de garde (n° de colonne (s), hydrant à utiliser, pression) ;
- le gradé d'alimentation se rend le plus rapidement possible au P.P.S. ou il constitue l'embryon du P.C.P.
  et attend les secours suivants.

Nota.- Si le premier chef de garde est un sous-officier, il faut qu'un officier du Centre de Secours
se rende immédiatement sur les lieux, où il rejoint, dans les meilleurs délais, le chef de garde au niveau du feu.

4.2.  Engagement des engins-pompes suivants :

4.21. Dès leur arrivée, les chefs de garde, accompagnés de leur personnel, muni du matériel nécessaire à
à l'établissement de petites lances et d'appareils respiratoires isolants, se rendent au P.P.S. pour se renseigner sur la situation et recevoir, éventuellement leur mission.

4.2.2.  Premier engin arrivant en renfort :


- à défaut de mission nettement définie, précisée au P.P.S.par le premier chef de garde (ou l'officier),
   le premier arrivé. Au besoin, il laisse un sous-officier au P.P.S. pour compléter le P.C.P. ;
- si l'opération le justifie, une partie du personnel est employé à constituer le P.C.A., le reste étant engagé
   à l'attaque, soit un renfort des premiers moyens, soit, de préférence, d'un autre côté du feu ; en outre,
   un  sapeur est chargé du fonctionnement d'un deuxième ascenseur.

4.2.3.  Autres engins arrivant en renfort :

- Après s'être présenté au P.P.S., s'il ne reçoit pas d'ordres particuliers du responsable du P.C.P., le chef
  de  garde gagne, avec son personnel, le P.C.A., en utilisant l'un des ascenseurs conduit par des sapeurs ;
- si la situation l'exige, il reçoit un secteur de reconnaissance, effectue cette dernière, fait établir s'il y a lieu
   et rend compte au P.C.A. de la liaison et, éventuellement, de ses besoins en moyens complémentaires.


5. Autres engins.

Les chefs d'agrès se présentent au P.P.S. où ils reçoivent leur mission ou restent en attente.

6.  Principes généraux de manœuvre.

Il faut, le plus rapidement possible :

- accéder au niveau du feu par chaque escalier, de manière à encager le feu ;
- reconnaître les niveaux au-dessus de celui du feu (chaque reconnaissance est confiée, en particulier,
  à l'équipage d'un engin-pompe bien déterminé, sous les ordres de son chef de garde) ;
- s'il y a lieu, prévoir des établissements de réalimentation des colonnes humides ;
- assurer un approvisionnement suffisant du P.C.A.en appareils respiratoires isolants et batteries de
   réserve (emploi de fourgons compresseurs, V.A.R. réserves de batteries, ...) ;
- se préoccuper de la protection, de la ventilation, de l'éclairage (protection F.E.V.).



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Echelle Automatique Tous Terrains de de 24 m (E.A.T.T. non normalisée).

1.  Généralités.

Cet engin est constitué par un parc d'échelles à 4 plans, d'une longueur développée totale de 24 mètres, sur berceau de dressage fixé, sans pivotement possible, sur un châssis de chariot élévateur tous terrains.

Ce châssis est pourvu de deux essieux moteurs et directeurs, permettant de braquer :

- soit les deux roues avant ;
- soit les deux roues arrière ;
- soit les quatre roues simultanément, et de marcher "en crabe".

Il est, en outre, inclinable latéralement.

Les pneus, de gros diamètre et gonflés à faible pression, permettent le franchissement aisé, et sans risque de détérioration, des établissements de tuyaux, ainsi que la progression sur terrain non uni (possibilité de franchissement de voies ferrées, de trottoirs, par exemple).

La correction du dévers est un appui latéral peuvent être obtenus grâce à l'inclinaison du châssis et à l'abaissement des stabilisateurs hydrauliques d'un seul côté, ce qui permet une mise d'aplomb même sur un terrain à forte pente et l'emploi dans des voies étroites.

Toutes les commandes sont automatiques, depuis le poste de pilotage aussi les manœuvres peuvent-elles être effectuées par un seul homme, gradé conducteur échelier, mais l'engin est également pourvu de commandes manuelles à n'utiliser qu'en cas de nécessité absolue.

Le châssis est pourvu de deux sièges permettant de porter l'équipage à 3 hommes, nécessaires pour conduire les interventions : explorations, sauvetages, établissement de lance.

2. Matériels accessoires.

L'E.A.T.T. est pourvue des matériels accessoires d'intervention suivants :

- 2 tuyaux de 70 x 40 m ;
- 2 tuyaux de 36,5 (ou 45) x 20 m ;
- 1 lance de 65/18 montées en permanence sur un tuyau ;
- 2 lances de 45/14 montées en permanence sur un tuyau ;
- 1 vanne-purgeur de 65 ;
- 1 division mixte à robinets-vannes ;
- 1 retenue de 100/2  x 65 ;
- 1 division mixte à robinets-vannes ;
- 1 retenue de 100/2 x 65 ;
- 3 crochets d'amarre ;
- 3 courroies d'amarre ;
- 3 cordelettes d'amarre ;
- 1 extincteur de 9 kg à poudre ;
- 2 commandes (sur touret ou en sac) ;
- 2 sangles de sauvetage avec mousquetons de sécurité ;
- 1 appareil respiratoire isolant ;
- 1 projecteurs portatif ;
- 1 petite pince avec gaine ;
- 1 hachette avec gaine ;
- 1 hache.

3.  Remarques.

L'E.A.A.T. ne peut se déplacer sur route qu'à 35 km/h.
Son poids est de l'ordre de 7,5 tonnes.

Pour tous les détails de fonctionnement, de mise en œuvre et d'entretien, se reporter à la notice technique du constructeur.

Feux de combles

Les feux de comble s'attaquent par les communications ordinaires par les immeubles voisins ou par les échelles et, si possible par l'intérieur de l'immeuble.

Des précautions spéciales doivent être prises pour éviter les accidents. On doit se mettre à l'abri des matériaux qui se détachent facilement d'un comble incendié et, pour éviter d'enlever les tuiles et les ardoises avec le jet de la lance, on le dirigera de manière à n'atteindre les couvertures qu'obliquement.

Les pièces principaux à préserver sont celles qui en soutiennent d'autres ou qui les lient entre elles ; telles sont les fermes, qui supportent les pannes, et le faîtage de ces dernières pièces, qui relient les fermes et portent à leur tour les chevrons, puis la couverture.

