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Le Comité international de la croix rouge (C.I.C.R.)

Organisation neutre et privé, dont tous les membres sont suisses, le C.I.C.R est chargé de veiller à l'application, par les États signataires, des Conventions de Genève dont il est le promoteur. En outre, il est particulièrement désigné, en raison même de sa neutralité, pour offrir ses services aux belligérants au bénéfice des victimes des conflits.


    Le C.I.C.R agit tout d'abord en faveur des militaires blessés, malades et naufragés, des  prisonniers de guerre aux mains de l'ennemi, dont il s'efforce, de la capture à la libération, d'améliorer les conditions de vie. Pour cela, il envoie à travers le monde des délégués qui visitent les lieux d'internement, de détention et de travail où se trouvent les captifs, qui s'enquièrent de leurs conditions de logement, de traitement, d'alimentation, et qui interviennent auprès de la puissance détentrice pour obtenir, le cas échéant, les améliorations nécessaires.


     Le C.I.C.R agit également en faveur de la  population civile se trouvant en territoire ennemi ou sous régime de l'occupation. Il intervient aussi lors des conflits (article 3 commun aux quatre Conventions de Genève de 1949).
Une autre activité importante du C.I.C.R consiste à rechercher les disparues et à transmettre les messages familiaux entre les personnes séparées par les événements.


     Enfin, le C.I.C.R peut être appelé à apporter des secours à la population civile que la guerre à réduite à la famine. Étant bien souvent le seul à pouvoir franchir les barbelés, traverser les blocus ou circuler librement dans une zone occupée, le C.I.C.R achemine ainsi vivre, médicaments, vêtements.




Le Stress Traumatique


Le stress traumatique est la conséquence d'un traumatisme psychique ou critical incident pour cette raison, on le qualifie Critical Incident Stress.Vous venez d'être victime d'un tel incident, d'un tel traumatisme. Vous avez survécu et, pourtant vous n'êtes pas tout à fait comme avant. Pendant quel temps, vous allez vous sentir comme un (e) survivant (e). Même si l'événement est derrière vous, la menace vitale est passée et près de vous et votre intégrité physique et psychique que vous  en conservez comme une fragilité, une vulnérabilité subitement révélée.

          Tout cela est parfaitement NORMAL.

          Les anciens avaient qualifié ces réactions de syndrome de vent du boulet : des soldats non avertis par le projectile étaient néanmoins incapables de poursuivre le combat, comme soufflés par un orage émotionnel. Même si le répertoire émotionnel des réponses au traumatisme est réduit, les réactions sont différentes pour chacun. Leur délai d'apparition et leur intensité varie selon le caractère de la personne et la vulnérabilité du moment.

          Le contrecoup peut apparaître :

. immédiatement, après quelques heures ou après quelques jours.
C'est le stress traumatique immédiat.
. après quelques mois, ou, plus rarement, quelques années c'est l'état du stress post traumatique.

Le Stress Traumatique Immédiat

          Le stress traumatique immédiat peut se manifester par un trouble physique, émotionnel du cours de la pensée ou du comportement, ou par plusieurs troubles en même temps.

Parmi les manifestations somatiques ou physiques du stress, on retient surtout :

. la fatigue ;
. les sueurs froides ;
. les nausées qui peuvent aller jusqu'aux vomissements et aux diarrhées ;
. le rythme qui s'accélère, la pression artérielle qui augmente avec des douleurs semblables à l'angine de la la poitrine ;
. les tremblements généralisés.
  Parmi les manifestations émotionnelles, il n'est pas rare :
. d'éprouver une grande angoisse et des sentiments de culpabilité, ou encore
. d'être triste, abattu et sans état d'âme, ou
. d'être irritable, en colère et à la recherche de coupable, ou encore
. d'éprouver un sentiment de toute puissance, d'excitation et d'invulnérabilité.
Parmi les troubles du cours de la pensée, on peut observer :
. une désorientation et une confusion passagères, ou
. un ralentissement du cours de la pensée et des difficultés à se concentrer, à comprendre une  situation, à prendre une décision, ou
. une accélération du cours de la pensée, un rythme d'élocution trop rapide et un déferlement d'idées.
Parmi les troubles du comportement, retenons enfin :
. la conduite dangereuse du véhicule ;
.  l'hyperactivité ;
. la présence prolongée au bureau, soirs et dimanches compris ;
les crises de colère, les discussions incessantes, les vaines disputes.

          Toutes ces manifestations de stress, aussi inquiétantes soient-elles, sont la suite parfaitement NORMALE d'un traumatisme.Elles peuvent durer jusqu'à trois mois après l'événement et vont généralement décrescendo durant cette période.

Conseils aux utilisateurs de deux roues



-  Souvenez-vous que votre équilibre est fragile ;
Portez toujours votre casque : c'est votre seule carrosserie ;
-  Apprenez à freiner.


 -  Pour tourner :


.  Tendez le bras, ou mieux, faites équipez votre deux roues de clignotants.
.  N' hésitez pas à vous arrêter.
 .  Avertissez aussi les piétons de vos intentions.


-  Soyez habillés de couleurs claires pour être vus :



Casque clair et vêtements clairs peuvent vous sauver la vie de jour comme de nuit ; il vous est même vivement conseillé de vous équipez de dispositifs réfléchissants permettant aux automobilistes de déceler votre présence à plus de 100 mètres.


- Ralentissez aux intersections :


- Même si vous avez la priorité, vous pouvez avoir un accident grave en voulant garder votre élan :



-  Surveillez vos arrières : gardez votre droite ; ne faites pas  d'écarts brusques à gauche.


-  En groupe


-  Roulez en file indienne afin de permettre aux automobilistes de vous dépasser en toute sécurité.


-  Restez toujours vigilant, même sur un trajet familier : méfiez-vous de l'habitude.
- Contrôlez la parfaite fixation et la stabilité de votre chargement sur le porte-bagages et n'accrochez rien à votre guidon, ce qui pourrait vous gêner dans vos manœuvres.
-  Et, bien entendu, restez sobre : les effets de l'alcool sont encore plus sensibles au guidon qu'au volant.
-  Vous êtes tenus de rouler phare allumé de jour comme nuit, en conduisant une motocyclette.
   

Enfin souvenez-vous que pour les deux roues, il y a proportionnellement deux fois plus d'accidents que  pour les conducteurs de voitures.