Pour éviter l'écroulement du plancher, par suite de l'amoncellement des matériaux du comble, on prendra toutes les précautions prescrites aux paragraphes relatifs aux feux de planchers et on procèdera, sans perdre de temps au déblai des décombres

Les pièces principales à préserver sont celles qui en soutiennent d'autres ou qui, les lient entre elles sont les fermes, qui supportent les pannes, et le faîtage de ces dernières pièces, qui relient les fermes et portent à leur tour les chevrons, puis la couverture.

Pour éviter l'écroulement du plancher, par suite de l'amoncellement des matériaux du comble, on prendra toutes les précautions prescriptes aux paragraphes relatifs aux feux de planchers et on procédera, sans perdre de temps au déblai des décombres.

Se tenir autant que possible près des points d'appui des charpentes et, dans certains cas, établir des rampes avec des cordages pour faciliter le cheminement.

Les combles des différentes maisons sont souvent séparés les uns des autres par des murs mitoyens ; il est à redouter que le feu se propage aux maisons contigus, si les murs mitoyens ne dépassent pas suffisamment la hauteur des fermes.

Repérer les châssis vitrés pour éviter les accidents et, au besoin, les recouvrir de planches ou d'échelles. Dans le cas où des appareils électriques et conducteurs d'électricité seraient placés directement sur les toits, il sera expressément défendu aux sapeurs d'y toucher.

Le dégarnissage de la toiture, pendant les opérations d'extinction est susceptible d'entraîner l'embrassement général du comble, il y a donc lieu d'agir avec la plus grande circonspection et, le cas échéant, de refroidir l'atmosphère au moyen de jets diffusés.

Fondations et Etages Souterrains.



Le terme "fondation" englobe, dans le langage courant, les parties de la construction situées au dessous du niveau général du sol et utilisées comme caves, sous-sols, garages, etc.

La fondation proprement dite est l'ouvrage enterré et inaccessible transmettant au sol et avec la compressibilité et la fluidité de celui-ci.

Des remblais récents sont très compressibles : des sables immergés des argiles humides cèdent sous la pression et refluent vers les espaces environnants.

On est obligé d'asseoir la construction sur un large plateau général répartissant les charges sur une surface telle que la pression à l'unité de surface inférieure à celle de compressibilité ou fluage du sol.

On a également recours, soit à des puits, forés manuellement ou par des moyens mécaniques jusqu'au sous-sol résistant, soit à des pilotis.

Les pilotis, qui étaient autrefois en bois, sont à présent le plus souvent fabriqué en série et en béton armé vibre.


Les pilotis en bois entièrement immergés, ou en terrain sec, se conservant presque indéfiniment. Ils sont, au contraire, attaqués et détruits dans la partie mi-aérienne - mi-immergée, qui, en raison des variations du niveau des eaux, est soumise à des alternatives de sécheresse et d'humidité. C'est à ce niveau qu'il faut d'abord rechercher l'origine  des troubles provoqués par un fléchissement des fondations sur pieux en bois.

Les fondations sur pieux, forcés par compression du sol à l'aide de moutons, ont donné lieu, dans plusieurs cas, à des phénomènes de poussées et de décompression à distance, se manifestant par des soulèvements des chaussées et trottoirs ou par le déplacement latéral des murs de fondation d'immeubles voisins, ce qui compromet leur stabilité.

Il ne semble pas nécessaire d'insister plus fréquemment sur la description des divers systèmes de fondations.

Même dans le cas d'immeubles en périls, par suite de leur défaillance, le sapeur-pompier ne peut intervenir que pour  le sauvetage des personnes ou des biens en danger ou, par des étaiements provisoires, retarder, l'écroulement jusqu'à achèvement du sauvetage ou du dégagement des victimes : le surplus est un travail de spécialiste.

La nécessité d'utiliser au maximum, dans les villes, les emplacements disponibles et aussi celle de grouper certains services, conduit parfois à établir deux ou trois étages de sous-sols.

Dans les terrains aquifères, sièges d'infiltrations, ou dans le cas de locaux situés en dessous du niveau de la nappe d'eau souterraine, on est obligé d'établir des cuvelages étanche à l'eau, par inclusion d'une chape de bitume entre la paroi en béton armé de soutènement des terres et un revêtement, également en béton, protégeant le bitume d'une perforation accidentelle.

Dans de tels sous-sol, les cloisonnements sont généralement en briques enduites, les organes porteurs étant constitués par des poteaux de béton armé.

Il est recommandé d'y prévoir de larges gaines ou canalisations de ventilation montant jusqu'au sommet de l'édifice.

Le danger, dans ces sous-sol, est constitué par les marchandises, les emballages, les archives ou autres matières généralement combustibles, qui s'y trouvent entreposés. La combustion de ces matières rend les locaux très vite inaccessibles aux sauveteurs, par suite des accumulations de gaz extrêmement nocifs, qui s'y forment, et des températures élevées qui y règnent.

De telles accumulations de chaleur sont susceptibles, en raison de leur intensité, de détruire profondément ou de faire éclater les  pierres et le ciment des piliers et de provoquer, par leur fléchissement ou leur rupture, l'écroulement des parties supérieures.

En complément des ventilations verticales, des dallots devraient être aménagés dans les planchers et plafonds des sous-sols, permettant l'introduction de lances et jets pulvérisés rotatifs.

Dans les caves ordinaires des immeubles anciens, le danger est constitué par des accumulations d'objets ménagers et de toutes natures, parfois de paille, papiers et emballages dont beaucoup sont, aujourd'hui, en matières plastiques, et aussi par les cloisonnements de caves généralement en bois de bois de chauffage et des réserves de charbon, des liquides inflammables etc.

Les escaliers de cave ne doivent pas être placés dans le prolongement de ceux des étages. En cas d’impossibilité de réaliser cette disposition, il doit être constitué un sas à deux portes pleines de degré pare-flammes une heure à une heure et demie selon la famille du bâtiment, à fermeture automatique ventilé soit directement sur l'extérieur, soit par l'intermédiaire d'une gaine.

Dans les immeubles récents, ces séparations sont en briques de faibles épaisseur, ajourées par leur partie haute ; les murs de refend, qui constituaient des séparations efficaces, sont remplacés par des poteaux en fer et souvent en béton armé.

Les très anciens immeubles de certains quartiers comportent encore des caves voûtées en maçonnerie.

Lors du dernier conflit, l'autorité municipale avait dû prescrire, dans le cadre des mesures de défense passive, le relevé et l'affichage, dans les vestibules des immeubles, d'un plan schématique des caves permettant, dans le cas d'accident, le repérage des couloirs et des parties susceptibles et servir d'abris.

Cette mesure présente une utilité encore plus grande, dès le temps de paix pour le repérage et l'extinction des feux de caves et les accidents de toutes natures : fuites, accidents de chaufferie qui peuvent se produire.

Un plan de sous-sol et cave à petite échelle, portant toutes indications utiles, devrait être établi, en double exemplaire, dont un serait déposé au centre de secours, permettant ainsi au chef des secours, dès son arrivée devant l'immeuble siège de l'accident de prendre ses dispositions en toute connaissance des locaux et de leurs dangers.

On doit, en effet remarquer que, très fréquemment, le plan affiché dans l'immeuble ne peut être consulté, se trouvant inaccessible, détruit ou non affiché par négligence.

Une mesure minimum, susceptible d'être imposée par le maire, est celle qui concernerait les immeubles neufs et, surtout, les établissements industriels et commerciaux.

L'exploitation de carrières souterraines a laissé subsister dans certaines régions d'anciennes exploitations dont le ciel n'est soutenu que par des piliers espacés.

Même dans les parties remblayées, on ne peut construire au-dessus des anciennes excavations sans procéder à des travaux de consolidation, soit par puits traversant la carrière et que l'on fait asseoir sur le sol vierge, soit par construction de piliers sous les points chargés.

L'emplacement et la configuration des anciennes carrières sont généralement connus des services techniques départementaux ou municipaux de la région.

Dans le cas de fissurations importantes ou d'affaissement d'un bâtiment il est toujours prudent de rechercher s'il n'est pas situé sur un emplacement anciennement fouillé.

Dans l'affirmative, les plus grandes précautions sont à prendre et il est indispensable de  procéder à une évacuation des personnes.

Les sauveteurs ne devront séjourner dans les immeubles en danger que pendant le temps strictement nécessaire et faire établir, au besoin par la police ou la gendarmerie, des barrières interdisant l'accès des parties rendues dangereuses, tant par affaissement du sol que par risque de chute de matériaux.

Il est à noter que, dans ce cas, les étaiements peuvent être sans utilité. la zone d'effondrement pouvant s'étendre au-delà du périmètre de la construction.


Pare-feu

Complétant pour certains cas (mise en œuvre de lances à mousse, attaque de feux de métaux...) la tenue de feu réglementaire, le pare-feu assure la protection du visage des porte-lance contre le rayonnement du foyer.

Lances à Mousse.

On distingue :

- les lances à mousse à main (ou portatives) ;
- les lances-canons à mousse, remorquable ou sur affûts, fixes ou portables, à un ou à deux tubes (voire
  à quatre tubes) (mono, bi ou quadri-tubes).

Certains à canons à mousse sont mixtes et peuvent être employés à mousse ou à eau.

Toutes ces lances produisent de la mousse à bas foisonnement.


1. Lances à main (ou portatives).

Ils existe deux types de lances à mousse à main :
- les unes alimentées par un établissement de tuyaux de 45 mm ;
- les autres par un établissement de 70 mm.

Description :

- la lance consiste en un tube métallique de 45 à 70 mm environ de diamètre intérieur, muni ou non
  de poignées de manœuvre et doté d'un demi-raccord symétrique de 40 ou 65 mm selon les modèles.

Principe de fonctionnement.

- le mélange eau-émulsifiant arrive à la partie centrale du tube ;
- par le jeu d'orifice judicieusement calibrée, ménagée à la base de la lance de l'air en proportion voulue est
  brassé avec ce mélange pour produire de la mousse, qui se forme dans le tube.


Nota : Dans le cas signalé au renvoi du A ci-avant, la lance porte elle-même un tube plongeur et le dispositif d'aspiration de l'émulseur, le mélange eau-émulseur se fait à l'entrée de la lance, juste avant l'admission de l'air.


Performances :

Les performances des lances à mousse portatives sont en moyenne les suivantes :

- lances de 45 (LM 2) 200 l/mn de mousse 15 à 20 mètres de portée utile ;
- lances de 70 (LM 4) : 400 l/mn  de solution moussante (380 l d'eau ; 20 l d'émulseur), environ 4 m3/mn
  de mousse , 20 à 30 mètres de portée utile.

Projection de la mousse.

La projection de la mousse peut se faire soit directement à la lance, soit par un déversoir qui se son extrémité.

a)  Projection à la lance :

En raison de la dispersion et de la portée limitée, le porte-lance doit s'approcher du foyer.

Il sera souvent nécessaire de le protéger du rayonnement par des écrans mobiles, par des vêtements spéciaux (vêtements d'approche ou encore pas des jets diffusés.

b)  Projection par déversoir ou "dégueuloir") :

Le déversoir se compose d'un tube de longueur variable (1 à 4 m) à extrémité coudée et souvent évasée.

Il facilite l'introduction de la mousse dans un orifice de faible diamètre et peut permettre au porte-lance de s'éloigner du foyer, après avoir accroché le déversoir au rebord de l'orifice.

2.  Lances-canons à mousse (L.C.M.).

On appelle ainsi des lances à mousse, à gros débit et grande portée montées :

- soit en position fixe, dans les raffineries et dépôts pétroliers, sur les appontement des ports pétroliers ;
- soit à demeure, sur les engins spéciaux d'aérodromes ou d'installations pétrolières et chimiques, sur
   les bateaux-pompes.



Pesticides






Caractères - Dangers.


Le terme "pesticide" recouvre toute une gamme de produits utilisés pour neutraliser un organisme considéré comme nuisible. Il s'agit d'insecticides, herbicides, destructeurs de rongeurs, défoliants, désinfectants, régulateurs de croissance.

Ces produits sont dangereux ; certains le sont tellement que quelques gouttes sur la peau peuvent entraîner rapidement la mort.

Etiquetage

Il existe trois catégories de pesticides, ils sont signalés sur les étiquettes des emballages par les mentions suivantes :
                 - Attention  :      il s'agit de substance faiblement toxiques ;
                 - Danger    :      substances modérément toxiques ;
                 - Poison     :      substances très toxiques.

Sur l'étiquette figurent des renseignements sur les antidotes et les premiers soins à donner.

Extinction

Prendre les mesures prévues dans les locaux contenant des produits radio-actifs.

 Respect des Mesures de Protection Individuelle et Collective :

                 - port de l'appareil respiratoire isolant pour la protection des voies respiratoires ;
                 - port des gants pour la protection de la peau ;
                 - évacuation de la zone sous le vent la plus proche ;
                 - engagement du minimum du personnel ;
                 - demande de médecin, de l'officier NBC et du Laboratoire Central.

Après l'extinction.

                   -  interdire l'accès aux lieux sinistrés ;
                   -  appliquer les mesures de décontamination pour les personnels et matériels.


Attention

                   -   certains produits, à base d'hypochlorate de sodium par exemple sont facilement inflammables
                        ou explosibles ;
                   -    les poussières fines de certains pesticides (sulfures peuvent s'enflammer très facilement
                         et propager le feu à la manière d'une explosion.              

Opérations Juridiques dont le Fonds de Commerce peut être l'Objet.

Généralités.- Le fonds du commerce peut  faire l'objet d'opérations juridiques très variées. Il peut être donné, légué, vendu, échangé, apporté en société, donné en nantissement, mis en gérance, loué, soumis à un usufruit, etc.

Certaines de ces opérations ne donnent pas lieu à remarques particulières.

Les trois contrats les plus importants, spécialement réglementés par la loi, sont la vente, le nantissement et la location-gérance.

Pièces de jonction




Elles permettent :

- d'assembler les tuyaux entre-eux ;
- de brancher un tuyau sur une prise d'eau, une pompe, un accessoire hydraulique ;
- de réunir les accessoires hydrauliques.

Ces pièces sont soit en bronze, soit en bronze d'aluminium, plus léger et plus résistant soit en alliage léger. Certaines commencent à être produites en matières plastiques.


Les pièces de jonction comprennent :

- les raccords ;
- raccords intermédiaires ;
- raccords de réduction ;
- coude d'alimentation ;
- retenues ;
- divisions ;
- collecteurs d'alimentation ;
- vannes.



Colonnes Séches.

1. Définition.

Les colonnes sèches sont des canalisations fixes, rigides, installées à demeure dans certaines constructions (immeubles de grande hauteur, bâtiments industriels ou commerciaux, monuments, églises, grands garages, voies en tunnels ou passages souterrains de grande longueur,...) et destinées à permettre une intervention plus aisée et rapide des sapeurs-pompiers (en évitant des établissements de tuyaux de refoulement souples) lorsque les risques, la disposition des locaux, les difficultés d'accès (hauteur des bâtiments, profondeur de la construction, éloignement des voies accessibles aux engins des sapeurs-pompiers,...) sont de nature à la retarder.

Les colonnes sèches doivent être mises en charges par les sapeurs-pompiers au moment de leur emploi.

2. Composition.

Une colonne sèche comprend :

- la colonne proprement dite ;
- des prises, simples ou doubles, de refoulement ;
- une "traînasse", d'allure horizontale, aussi courte que possible, reliant la colonne au demi-raccord
   d'alimentation ;
-  un demi-raccord d'alimentation, muni d'un bouchon ;
-  un dispositif anti-bélier pour les colonnes desservant des étages ;
-  un robinet de purge d'eau placé au-dessus de l'orifice d'alimentation, pour les colonnes desservant
   des sous-sols (qui comportent en outre un dispositif de vidange au point le plus bas).


3. Différents types de colonnes sèches.

Les colonnes sèches sont deux types :

- Les colonnes de diamètre nominal de 65 mm, permettant au minimum l'alimentation de deux établissements
   de tuyaux de 36,5 ou 45 ou d'un établissement de 70 ;
- Chaque orifice de refoulement est muni :
- d'une vanne, nécessitant un nombre de tours de manœuvre compris entre 2 1/4 et 3/2, pourvue d'un carré
   manœuvre de 12 mm ;
- d'un bouchon avec chaînette.
Les colonnes sèches sont peintes aux couleurs conventionnelles réservées aux canalisations d'incendie
(NF E 04 054) : bleue, cerclée d'anneaux rouges.


4. Emplacements.

Les colonnes sèches sont normalement installées dans des escaliers extérieurs ou en cloisonnés.

Les colonnes desservant les sous-sols sont totalement distinctes de celles desservant les autres niveaux.

Les prises de refoulement débouchent dans les escaliers ou les dispositifs d'accès aux locaux. Lorsqu'elles se trouvent sans coffrage, la porte d'accès porte l'indication "colonne sèche" ou" prise d'incendie". Cette porte s'ouvre au moyen d'un carré femelle de 6 à 7 mm.

Le demi-raccord d'alimentation se trouve à l'intérieur du bâtiment ou dans un endroit facilement accessible, à une hauteur au-dessus du sol comprise entre 0,80 et 1,50 m, normalement à 100 mètres d'une prise d'eau
d'incendie normalisée.

5. Épreuves et entretien.

Incombant aux responsables des établissements ou immeubles concernés, les épreuves peuvent être effectués, sous la responsabilité de ces derniers, par les corps de sapeurs-pompiers, normalement moyennant paiement
de redevances.

Ces épreuves comportant les opérations suivantes :

- vérification du libre accès aux orifices d'alimentation et de refoulement, ainsi que de l'état général de
   l'installation ;
- vérification de la présence et du bon état des bouchons, demi-raccords, vannes ;
- remplissage et purge des colonnes ;
- mise en pression statique à 25 bars au niveau de la pompe d'alimentation ;
- vérification de l’étanchéité ;
.  vannes fermées, sans bouchons ;
.  vannes ouvertes, avec bouchons ;
-  vidange de l'installation ;
-  fermeture des vannes et remise en place des bouchons.


La désincarcération.



Il n'est pas possible, non plus de donner des règles précises pour la conduite des opérations de désincarcération. Tout dépend de la situation, des modalités de l' "incarcération",  ainsi que des matériels dont on dispose.

Cependant, les principes suivants sont formels et doivent être respectés, sauf danger immédiat d'incendie ou d'explosion :

- ne pas tenter de sortir une victime par une fenêtre de portière, la baie de pare-brise ou
  celle d'une lunette arrière ;
- créer une large voie de sortie, en enlevant complétement le montant latéral ou (et) le pavillon, de façon à
   pouvoir accéder aisément à la victime et l'extraire ;
-  s'il y a lieu, prodiguer simultanément des soins de survie (en particulier, arrêter les hémorragies, éviter
    l'asphyxie) ;
-  s'il faut briser des vitres, protéger la (les) victime (s) contre les éclats éventuels ;
-  prendre de même toutes précautions pour éviter des blessures par les bordures de tôles déchiquetées
   (recouvrir ces dernières de couvertures ou autres moyens de fortune) ;
-  ne pas chercher à utiliser les matériels dont on dispose dans des conditions autres que celles prévues par
   les constructeurs ;
-  choisir soigneusement les points d'appui ou de traction, de façon à éviter des effets de poinçonnement ou
   de rupture brûlants ;
-  si on utilise un appareil de découpage générateur d'étincelles, utiliser des plaques ou couvertures en
    amiante et placer en sauvegarde des moyens d'extinction suffisants pour faire face à un commencement
    éventuel de feu ;
-   dans les actions de levage ou de traction, assurer toujours le calage progressif de façon à éviter les risques
     de retombée, d'effets de ressorts ou de balancement.

La Ceinture de Sécurité.

Le port de la ceinture constitue une protection efficace, car le risque d'être tué en tant que conducteur ou  passager avant est au moins divisé par 2.

La ceinture de sécurité prévue pour résister jusqu'à 3 tonnes :

-  est la meilleure protection en cas de choc ;
-  est efficace sur tout le trajet ;
-  réduit les blessures de la face dues au pare-brise ;
-  limite les risques en cas d'incendie du véhicule.

Ainsi, la ceinture de sécurité dans un accident de la route :

-  supprime le risque d'éjection ;
-  réduit de moitié le risque d'être tué ;
-  protège encore mieux le passager avant ("le mort") ;
   dont elle divise par le risque d'être blessé à la face ou à la tête.

Sauvetage dans les Ascenseurs, Monte-charge.

Les types d'ascenseurs et les détails de leurs mécanismes sont très variées.

Les sapeurs-pompiers doivent, en s'adressant aux constructeurs, s'efforcer d'acquérir la connaissance pratique du plus grand nombre possible de modèles d'appareils, de leur fonctionnement et des modes de manœuvre en cas d'incident ou d'accident.

Les accidents ont généralement pour cause des faux mouvements ou des fausses manœuvres faites par les personnes qui en sont victimes. Mais il se produit aussi parfois des défauts de fonctionnement des systèmes automatiques de commandes.

Les accidents ont la plupart du temps pour conséquence l'enrayage, plus ou moins complet, du mécanisme et il y a danger à mettre en œuvre les organes moteurs.

En premier lieu, il faut faire couper le courant d'alimentation des mécanismes de l'appareil, mais non celui d'éclairage, nécessaire pour la conduite des opérations.

Si c'est possible, demander le concours immédiat d'un technicien de la marque (les chefs de corps de sapeurs-pompiers doivent s'efforcer de rechercher à priori cette possibilité et de relever les numéros de téléphone utiles en la matière qui doivent figurer dans les consignes des stationnaires).

.  Déplacement vertical en cas blocage des parachutes.

En principe, la cabine doit être immobilisées par le dessous, en laissant un peu de lâche aux amarres afin de permettre, par des mouvements de force, ou par le treuil à main, d'élever ou d'abaisser suffisamment la cabine pour dégager la victime.

Dans certains cas, il suffit de caler la cabine avec des madriers et de la soulever avec des crics.

Le palan, le cric et les madriers peuvent être utilement employés.

On trouve généralement, au plafond du local de la machinerie, un crochet d'ancrage qui permet, par exemple, l'emploi du Tire-for. Ce dernier peut être utilisé pour procéder à un déplacement, très limité, de la cabine (10 à 15 cm seulement) afin de provoquer le déblocage des parachutes. Une fois ce dernier obtenu, les manœuvres suivantes, doivent normalement être effectuées manuellement à la machinerie.

A noter que c'est le parachute de l'organe descendant qui se bloque. Ce peut donc être celui du contrepoids et non celui de la cabine. Il faut donc essayer d'obtenir, sur place, le renseignement sur le sens de marche de l'ascenseur au moment de l'incident.

Il faut savoir, en outre, que le déblocage des parachutes nécessite un effort instantané sensiblement égal au triple de la charge suspendue, c'est-à-dire 7 fois 8 fois la charge utile proprement dite (charge transportée en personne ou en marchandises). Il faut donc prendre garde que cet effort ne soit pas supérieur à celui que peut supporter le crochet d'ancrage de machinerie.

Pour employer le Tire for, il faut constituer un deuxième point d'ancrage sur les câbles de suspente. Pour cela on forme une boucle, avec une élingue, fixée, de part et d'autre, aux câbles, au moyen de serre-câbles (3 de chaque côté à 75 mm environ l'un de l'autre). Selon le cas il faut disposer de serre-câbles de 8 à 10 ou 12 à 16 mm(une boucle ainsi constituée ne permet de supporter qu'une charge de 800 kg).

Dans le cas où le crochet d'ancrage de la machinerie ne peut être utilisé, il faut remplacer ce point d'ancrage par une deuxième élingue, dont la boucle est réalisée au-dessus de la précédente et dans les mêmes conditions. Ce sont alors les câbles eux-mêmes qui servent de support.

Dans le cas d'appareil à machinerie en partie basse, il faut s'amarrer en haut de la gaine, à l'élément de support des poulies de renvoi des câbles de traction.

S'il s'agit de dégager des personnes bloquées dans une cabine, avant de procéder aux opérations décrites ci-dessus, il faut chercher à effectuer leur évacuation, sans déplacement de la cabine, par une trappe ou une porte latérale.

. Déplacement latéral d'une cabine.

Pour dégager une victime coincée entre une cabine et la gaine, il peut être nécessaire de déplacer horizontalement la cabine ; c'est le cas, notamment si un déplacement vertical s'avère trop long à exécuter ou, peut-être, aggravant pour la victime.

Un déplacement de 2 à 3 cm seulement est obtenu par simple action de la grande pince et de cales.

Pour obtenir un déplacement plus important de 8 à 10 cm, il faut démonter les griffes de fixation des guides de cabine, qui se trouvent de chaque côté au-dessus et en-dessous de celle-ci (en principe utilisation d'une clé à molette de 35 mm pour démonter les écrous).

Pendant toute la durée de l'opération, toutes les portes donnant sur cage de l'ascenseur sont gardées.

Après sauvetage dans un ascenseur, l'appareil est toujours maintenu "hors service" jusqu'à ce que le commissaire de police ait fait les constatations d'usage et que le constructeur de l'ascenseur ait effectué les réparations nécessaires.



Appareils de Récupération.

En présence de liquides polluants, répandus, soit à terre, soit un plan d'eau, le responsable de la conduite des opérations doit s'efforcer d'en assurer la récupération et l'enlèvement.

De même, il faut généralement, avant de pouvoir en effectuer le relevage, procéder à la vidange complète des compartiments d'un camion citerne accidenté.

Pour effectuer ces diverses opérations, les Services de secours disposent déjà de nombreux types d'appareils, dont des exemples sont énoncés ci-après.
Pour tous les détails techniques, les éventuels utilisateurs se reporteront aux notices des constructeurs.


Lances d'Echelle.


Elles sont conçues spécialement pour être, en principe, fixées à l'extrémité de grandes échelles.

Orientables en tous sens, elles sont alimentées par un tuyau de 70, orifice de 16 à 20 mm.

On en trouve également sur les plates-formes dont sont munies certaines échelles pivotantes automatiques, ainsi que sur les "plates-formes élévatrices" ou "bras élévateurs articulés".

Dans ce cas, l'alimentation peut atteindre 110 mm et l'orifice est de 30 mm.

Feu de Forêts - Organisation Tactique

Dès le début des opérations, les efforts du chef de détachement doivent tendre à diminuer la largeur du front du feu, si possible à l'endroit le plus sensible (pointe du feu) en attendant l'arrivée des renforts qui effectueront l'attaque du pourtour et des ailes.

Le chef de détachement doit également se préoccuper :

- en permanence, du ravitaillement en eau des moyens mis en œuvre (recherche des points d'eau,   organisation des navettes d'engins-pompes) ;
- de la protection des habitations menacées ;
- de préparer une ligne d'arrêt sous le vent, si possible appuyée par un pare-feu naturel, et couverte par de
   solides moyens d'extinction ;
-  des liaisons radio avec les éléments engagés.

L'appréciation de l'ampleur du sinistre, de son contour et de ses possibilités de propagation est effectuée en se plaçant sur des points hauts grandes échelles, tour de guet ou mieux en utilisant l'hélicoptère.

Si l'incendie a pris rapidement de l'importance, il y a lieu de prévoir dès le début les renforts en moyens lourds et les relèves nécessaires.

Quand le feu est circonscrit et que sa progression est enrayée, il faut s'assurer de l'extinction totale d'une zone aussi large que possible sur l'ensemble du périmètre incendié, afin d'éviter toute reprise du feu.

Un service de surveillance sera toujours laissé sur place au départ des secours.

Le Nantissement Conventionnel.

Conditions du Nantissement.

Éléments compris dans le nantissement.- Tout propriétaire capable d'aliéner peut donner son fonds en nantissement ne comprend pas tous les éléments du fonds :

1° Il ne peut jamais comprendre les marchandises (on a voulu laisser une valeur libre pour les créanciers chirographaires).

2° Il ne comprend que les éléments énumérés dans l'acte et dans l'inscription, à défaut seulement : la clientèle, le nom commercial, l'enseigne, le droit au bail.

164. Formalités.- Pour que le nantissement soit valable il faut :

1° Un acte écrit et enregistré (à peine de nullité (loi du 17 mars 1969, art. 10, al.1) ; l'enregistrement est fait au droit fixe de 75 F ;

2° Une inscription au greffe du tribunal de commerce. Cette inscription, comme celle du vendeur, doit être prise dans la quinzaine de l'acte, à peine de nullité (loi du 17 mars 1969, art. 11, al. 1). Les règles sur le mode d'inscription, sont communes au créancier nanti et au vendeur (art. 24 et suiv. de la loi du 17 mars 1909).

Le nantissement ne porte sur les brevets d'invention, les marques de fabriques, les dessins et modèles, que moyennant des inscriptions supplémentaires spéciales prises sur des registres tenus par l'Institut national de la propriété industrielle.

Outils de Déblai et Outils Divers. Pelle, Pioche, Fourches, gaffe, scie égoïne.

A - Pelle.

La pelle est employée au terrassement à l'enlèvement des matériaux brûlés et des décombres. Elle se compose d'un fer avec douille et d'un manche.

Certains modèles possèdent un fer articulé, permettant d'obtenir une position à 90° par rapport au manche, ce qui donne la possibilité de piocher.

B - Pioche.

La pioche sert à remuer les décombres et au terrassement.
Elle se compose d'un fer avec pic et tranchant et d'un manche.

C - Fourche Droite - Fourche Recourbée.

Les fourches servent à déplacer les matériaux brûlés.
Elles se composent d'un fer avec pointes et d'un manche.

D - Gaffe.

La gaffe sert à faire tomber les gravats ou les matériaux consumés et à faire des recherches
dans les nappes d'eau.

Elle se compose d'une perche, terminée à une extrémité par une ferrure avec double crochet.
La longueur de la gaffe est de 3,50 m.

Il existe un modèle de gaffe démontable en deux éléments qui se vissent l'un sur l'autre.

E - Scie égoïne

La scie égoïne sert à sectionner des pièces de charpente, des palissades et des lames de parquet.
Elle se compose de la poignée et de la scie proprement dite.

F - Machette.

Sert à couper les branches basses et rejets pour se frayer un passage en taillis ou forêt. Peut servir également pour élaguer un arbre abattu sur la voie publique.

G - Serpe.

Sert à couper les broussailles, ronces, etc., pour se frayer un chemin en taillis ou sous-sols.

H - Matériel Agricole de Manipulation du Fumier, de la Paille...
                               (pour mémoire)

Les matériels agricoles automoteurs, spéciaux, utilisés normalement pour la manipulation du fumier, de la  paille, du fourrage..., peuvent être utilement employés lors des opérations de déblai consécutives à des feux de granges, de meules, etc. Certains corps de sapeurs-pompier ou Services départementaux de secours et de lutte contre l'incendie se sont dotés en propre

M.2 Alimentation d’une prise d’eau.



CHEF D’AGRÈS


CHEF  BAL

ÉQUIPIER

Binômes d’alimentation

En reconnaissance

Une division mixte

Emplacement ….

Prise….

Établissez.

Décroche le dévidoir muni de

la division et suit le chef d’agrès

Pose la division à terre.

Donne le ½ raccord au

conducteur.

Vérifient  l’établissement en

remontant vers le point

d’attaque.

Se mettent à la disposition du

Chef d’agrès.


Bascule la flèche du dévidoir

Inondation de Sous-Sol.

Les secours n'interviennent en principe que si un avis précis ou la reconnaissance d'un gradé font connaître qu'il y a danger pour des personnes ou des installations matérielles essentielles (boulangerie, chaufferie, transformateur électrique, entrepôt, musée etc.).

Il faut, au besoin, faire évacuer l'immeuble et l'épuisement est effectué s'il y a danger pour sa solidité ou ou pour le contenu du sous-sol.

D'une manière générale, se conformer aux prescriptions énoncées à la septième partie, chapitre VI : "Le Fourgon de protection".

S'il s'agit d'une inondation peu importante, intéressant un sous-sol en terre-battue ou disposant d'un moyen d'évacuation propre, l'eau disparaîtra d'elle-même, lentement mais sûrement, dès que la cause de l'apport d'eau aura disparu. Il n' y a pas lieu d'opérer s'il n'y a aucun danger pour des denrées ou installations. Il suffit d'informer le sinistré de la réalité de la situation.

Employer la moto-pompe légère d'épuisement, la pompe électrique d'épuisement ou l'hydro-éjecteur pour épuiser des quantités d'eau inférieures à 20 m3 (pour mettre l'hydro-éjecteur en oeuvre il faut disposer, à 60 mètres au plus, d'un hydrant à 5 bars au moins).

Si le volume d'eau dépasse 20 m3, employer moto-pompe (s) et vide-cave (s).

En période de crise (très fortes pluies, crue, entraînant l'inondation de nombreux locaux), il y a lieu de noter les appels des sinistrés au fur et à mesure de leur arrivée et de procéder, à des reconnaissances groupées, à la suite desquelles un ordre d'urgence d'exécution des opérations est établi.

Il peut arriver que le sol du local inondé se trouve à un niveau inférieur à celui de l'égout, d'un plan ou d'une nappe d'eau voisins ; en cas d'inondation, l'eau y a atteint un niveau tel que des infiltrations peuvent se produire, même à travers un sol de cave cimenté. Dans ce cas, tout épuisement est inutile, sauf menace grave pour des installations (chaufferies importantes, boulangerie, transformateur), menace qui ne pourra être écartée qu'au prix, de la mise en œuvre continue de moyens suffisants. Si ce n'est pas le cas, il faut attendre que la cause de la crue ou de l'inondation cesse.

Le Véhicule de Secours aux Asphyxiés, Accidentés et Malades. (V.S.A.B).

Ce véhicule est spécialement conçu et équipé pour les opérations de dégagement simple et de premier secours aux asphyxies de toute nature et victimes d'accidents de la circulation ou autres et pour leur transport à l'hôpital.

S'il est appelé à intervenir seul, le V.S.A.B, doit être servi par un conducteur et une équipe de trois hommes, dont au moins deux secouristes brevetés.

Il peut transporter deux blessés couchés et deux assis.


Son armement comporte notamment :

- deux brancards pliants ;
- des pièces de toile pour grands brûlés ;
- une ou deux bâches pour corps sans vie ;
- du matériel de traitement des fractures ;
- du matériel de ranimation ;
- un matériel élémentaire de dégagement et désincarcération (si le corps de sapeurs-pompiers ne dispose pas
   d'un engin spécialisé ;
- un poste électrosecours ;
- un matelas coquille.

Ce véhicule doit être doté d'un poste radio émetteur-récepteur entrant dans le réseau radio des services de secours et de protection contre l'incendie.

Pour ce qui concerne l'emploi des matériels de dégagement des victimes, on se reportera aux notices techniques des constructeurs.

Le relevage, le transport, les soins aux victimes font l'objet d'un manuel spécialisé :

- Manuel pratique de secourisme (Édition France-Sélection).

 Remarque importante :

Les sapeurs-pompiers ne doivent pas se substituer aux ambulanciers privés ou aux ambulances d'établissements hospitaliers pour assurer le transport habituel de personnes malades.

En cas d'urgence et en l'absence de tous les autres moyens, les V.S.A.B. peuvent cependant être utilisés, sur demande formelle d'un médecin, de la police ou du maire, pour transporter des femmes sur le point d'accoucher, des malades dont l'état nécessite une intervention rapide, voire des accidentés à domicile, au travail, sur la voie publique.

Dans ce cas, l'intervention est normalement payante, suivant un tarif qui aura dû être préalablement établi par arrêté municipal ou  préfectoral, dans le cadre du Règlement du service Départemental de secours et de lutte contre l'incendie.



Précautions à prendre pour ne pas détériorer les tuyaux. C'est-à-dire leur enveloppe (usure, déchirure) et leurs raccords (usure déformations voire rupture).

1. Pendant l'établissement des tuyaux et dans tous les cas.

a)  Ne pas marcher sur les tuyaux et dans tous les cas :

Éviter, en roulant un tuyau mouillé, de le piétiner pour l'aplatir.

Les semelles des bottes sont parfois munies de clous qui peuvent percer les tuyaux et des petits graviers peuvent pénétrer dans le tissu.

Éviter d'arrêter le glissement du tuyau avec le pied.

Prendre la peine de le retenir à la main.

b) Ne pas heurter les raccords sinon ceux-ci risquent d'être faussés et il devient difficile de les démonter ou
    de les assembler.

    Empêcher les raccords de tomber à terre lorsqu'on déroule le dévidoir.

c) Veiller,s'ils doivent être déplacés dans le sens de la longueur, à ce que que les tuyaux ne puissent se
     détériorer près des coudes, notamment aux angles des murs.
Éviter, en les hissant, de les faire glisser sur des arêtes vives.

(Les tuyaux s'usent ou se déchirent.).

Ne pas les laisser traîner au cours de ces opérations.

(Porter les tuyaux vides, déroulés, par brassées ou les soulever autant que possible).

d) Disposer les tuyaux qui doivent porter sur une partie angulaire de manière à éviter un pli brusque.

(Conséquences : usure du tuyau sur le chaperon aux arêtes vives et perte de charge.).


2.  Les tuyaux étant pleins d'eau.

Ne pas les laisser franchir par les voitures sans avoir disposé au préalable des madriers ou autres dispositifs
de franchissement.

Rigole pratiquée dans la chaussée si possible (procédé employé couramment lors des bombardements, lorsque les madriers faisaient défaut, et conseillé pour la traversée des chemins de campagne.

Autre moyen de fortune : intercaler le tuyau entre deux madriers d'une épaisseur suffisante.

3. Point d'attaque.

a)  Éviter de laisser les tuyaux reposer sur des décombres brûlants...

b)  Les mettre à l'abri  de la chute des matériaux.

c)  Manœuvrer doucement les robinets et les vannes pour éviter les coups de bélier qui font crever les
     tuyaux et, lors de la mise ou de la remise en eau des établissements, ouvrir partiellement les robinets
     des lances, des robinets, des vannes et des divisions pour purger l'air.

4.  Opération terminée.

     a)  Enrouler les tuyaux et les porter à l'abri dès qu'ils ne sont plus utilisés.

     b)  Ne pas les plier quand ils sont gelés.

     c)  Au cours de leur transport dans les voitures, les protéger des frottements, au moyen de paillassons pa
          exemple.




Matériel de Levage et de Traction : Crics et Vérins.


1.-  Généralités.

Les crics et vérins servent à soulever des masses pesantes telles que véhicules automobiles, blocs de pierres ou de béton, poutrelles diverses.

Il existe une très grande variété de crics et vérins. Pour leur description et leur fonctionnement, les modalités de leur emploi, on se reportera aux notices techniques des constructeurs.

2.-  Règles Générales Pour l'Emploi des Crics et des Vérins.

Prendre toutes dispositions utiles pour empêcher un déplacement inopportun au cours des opérations ; notamment, s'il s'agit d'un véhicule, serrer les freins et caler les roues.

Choisir une pièce suffisamment résistante de la masse à soulever.

Présenter l'appareil de levage et déterminer son mode d'utilisation : s'il y a lieu, disposer des cales ou des madriers pour le surélever ou pour éviter son enfoncement dans un sol peu résistant.

Caler la charge au fur et à mesure qu'elle s'élève et, si c'est nécessaire, quand elle se déplace sur un plan incliné ou horizontal.

La masse étant calée, on peut retirer l'appareil. Si elle doit être ramenée à son point de départ, enlever les cales ou les madriers au fur et à mesure de la descente.

Pour mettre ou enlever cales et madriers, veiller à ne pas s'exposer à un accident.

Soulever un wagon :

La façon d'opérer diffère suivant que l'on se trouve en présence de voiture à essieux ordinaires ou d'une voiture à boggies.

Dans le premier cas, il peut être suffisant de soulever une roue, en plaçant un vérin sous le corps de l'essieu ou sous un organe résistant du châssis, tel qu'un longeron.

Avec un véhicule à boggies, il est toujours nécessaire d'employer simultanément deux vérins et de soulever deux roues, soit celles d'un même essieu, soit celles d'un même côté du boggie ; les vérins sont disposés sous le châssis de celui-ci près des traverses avant ou arrière.

En règles général, sauf dans les cas où les vérins agissent directement sur l'essieu même, il est indispensable, avant de commencer la manœuvre, d'interposer, des cales pour empêcher les ressorts de se détendre au fur et à mesure que la charge supportée par eux diminue. Faute de cette précaution, en effet, le châssis du véhicule serait soulevé par les vérins, mais les ressorts, se débandant graduellement, les roues ne quitteraient pas le sol.

Les Echelles Aériennes.


Généralités.

Les échelles aériennes (souvent appelées encore communément "grandes échelles") sont employées :

a)  pour effectuer des sauvetages par l'extérieur, aux étages supérieurs des immeubles, lorsque l'accès à  ceux-ci est impossible par les moyens d'accès normaux.

b)  pour attaquer le feu en le dominant si la nature du sinistre ou la disposition des lieux justifie ce procédé.

Les sauvetages et les établissements sont faits, en principe, par l'équipe de l'échelle.

c) Les échelles aériennes peuvent également : servir au cours des reconnaissances : être utilisées pour
    supporter des établissements de tuyaux, des appareils d'éclairage ; sous certaines conditions, être
    employées "en pont" et, très exceptionnellement, comme grues.

          On distingue :

- les échelles sur porteur automobile : de 18 et 24 m ;
- les échelles remorquables : de 18 m ;
- les échelles sur châssis automobile ;
.   échelles pivotantes manuelles de 18 m ;
.   échelles pivotantes semi-automatiques : de 18 et 24 m ;
.   échelles automatiques tous-terrains de 24 m ;
.   échelles pivotantes automatiques :de 30 m (exceptionnellement de 45 et 60 m).

Les véhicules automobiles porteurs ou tracteurs d'échelles transportent :

- le personnel, généralement 4 hommes, chef, sous-chef, servant et conducteur ;
- les matériels nécessaires à l'exécution de sauvetages par l'extérieur, à l'établissement d'une grosse lance ou
  de une ou deux petites lances, sur bouche ou poteau d'incendie.

Cet armement est utilisé quand l'équipe, isolée, de la grande échelle, à l'occasion d'attaquer un incendie ou pour activer l'opération quand un établissement est prescrit sur cet engin.

Ces manœuvres sont exécutées par l'équipe conformément aux règles énoncées à la deuxième partie,
chapitre III.


Camion Citerne Léger pour Feux de Forêts (C.C.L.)

1. Généralités.

Le camion-citerne léger pour feux de forêts est un véhicule porteur d'eau de faible encombrement, à châssis "hors chemins", destiné à l'attaque, en tout premier secours, des feux de récoltes sur pied, broussailles, maquis, forêts.

En fonction du matériel et du personnel qu'il transporte de ses possibilités hydrauliques et de sa grande mobilité hors chemins, le C.C.F léger permet :

- de lutter contre les feux "en espace végétal naturel" en terrain d'accès difficile ;
- éventuellement, de mettre en œuvre une ou deux lances de 20/7 ou 8 respectivement jusqu'à 120 mètres
  (en alimentant la division de 40 X 20 ou une lance de 40/14 jusqu'à 80 mètres d'un point d'eau, dans toute
  opération d'extinction de petit feu courant.

2. Équipage.

L'équipage du C.C.F., léger se compose uniquement de deux hommes dont le conducteur.

3. Équipement.


Son équipement hydraulique :

- une citerne de 600 + 200 l d'eau :
. soit : une motopompe légère de 250 l/mn - 7 bars ;
. soit : une pompe de 250 l/mn - 10 bars, entraînée par le moteur.

4. Matériel d'alimentation :

- 10 mètres de tuyaux de 70 roulé sur-même  ;
-   4 aspiraux de 65 X 2 m (ou de 45 X 2 m) ;
 -  1 crépine de 65 (ou de 40) ;
 -  éventuellement :1 coude d'alimentation de 40 et une retenue de 100  X 65 (alimentation sur bouche
     de lavage ou hydrant de 100), 1 clé de barrage, 1 clé pour poteau d'incendie, 1 clé de fontainier ;
-   1 hydro-éjecteur.

Matériel d'extinction :

- 1 dévidoir tournant armé d'au moins 20 mètres (et jusqu'à 60 mètres) de tuyaux semi-rigides de 20 m ;
-  4 longueurs de 20 mètres de tuyaux de 25 roulés sur-eux-mêmes ;
-  1 lance de 40/14 à diffuseur mixte ;
-  2 lances de 20/ ou 8 diffuseurs mixte (dont 1 sur le dévidoir tournant) ;
-  1 division de 40 2 fois 20  à robinets ;
-  1 vanne de 20 ;
-  1 seau-pompe dorsal ;
-  2 battes à feu ;
-  1 extincteur à poudre de 9 kg ;
-  2 clés de tricoises.

Matériels divers :

- 1 projecteur portatif ;
- 1 pelle ;
- 1 pioche ;
- 1 serpe ;
- 1 tronçonneuse légère ; 
- 1 réservoir de 10 l de carburant (option motopompe).

4.  Manœuvres.

A adapter en fonction de la composition réduite de l'équipage et de l'armement de l'engin.